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 Insomnies factices, les vices sévissent. [M.L]

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Laël J. Oridor
Et je mangerais le monde.
Laël J. Oridor


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MessageSujet: Insomnies factices, les vices sévissent. [M.L]   Insomnies factices, les vices sévissent. [M.L] Icon_minitimeLun 19 Jan - 0:26

Insomnies factices, les vices sévissent. [M.L] 008&Insomnies factices, les vices sévissent. [M.L] 2c0c2u
L & M______________
" Plus tard, je serai un pyromane des cheminées, j'allumerai des milliers de feu, et le monde crèvera de chaud. "


    La respiration. Simple fait d'expirer et d'inspirer de l'air. Facile comme bonjour, vitale comme au revoir. La respiration. N'en entendez-vous pas une au loin ? Une respiration rauque, haletante, une respiration enivrante, vive et humaine, affreusement humaine ? Cette petite respiration furtive, irrémédiablement accompagné de petites enjambés courtes et précipités, qui foulait l'herbes mouillées sous le crépuscule imminent du soleil. Quelqu'un courait. Oui, quelqu'un courait seul dans le parc de la prestigieuse école de sorcellerie anglaise et personne ne s'en souciait. A quoi bon ? C'était bientôt la nuit et, alors que la silhouette se rapprochait avec imminance et que ses traits se dessinaient au fur et à mesure. Elle était grande et fine, sportive et élancé, belle et transpirante. Et qui ne savait pas à qui ses petits yeux noisettes et cette barbe naissante surplombés d'une chevelure brune légèrement bouclé appartenait n'était pas un vrai élève de Poudlard. Laël. C'est comme cela que notre petit coureur du matin s'appelle. Oui, du matin, car, à son habitude, Laël se levait tôt les matins et partait courir, de toutes ses forces, de toutes son âme, quitte à en tomber à terre, il n'en avait pas grand-chose à faire. Cependant, il était là et il courait, un soir de janvier, alors que le soleil disparaissait lentement derrière les tours du château pour laisser la place à la lune et ses complices les étoiles. Aucun nuage à l'horizon, c'était bon signe, la nuit allait être fraiche et éclairé, comme l'aurait été toute nuit de printemps. Cependant, malgré l'obscurité tombante n'arrêtait pas la course du jeune homme, qui se hâtait de recommencer une ronde du château. Qu'importe le vent, la neige, la nuit, le jour ou encore la pluie, ses jambes le porterai la ou il voudrait.
    Le short jaune, le tee-shirt rouge et les baskets blanches s'arrêtèrent pourtant au lac, sur le charmant petit ponton de bois qui recouvrait ce dernier. L'heure était avancée dans la nuit incertaine, fraiche et affreusement claire, la lune trônant en reine à l'exacte milieu du ciel, les milliers d'étoiles s'inclinant devant sa grandeur et sa clarté et la laissant modestement gouvernez père le ciel avec une avidité non caché. A vrai dire, la lune pleine méritait ce titre, car elle était affreusement magnifique, ses trous artistiques et sa rondeur parfaite. Personne n'aurait pu rester de glace devant une telle lune. C'est sans doute pour cela que Laël s'assit, laissant à ses jambes le libre loisir de barboter dans l'eau glacée de l'immense lac qui entourait le château. Au bout