old friendship never end .. {

Etrangement, la demoiselle se sentait voler, elle avait cette étrange impression que des ailes lui étaient poussées durant la nuit, que rien n’était impossible. Voilà bien longtemps qu’elle n’avait pas ressenti un tel sentiment de bonheur et d’allégresse. Elle voulait rire, sourire, elle se sentait bien. Peut-être était-ce parce qu’elle venait de poser toutes ces pensées négatives sur papier, qu’elle s’était déchainée dans son journal. Oui, elle avait noirci une bonne dizaine de page avec sa grande écriture ronde, elle avait déversé toute sa bille et avait craché sa rancœur dans ce petit carnet qu’elle possédait depuis deux ans maintenant, et elle se sentait bien. Si bien. Son cœur semblait léger, sa conscience et son esprit aussi, on pouvait apercevoir une petite lueur dans son regard, voir une petite tâche rosée colorer chacune de ses joues. Il était tard, l’obscurité l’entourait, son corps baignait simplement dans la lumière artificielle que lui créait sa baguette, la plus part des autres élèves semblaient profondément endormis. Le silence était de plomb, perturbé par les respirations régulières des Gryffondors réfugiés dans leur lit. Lys jeta un regard mauvais à toutes ces filles qui faisaient parti de sa maison, peu d’entre elles avaient trouvé grâce à ses yeux, elle ne supportait pas leur conversation parfois si ridicule, elle ne supportait pas leurs rires et la façon dont certaines se comportaient. Elles étaient hypocrites, entre elle, avec les autres, elle jugeait sans connaître, sans prendre la peine de connaître, non Lys ne les supportait pas, sûrement parce que ce sentiment était réciproque. Pour elles, Lys était trop étrange, trop solitaire, trop mélancolique, trop trop trop. Elles ne comprenaient pas, elles vivaient dans leur petit monde tout rose sans chercher à y inclure quelqu’un qui n’était pas comme elles. La maison de Gryffondor, autrefois si prestigieuse et pleine de magnificences avait perdu de son prestige, ses membres y jouaient beaucoup, tous plus banals les uns que les autres. Voilà, ce beau sentiment d’allégresse qui l’avait habitée avait disparu, un simple regard vers ces filles lui avait fait perdre ses ailes, mais qu’est-ce qu’un ange sans ailes ?

La demoiselle jeta un regard étourdi à la montre qui ornait sa table de nuit. Ce n’était plus l’heure pour une petite promenade, mais qui s’était jamais soucié du règlement ? Un sourire énigmatique se dessina sur les lèvres roses de la rouge et or, elle n’avait pas envi de dormir, elle voulait bouger, faire quelque chose. L’action l’attirait, l’interdit aussi. Elle aimait la nuit pour le silence qu’elle apportait, cette solitude réparatrice qui l’accompagnait lui faisait le plus grand bien, l’obscurité lui donnait envi de sourire. La jeune femme était de ces gens qui aimaient les pièces sombres et silencieuses, elle aimait la solitude et pouvoir être seule. Elle n’aimait pas dormir, Lys était une fille de la nuit, beaucoup le savait. Elle savait que quand elle dormait elle était en proie aux angoisses, que ses rêves se transformaient en cauchemars, que le feu l’entourait, oppressant et suffoquant. Elle aimait les couleurs du dortoir dans la nuit, ce mélange de rouge et or qui prenait une signification particulière à la lumière de la flemme d’une bougie ou d’une baguette. Comme si toutes les âmes et les esprits errant du château s’étaient réunis afin d’entamer une lente danse macabre, venant interférer dans les rêves des occupants du dortoir pour les transformer en quelque chose de bien différent. Lys pouvait presque entendre leurs rires lugubres s’élever de l’obscurité, les voir bouger autour d’elle. Mais ils ne l’auraient pas, elle ne dormirait pas cette nuit-là, comme durant beaucoup d’autres nuits ..