de quelques instants, le bleu et argent aurait juré sentir une matière visqueuse lui effleurer quelques poils, puis repartir en laissant de léger cercle apparaître dans l'eau, mais, après tout, si elle était innonfensive, à quoi bon paniquer ? C'est le système de survie premier comme dans un clan, si la cohabitation n'est pas dangereuse, l'on peut rester. Et puis, depuis le temps dont on parle de ce truc géant qui hante le lac alors qu'il n'a pas encore mangé quelqu'un, il n'y avait vraiment pas de quoi s'en faire. Ce n'est qu'une pieuvre après tout et ces dernières ne sont pas carnivores, jusqu'aux dernières nouvelles. Cette pensée fit sourire Laël, alors qu'à l'heure déraisonnable qu'il était, quelqu'un fit claquer la porte du château avant de marcher sur la petite allée de gravillon pour bientôt rejoindre l'herbe. Voilà que notre peluche géante, mascotte de l'équipe de sa maison n'était plus le seul sorcier dans le parc. La seule question qui se posaient était l'identité de ce nouveau venu. Oui, démarche trop peu gracieuse et légère pour une fille, un peu trop futile pour être celle de quelqu'un de caractère et peut-être trop maussade pour appartenir à quelqu'un de réveiller ou d'affreusement joyeux. A qui dont appartenait donc ces petits pas qui se dirigèrent vers lui, discrètement, mais sans peur ? A un ami sûrement, ou une quelconque personne du genre avec qui Laël entretenais une relation tordu, mais savament passionnante.
    Les pas se rapprochaient, mais, comme à son habitude, Laël n'en avait pas grand-chose à faire et, il s'allongea sur le ponton, les mains derrières la tête, avant de regarder les étoiles et d'en deviner les formes possibles, jeu initialement conçu pour les nuages, mais bon, l'on fait ce qu'on peut avec ce que l'on a. Ce que voyais Laël ? Un gruyère géant, une tarte à la crème et un bruyant gargouillement sortant tout droit de son ventre. Aïe, il avait faim, atrocement faim et, son ventre continuer de crier famine, décidément, il allait être obligé d'aller réveiller quelques elfes de maison, déjà que ces derniers ne dormaient pas beaucoup, alors si Laël les réveillait. C'est à ce moment qu'une silhouette se dessina au-dessus de lui, lui cachant les astres aux formes gastronomiques et atténuant un peu la faim du bleu et argent, ce qui lui permit de reconnaître de suite son ami de première minute et de dernière instance. Un jaune, un petit poussin affreusement paresseux qui se permettait de dormir en cours, mais qui rattrapait tout ce temps à la bibliothèque, en compagnie de Laël. Eh bien oui, Maxim était aussi bon commentateur de Quidditch que Laël était bon élève, mais le contraire valait la peine d'être vu, fou rire garantie. Laël sourit à l'intention de son ami. Ah, ce Maxim, quel numéro, mais quel numéro ! Blond et mignon comme pas possible, une tête d'ange à surveiller d'instants, gamin de coeur horriblement attachant. Le monde est rose. Cela devrait être inscrit sur les tee-shirt du jaune et cela devrait devenir sa phrase culte. Le monde est rose, tout le monde est sympa ! Petit Maxim naïve. Un poussin perdu dans un monde de lion et de serpents. Heureusement que les aigles sont là.
___« Alors Monsieur Lothringen, on ne dors pas à cette heure là ? »

    Ce fut une voix douce et reposante qui sortit de la bouche d'un Laël encore bouillant de sueur. Et grave, aussi, le genre de voix aux sonorités d'un ténor, si Laël avait été aussi bon en chant qu'en métamorphose ou encore en potion. Et la voix de Laël finissait de s'entrechoquer entre les montagnes alors qu'un faible sourire se dessinait sur les lèvres d'un petit poussin. Douce est l'étoile, royale est la lune, inquisitrice est la nuit.

    [T'as intêré à aimer, poussin grillé <3.]




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Maxim Lothringen

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Maxim Lothringen


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MessageSujet: Re: Insomnies factices, les vices sévissent. [M.L]   Insomnies factices, les vices sévissent. [M.L] Icon_minitimeLun 19 Jan - 1:11

    Il faisait encore jour quand le petit poussin partit se coucher, en baillant à s’en décrocher la mâchoire. Plusieurs murmurèrent des « faignant » mérités lorsqu’il annonça son départ pour le pays des rêves. D’autres ne semblaient même pas étonnés. Tout le monde avait l’habitude de ce garçon qui ne songeait qu’à son lit dès lors qu’il devait en sortir. Mais pour une fois, même lui s’étonnait. Il était bien tôt, et d’habitude il parvenait à ne pas succomber à la tentation, essayant de s’amuser pour ne pas songer à la chaleur des draps. Pourtant, il n’avait pas tenté de résister cette fois-ci, sans se poser plus de question sur son état mentale pour agir ainsi. Car oui, la raison ne pouvait être que psychologique, n’étant en rien malade ou fatigué par des épreuves sportives qu’il évitait au maximum. Son pyjama mit, les draps défaits pour qu’il puisse y entrer plus facilement, il tomba comme une masse sur son matelas. Fâchée qu’il n’ait pas pensé à la caresse qu’elle avait le droit avant le dodo de son maître, la belle Lily se réconforta en se logeant dans le creux du ventre de ce dernier. Tous les deux, bien installés, chacun sembla ronronner. N’importe qui ayant vu le jaune dormir serait allé vérifier l’heure – enfin, s’il n’avait pas vu le visage de ce fameux jaune et reconnu son identité – et aurait pu voir qu’il n’était que six heures de l’après-midi. Mais Morphée n’est jamais loin, présente à toute heure, surtout pour les paresseux abonnés à la sieste. Pourtant ce n’était pas une sieste qui était prévue dans le programme du poussin, mais un vrai sommeil qui de préférence devrait durer toute la nuit.

    Mais quelle idée d’avoir acheté ce chat ! Ce fut la première pensée de notre cher Maxim qui se réveilla sous les griffures et les miaulements d’un Lily qui réclamait un peu d’intention. Même s’il la trouvait adorable, reconnaissant à chaque fois en elle des agissements d’une fille appartenant à son passé, elles avaient apparemment les mêmes défauts. Soupirant, encore et encore, agacé, fatigué, il se leva tout de même quand les griffes de l’animal commencèrent à entamer sa peau découverte par son haut de pyjama mal mis. Il pesta contre ce qu’il appelait en ce moment cette maudite bestiole, et découvrit pour la première fois un réveil presque spontané. Il découvrit aussi à ses dépens que le sol du château était froid, et que même le pire des faignants avait tout intérêt à partir à la recherche de chaussons avant d’en arpenter les couloirs. Se dirigeant vers les cuisines, dès qu’il fut arrivé, réveillant les quelques elfes présents, il leur demanda de quoi nourrir la bête qui se faisait sauvage quand son ventre n’était pas rempli. Les elfes s’activèrent pour satisfaire l’élève et son animal de compagnie. Maxim commanda lui aussi quelque chose pour sa propre personne : des cookies. Ce fut très rapide, et il ressortit de là ses cookies enveloppés dans un linge qu’il portait d’une seule main. Las, il déambula jusqu’à retrouver son dortoir. Mais dès qu’il passa le seuil, il fut découragé par les ronflements, certain de ne pouvoir se rendormir avec tout ce bruit. Insultant la boule de poil comme il le faisait rarement, il chercha un moyen de passer le temps. L’école de sorcellerie, la nuit, était bien trop lugubre, effrayante, si sombre elle était, qu’il ne pouvait rester une minute de plus à l’intérieur ressentant une sorte de solitude inacceptable. Il chercha en tâtonnant, ayant oublié de prendre sa baguette ou tout simplement en ayant la flemme de la retrouver dans tout un bazar de choses diverses, la sortie.

    Le jaune et noir se retrouva enfin libre, l’air frais lui arrachant une grimace. Ce n’était peut-être pas une bonne idée … Pourtant il continua de marchait, obnubilé par la beauté de cette nuit. Il chercha un coin où il pourrait savourer tranquillement son petit paquet, et c’est là qu’il le vit. Son ami, adepte de quelque chose qu’il fuyait, se trouvait près du lac, précisément sur le ponton. N’hésitant pas une seconde, il vint le rejoindre. Pour faire par de sa présence, il se posta juste derrière lui se penchant pour qu’il voit son visage.

    « Alors Monsieur Lothringen, on ne dort pas à cette heure là ?
    - Non, mais j’aimerais bien … »

    Comme pour appuyer ses paroles, un bâillement féroce lui vint à la suite de ces mots.
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Laël J. Oridor
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MessageSujet: Re: Insomnies factices, les vices sévissent. [M.L]   Insomnies factices, les vices sévissent. [M.L] Icon_minitimeMar 20 Jan - 0:03