La jeune fille se leva en silence, le pas doux de ses pieds vint fouler le sol froid de la pièce, elle enfila une paire de chausson et un gros pull avant de sortir silencieusement de la salle commune. Elle ignora les sarcasmes de la Grosse Dame qui ronchonnait derrière elle, au contraire cela la faisait sourire plus encore, un sourire étrange mais qui allait si bien sur son visage de poupée. Lys passait furtivement à travers les couloirs, elle n’avait pas besoin de lumière pour se repérer, ses nombreuses virées nocturnes lui avaient apprise à se diriger parfaitement dans l’obscurité, les tableaux ne se réveillaient même plus sur son passage, elle n’était plus qu’une ombre, un esprit parmi tant d’autre se promenant au détour des dédalles du château. Il ne lui fallut pas beaucoup de temps pour atteindre la destination qu’elle s’était fixée. La demoiselle n’avait pas dîné ce soir-là, elle avait préféré se promener, faire un tour à la salle sur demande, écrire dans son journal. A présent la faim la tenaillait, elle savait bien que les elfes de maisons se feraient un plaisir de lui concocter quelque chose. Une fois dans le hall, Lys ouvrit la porte qui se dirigeait vers le tableau des fruits. Cela l’amusait toujours de voir cette poire se tortiller sous ses doigts pour se transformer en une grosse poignée de cuivre. La porte grinça légèrement, mais personne ne pouvait l’entendre. Seulement, alors qu’elle pénétrait dans les lieux, elle sentit rapidement qu’elle n’était pas la seule à se promener la nuit. La lumière était allumée et les elfes aux abonnés absents, la grande blonde regarda autour d’elle avant de reconnaître un visage familier. Voilà des lustres qu’elle n’avait pas parlé à cette vert et argent, mais Lys ne semblait pas du tout gênée, ce n’était pas dans son habitude.

« - Cass .. Je vois que je ne suis pas la seule à souffrir d’insomnie. »

La rivalité, le temps, toutes ces choses qui faisaient peur à la rouge et or. Elle craignait le temps surtout, plus que tout. Car avec le temps on oublie, on perd de vue, le temps nous éloigne et nous change. Non, Lys n’aimait pas le temps, elle le craignait presque autant qu’elle craignait le feu. Elle le craignait aussi car elle ne pouvait rien faire face à lui, elle était impuissante face à ses ravages. Chaque jour la jeune femme voyait les effets du temps qui avaient un impact considérable sur sa personne, le fait qu’elle oublie sa mère un peux plus chaque jour, le fait qu’elle perde des amis de longue date. Mais était-ce réellement la faute du temps ? N’était-elle pas elle aussi à blâmer ? Si .. Lys n’avait rien fait pour retenir ces amitiés perdus aux fils des années, elle ne s’y était pas opposée car elle ne s’était jamais rendue compte que, peut-être, elle aussi devait se battre pour préserver cette chose si précieuse qu’est l’amitié. Non, elle avait laissé le temps gagner la guerre sans y avoir pris part, elle avait préféré se replier sur elle-même comme elle le faisait si bien, préférant son humble solitude à la compagnie de personnes qu’elle jugeait peux fiable. Mais les autres ? Ceux qui comptaient ? Son excuse était la suivante : si ils comptaient réellement, eux aussi se seraient battus. Mais ce n’était qu’une excuse pitoy able, lâche, car c’était ce qu’elle était devenue. Elle ne pouvait plus se regarder dans un miroir sans voir sa lâcheté dans son regard, elle ne pouvait plus s’observer sans se rendre compte à quel point elle pouvait sembler pathétique. Pleurer la mort de quelqu’un pendant six ans et ce au dépend des autres. Elle avait préféré rejeté la plus part des membres de sa maison, pensant qu’ils n’étaient pas assez bien pour elle, qu’ils ne pouvaient pas comprendre. Elle avait préféré rester seule plutôt que de s’ouvrir aux autres comme ils le faisaient tous si bien. Mais elle était réellement seule à présent, les gens l’observaient comme un animal de zoo, elle n’était plus que sujette à des rumeurs indécentes et à des moqueries. L’opinion qu’elle avait d’elle aussi était au plus bas. Elle aurait aimé retrouver cette flemme qui l’animait jadis, dans un passé si lointain qu’il semblait appartenir à une autre, elle aurait aimé retrouver ce sourire qui avait illuminé son enfance, trouver des réponses à ses questions. Les gens pensaient qu’elle se plaisait à être cette rejetée des rouges et ors, mais c’était faux. Elle aurait aimé leur ressembler, avoir leur joie de vivre et leur vivacité, elle aurait aimé avoir une histoire toute autre, pouvoir parler à sa mère comme n’importe quel adolescente de son âge, avoir un guide dans cette passe difficile qu’est cette période de la vie.