___« Non, mais j'aimerais bien... »

    Et il s'autorisa à s'arracher un bâillement, énorme, affreux, à en perdre toutes ses dents et à se décroher les amydales. A ce moment même, Maxim Lotrhingen ne ressemblait en rien à un petit poussin tout inoffensif, non, il avait l'élégance de l'aigle, la paresse du lion et le râle du jaguar. En ce moment intense ou le silence était légèrement troublé par la seule et atrocement grande expiration paresseuse du petit jaune et bronze, Laël pensait à ses pieds. Oui, à ses pieds qui trempaient encore dans l'eau glacée de l'immense lac, résidence de milliers d'être dont un mythique. Les Ecossais et son Oncle pouvait se vanter d'avoir Nessie et ses magnifiques formes, ses écailles vertes émeraude étincelant et ses courbes telles à un danseur de classique affreusement beau, ses petits yeux noir semblables à ceux d'un chat amusé prêt à sauter, Poudlard lui, avait son calamar géant dont personne ne connaissait l'aspect. Le charme était resté, lui aussi, on pouvait le faire passer pour un beau gosse. Oui, parce que Laël avait vu Nessie un jour et qu'il ne pouvait s'empêcher de penser à ce dernier par de telles moments. Et aussi parce que Maxim ressemblait à ce dernier, fin comme un bâton et long comme une algue. Oui, Maxim avait du charme, il fallait le reconnaître, il ne devait pas laisser certaines filles indiferentes, à part sa chatte, bien entendu. Mais le résultat de tous ces songes était là, Laël avait toujours aussi froid au pied alors qu'il sortait paresseusement ces derniers hors de l'eau, laissant les gouttes s'écraser avec force dans l'immensité du lac, laissant les minuscules petites parcelles de liquide retourner à leurs origines. Il ne disait mot, ne poussait de soupir et se contentait d'enlever ses chaussures et ses chaussettes, avant d'essorer avec lassitude les bouts de tissus blanc. Ce n'était pas dans l'habitude de Laël de parler pour ne rien dire, encore moins la nuit, alors que la fatigue l'emportait un peu pus sur lui à chaque instant et que son ventre se manifesta encore une fois avec rage, laissant un bruit sourd et rageur ricocher sur les montagnes, avant de disparaître au loin, laissant peu à peu le silence reprendre sa place dans la nuit, alors que Maxim finissait de bailler. Le calme, le silence. Pour l'éternité, cela aurait été parfait.
    Seul le mouvement discret de l'herbe pliée par une brise hivernale se fit entendre pendant quelques instants. C'était souvent comme cela avec Laël. Nul besoin de mot inutile. Juste sa présence prenante, son chakras rassurant, son souffle humain et sa vision magique. Une amitié hors du commun avec le garçon le plus banal du monde. Un froissement ce fit entendre, alors que Laël ramenait ses genoux contre sa poitrine, entourant ses derniers de ses bras protecteurs. Ses yeux n'en avaient que pour les étoiles. Ces petites boules de gaz lumineuse et chaleureuse, petite princesse de la nuit, grande absente du jour. Laël sourit, avant de regarder Maxim et de lui sourire, l'invitant à s'asseoir d'un geste vague et amical, remarquant au passage un petit paquet de victuailles dans la main du jaune et bronze. Les yeux de Laël s'allumèrent d'une lueur de gourmandise et si l'aigle aurait été impoli, il aurait bien jeté Maxim dans le lac pour son précieux butin. Le bleu et argent inspira doucement et longuement l'air alors qu'un doux parfum chatouillait ses narines. Cokkie. Encore frais et chaux, avec des pépites de chocolat, comme les elfes savait si bien les faire. Laël sourit avant de s'adresser à son compagnon.
___« Tu ne comptais pas tout garder pour toi j'espère ? Et moi qui ne voulait pas réveiller les elfes... »