Mais la vie n’est jamais faite comme il le faut .. Elle revoit tous ces élèves qui ne méritent pas leur bonheur, ceux qui en use et abuse et qui envoient leur bonheur à la figure des autres sans se soucier de ce qu’ils peuvent en penser. Elle revoit ces Gryffondors qui s’inventent des problèmes ou qui font d’une connerie tout un drame et cela pour se rendre intéressant. Dans ces cas là la jeune femme a envi de se lever et de leur balancer qu’ils n’ont en aucun cas le droit de souffrir pour des bêtises de ce genre, que dans la vie des personnes souffrent pour de vrai. Beaucoup pensent que Lys fait, elle aussi, de la mort de sa mère une affaire d’état. Pour eux cela fait six ans, pour eux cela devrait être oublié. Mais comment oublié quelqu’un dont vous avez besoin jour après jour, comment oublier une personne que tout le monde ou presque possède, comment oublier LA personne qui était supposée vous guider à travers la vie, vous donner des conseils et vous faire part de ses propres expériences. Non, Lys ne pouvait pas oublier, pas encore, un jour peut-être, mais c’était trop tôt. Lys n’en parlait pas, ou très peux, elle le montrait encore moins, mais la douleur était là, bien vivace, ne cherchant qu’à sortir et à se montrer. Mais la rouge et or était forte, elle savait maitriser ses émotions. Elle ne voulait pas en parler non plus car quand elle parlait de ça, elle avait l’impression d’être une pauvre petite malheureuse que l’on doit plaindre, or elle ne voulait pas de ce rôle.

Cassandra avait raison. Bien des années s’étaient écoulées depuis leurs derniers mots, et pourtant Lys sentait qu’au fond la complicité d’antan était toujours là. Il ne leur faudrait que quelques minutes, peut-être un peu plus, et les langues se délieraient comme si jamais elles ne s’étaient séparées. La jeune femme lut le regard malicieux de son amie, là elle y reconnaissait la petite fille rencontrée dans le train. Lys sourit elle aussi, de la même manière que la jeune Serpentarde. Bien sur qu’elle parlerait, mais elle voulait d’abord entendre sa vieille amie. Elle se souvenait des longues conversations qu’elles avaient dans le parc lors de leurs promenades matinales, elle se souvenait des regards complices entre les cours et durant les dîners, et puis le temps avait fait son travail, la rivalité entre leurs deux maisons avaient aussi eu raison de cette complicité qui les liait, au début on s’était étonné de les voir s’entendre si bien, et puis on s’était étonné de ne plus les voir ensemble.

« - Hum hum .. Je t’écoute. »

Un sourire doux vint accompagner ces paroles. Oui elle voulait l’écouter, elle voulait l’écouter jusqu’au bout de la nuit, rattraper le temps perdu, rattraper ces années passées. Elle voulait lui partager sa vie et qu’elle partage la sienne. Elle voulait retrouver sa vieille amie, si seulement cela pouvait être possible .. Lys ouvrit de grands yeux ronds quand elle entendit la confession de Cassandra. Adoptée ? La rouge et or comprit le sentiment qu’elle avait lu dans le regard de sa vieille amie, comme si elle était un peu perdue, ce que la blonde comprenait parfaitement. Mais elle n’était pas au bout de ses surprises, amoureuse ? Un grand sourire vint se dessiner sur les lèvres de la Gryffondor, très vite la vert et argent chercha à changer de sujet mais c’était trop tard.

« - Attends attends .. tu as été adoptée ? Comment l’as-tu découvert ? Et tu es amoureuse ?! Si tu crois que tu ne vas pas tout me raconter tu te plantes .. Mon tour viendra ne t’en fais pas, mais maintenant continue. »

Lys respecta le silence premier de son amie. Elle comprenait que ce n’était pas facile de parler de ce genre de chose, surtout à quelqu’un à qui on n’avait pas adressé la parole depuis tellement longtemps. La rouge et or était surtout de ces gens qui gardaient tout pour eux, ces gens qui étaient sûrs que cela ne servait à rien d’exorciser les mauvaises choses, les mauvais sentiments. Lys était très discrète sur sa vie privée, sur sa vie tout court même. Beaucoup la trouvait mystérieuse, beaucoup essayait de comprendre quel était ce secret, cette chose dont elle ne voulait jamais parler. Lorsque quelqu’un se mettait à parler de parents, elle fuyait la conversation, s’éloignait et quand on lui posait la question directement, elle se braquait et refermait cette carapace invisible autour d’elle. Elle s’enfuyait alors, littéralement, tournant le dos à la personne qui lui a posé cette question tant redoutée. Elle fuit et se referme sur elle-même, ignorant ainsi les conseils et l’aide que certains et certaines sont prêts à lui offrir. La rouge scruta le visage de la brunette assise face à elle. Elle cherchait encore et encore ce visage qu’elle avait connu, chercha ces expressions et ces mimiques qu’elle aimait tant. La vie n’avait pas épargné Cassandra, tout comme elle n’avait pas épargné Lys. La demoiselle était devenue un oiseau de la nuit, fuyant ainsi les gens et leur hypocrisie. Lys était devenue ce qu’on disait d’elle : froide, distante, méchante parfois. Elle s’était façonnée à l’image que l’on donnait d’elle, confortant ainsi les autres élèves dans leur certitude et leurs idées. Elle préférait être vue de la sorte, plutôt que l’on découvre la personne qu’elle était réellement : douce, affectueuse, gentille. Elle préférait qu’on pense qu’elle possédait un cœur de pierre plutôt que les gens se rendent compte qu’en fait il était fait en or. Et elle s’était tellement efforcée d’avoir ce comportement, qu’à présent elle pensait réellement être ce genre de personne. Lys s’était perdue. Elle avait perdu de vue qui elle était et ce qu’elle voulait devenir, elle avait perdu de vue ses valeurs et ses raisons de vivre. Elle ne savait plus qui elle était ni ce qu’elle valait. Voilà pourquoi Lys était particulièrement triste cette année, voilà pourquoi elle tournait le dos à tellement de monde. Elle était sûre que si sa mère avait été là, elle aurait su la conseiller sur ce qu’elle devait faire, quel chemin elle devait suivre. Mais si elle avait été là, Lys ne serait pas devenue la personne qu’elle était, elle aurait été quelqu’un de meilleur, voilà les deux rares certitudes que la demoiselle avait.

« - Très bien, très bien…Je vais tout expliquer, mais je veux un récit complet de ce qui t’es arrivé ces derniers temps, compris ?
- Bien sûr .. »

Lys sourit, franchement cette fois. Elle observa Cassandra et baissa le regard, ce même sourire amusé sur les lèvres. La situation était quelques peux étrange, plaisante, mais étrange. Elle était certaine que si quelqu’un les apercevait, il ou elle penserait à un rêve. Voir une rouge et une verte se faire des confidences aux environs de minuit dans la cuisine du château n’était pas une situation des plus habituelles. Mais Lys avait toujours trouvé ces histoires de rivalité entre maison assez stupides et puérils. Il n’y avait que les premières ou deuxièmes années pour perpétuer ces traditions idiotes. Et les idiots bien entendu.