    Un petit sourire ironique venait s'installer sur le visage de Laël alors qu'il retournait sa tête vers le ciel. Il avait toujours été trop poli, ou, qui sait, trop bien élevé par rapport à la racaille que l'on peut trouver de nos jours, pour se gêner ainsi. Même si les petits elfes aurait confectionné n'importe quelle plat avec joie, à n'importe quelle heure, pour n'importe qui, Laël ne l'aurait fait qu'en cas d'extrême urgence. Après tout, il était censé dormir la nuit, comme n'importe qui, non ? Mais Laël n'était pas n'importe qui. Laël était le partisan des étoiles et, rien que pour cela, il se permettait de passer des nuits sans dormir, seul ou non. Cette pensée fût sourire le jeune homme, alors que les reflets des boules de lumière du ciel se reflétait tranquillement sur l'eau paisible du lac, ondulant à certaines petites occasions. La nuit était parfaite. Elle serait merveilleuse si Maxim donnai ses cookies à Laël. Elle serait à refaire si quelqu'un se pointait. Elle était à prix d'or si l'intimité continuait. Laël sourit. Laël souriait toujours quand il pensait avec lui-même. Cependant, il posa sa tête sur ses genoux et il regarda son ami jaune d'une année inferieur à lui alors que sa question flottait en l'air, l'ayant posé à seulement quelques infimes instants de cette scène, celle des amours interdit, celles des amitiés passionnantes. Il ne manquerait plus qu'une étoile filante et un énorme banquet se dresserai devant eux. Amoureux est l'envieux, pourri est l'orgueilleux, neutre est le gourmand.
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Maxim Lothringen

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MessageSujet: Re: Insomnies factices, les vices sévissent. [M.L]   Insomnies factices, les vices sévissent. [M.L] Icon_minitimeMar 20 Jan - 1:09

    Certaines choses sont immortelles, certaines choses sont si éphémère que l’on y prête aucune attention, et d’autres sont ponctuelles si bien qu’elles chamboulent tout sur leur passage. Maxim hésitait entre considérer cette amitié comme immortelle ou ponctuelle. Non pas qu’elle serait de courte durée, non pas qu’elle avait réellement tout chamboulé, mais il était persuadé qu’une amitié si prenante, si entière, ne pouvait pas exister en plusieurs exemplaires et qu’il était impossible d’en acheter ne serait-ce qu’une partie dans un supermarché moldu, ou même sur le chemin de traverse. C’était peut-être stupide de sa part de faire pareille comparaison, mais au moins elles imageaient très bien ce qu’il pensait de ce lien d’affection partagée. Exagéré ? Sûrement, mais comment vivre sans croire, sans être sûr au moins d’une chose ? Sans avoir une confiance absolue en au moins un être sur Terre ? Maxim, un crétin, qui avait des doutes, un crétin, jugé naïf, un crétin qui avait subit nombreux bouleversements pour en arriver à être ce qu’il était dès à présent. A chaque moment de sa vie, on pouvait apercevoir une épaule qui le soutenait, une épaule qui lui permettait de survivre malgré tout. Il avait trouvé son épaule, son Lala.

    Ces réflexions ne lui étaient pas venues ainsi comme un miracle en cette nuit magnifique, c’était le sujet de nombreuses heures de promenade dans le parc, quand le cerveau s’occupe tout seul lorsque les jambes ont enfin le libre arbitre – mauvaise chose, les arbres ne sont jamais loin… - et c’était en cet instant, regardant son ami, que tout cela lui était revenu. Malgré qu’il soit encore endormi, le fait d’être là, avec une personne bien réveillée à toute heure, lui donnait une sorte d’énergie. Mais il restait tout de même un paresseux, baillant toutes les cinq minutes sans même faire quelque chose. L’énergie de Laël était peut-être communicative, mais la fatigue du poussin tout autant. C’est pourquoi, souvent on le laissait se coucher avant de faire nuit blanche, n’ayant pas envie de bailler tout comme lui. Imbécile comme il était, il ne comprenait jamais et ne rouspétait donc pas. Mais là, il se trouvait bien dehors, éveillé, alors qu’il faisait nuit et depuis pas mal de temps. Evénement exceptionnelle donc. Pourtant, il était plutôt heureux d’avoir fait abstraction de son envie irrépressible de dormir et remercierait presque ses camarades de ronfler si fort ce qui lui permettait de passer du temps avec le bleu et argent.