« - Pour mon adoption, je pense avoir toujours eu quelques soupçons…Maintenant que j’y pense, je n’ai jamais vraiment ressemblé à ma mère ou à mon père…On est tellement différent physiquement…Mais ça ne m’a pas plus choqué que ça. Et puis, ils sont moldus, je suis une sorcière…Enfin…Je sais pas, c’est étrange. Ils m’ont montré un mot, qu’on avait laissé à l’Agence d’Adoption, avec marqué mon prénom, ma date de naissance et « Sorcière »…Etrange non ? Ils m’ont annoncée que j’ai été adoptée très récemment tu sais…Ca m’a fait un choc, mais au fond je m’y attendais un peu, et puis cela répond à certaines questions que je me posais…J’ai envoyé des messages à des Agences d’Adoptions, mais aucune n’a su me dire quel couple m’avait laissé là, ni leur noms…
- Waouw .. Et tu n’en veux pas trop à tes parents de ne pas te l’avoir dit plutôt ? »

Lys n’en revenait pas. Si son père lui annonçait qu’elle avait été adoptée, elle n’aurait sûrement pas réagi comme Cassandra. Bon d’accord la rouge et or était assez impulsive parfois, mais vraiment elle trouvait extraordinaire que son amie ait réagi de la sorte, elle l’admirait même. Elle repensa à la réaction qu’elle avait eu quand son père lui avait annoncé qu’il sortait un soir, elle sentait encore cette douleur dans sa poitrine à l’idée qu’il puisse trouver quelqu’un d’autre.

« - Et maintenant…Pour le coté « amour »…Oui je suis amoureuse, une chose…Extraordinaire, improbable tu trouves pas ? Mais c’est tellement agréable comme sensation, un goût unique…Tu te souviens du Serpentard avec qui j’étais en guerre depuis la première année ? Celui qui m’horripilait, avec qui je me disputais à chaque fois que l’occasion était là ? Et ben…C’est lui. »

L’estomac de Lys se retourna plusieurs fois avant qu’elle ne digère la nouvelle. Oui elle le connaissait, très bien même. Gabriel .. Il était le compagnon de ses nuits. Celui vers qui elle revenait si souvent alors que d’habitude elle ne passait jamais deux nuits avec la même personne. Elle appréciait Gabriel, elle appréciait ces nuits passées dans ses bras, un moment où elle avait l’impression que rien d’autre n’existait, qu’ils n’étaient pas un Serpentard et une Gryffondor, ils étaient juste deux adolescents qui se retrouvaient, qui s’étreignaient. Ce n’était pas une histoire de sentiments, loin de là, mais ce n’était pas qu’une histoire de sexe non plus. C’était .. Compliqué. Comme beaucoup de choses avec Lys. La rouge et or ne répondit rien et laissa Cassandra terminer, masquant parfaitement son malaise.

« - Je suis tombée amoureuse de Gabriel Von Der Sen…
- Cass .. C’est génial pour toi. Et quand est ce que cela s’est fait ?! »

Lys posait un maximum de question, elle voulait repousser le moment où elle devrait prendre la parole pour parler d’elle. Et elle voulait réfléchir à cela. Oui, elle était réellement heureuse pour Cassandra, Gabriel était quelqu’un d’extraordinaire. Elle savait que dès le lendemain elle lui enverrait un hibou pour lui dire qu’elle ne pouvait plus le voir et qu’il était préférable qu’il n’entre plus en contact avec elle. La rouge et or voulait préserver cette amitié qui renaissait entre elle et Cassandra.