    Maxim connaissait bien le pêché mignon de Laël, cette gourmandise. Au lieu de trouver ça complètement stupide, pour lui, Lala était même mignon toujours avec quelque chose de comestible entre les mains. Et puis, il ne pouvait en dire du mal, sa flemmardise lui paraissant beaucoup moins mignonne. Même si au départ, il devait déguster ces délicieux gâteaux avec pour seule compagnie la lune, il n’était que trop heureux de pouvoir faire plaisir à son ami. C’est toujours plus agréable de savourer les bonnes choses à deux, de toute façon. Avec un sourire qui signifiait que bien entendu Laël aurait sa part, il s’assit près de ce dernier, découvrant les biscuits encore chauds. Plus que délicieux, ils avaient l’air succulents. Se léchant les babines rien qu’à la vue de tels mets, il ne prit même pas la peine de faire attention à la température de ces biscuits qu’il en piqua un. A peine l’eut-il touché qu’il se brûla, comme si le pauvre petit bout de pâte avait été une sorte de flamme. Il le laissa tomber, gâchant ainsi en partie du travail des pauvres elfes qu’il avait réveillé pour Lily. Comme il était poli, il ne sortit pas d’injures mais elles furent très mal contenues. Il n’avait qu’une envie, c’était de se jeter dans l’eau dans un geste désespéré, comme si sa maladresse provenait de son manque de vitalité en cet instant. Mais malheureusement, il savait très bien que celle-ci était tout à fait naturelle.



      « Attention, c’est chaud ! »


    Le poussin n’avait sûrement pas besoin de prévenir son ami, celui-ci étant bien plus intelligent, mais c’était comme pour excuser son geste. Et puis, le silence de la nuit lui avait toujours paru pesant, il aimait le combler. Soufflant sur les gâteaux, ayant bien trop hâte de pouvoir les gober, il souriait. Il était bien, là, près de son Lala, devant l’étendu d’eau qui brillait de l’éclat de la lune. Il était heureux, même s’il savait que le réveil le lendemain serait bien difficile …

      « Ne me dis pas que tu deviens insomniaque maintenant ! Quand est-ce que tu vas dormir ? »


    A son habitude, Lala ne courait que le matin, chose d'ailleurs que le poussin n'avait jamais compris car pour lui mieux valait tenir compagnie à son grand ami Morphée le plus longtemps possible que d'aller s'épuiser, aussi qu'il court ainsi la nuit était assez ... Spécial. Lala l'insomniaque ami avec Maxou le Paresseux par excellence. Drôle de duo.

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Laël J. Oridor
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MessageSujet: Re: Insomnies factices, les vices sévissent. [M.L]   Insomnies factices, les vices sévissent. [M.L] Icon_minitimeMer 21 Jan - 16:28

    C'était fou à quel point les deux jeunes gens se connaissaient bien. Oui, car, par un léger sourire dans le clair de lune, le petit paresseux avait donné son accord au grand coureur, à son plus grand plaisir, il allait pouvoir manger. Laël sourit quand Maxim exposa son butin à l'air pur. Une dizaine de petits cookies aux formes irrégulières dont des pépites de chocolats sortaient par-ci et par là. Une fumée douce et claire s'en émanait et, son odeur n'en était pas moins alléchante. Rien n'était meilleur qu'un cookie chaud. Enfin, si, mais je ne ferais pas abstraction de cette chose. Certes, rien n'était meilleur qu'un cookie chaud, mais le problème était là, il était chaud. Combien de fois Laël s'était brulé en se précipitant sur un plat sorti du four ? Il ne pourrait vous le dire, car le jeune bleu et argent avait arrêté de compter quand le fameux chiffre avait dépassé les trois chiffres. Ah, dur vie. Mais cette remarque et cette analyse ne sembla point fait par le poussin, qui était pourtant moins gourmand que l'aigle et, pourtant, il se précipita sur un des fameux gâteaux synonyme de pépites et il se brûla, retirant sa main comme ci cette dernière avait été attaquée par un chien enragé et, le biscuit tomba dans l'étendue sombre du lac, Laël étouffait un gémissement alors que son ami jurait la bouche ouverte. Mais le cookie, il irait ou ? Il finirait mangé par un être de l'eau ? Par un poisson ? Par la chose qui rôdait dans le lac ? Ou bien il finirait tranquillement sa descente, pour ensuite toucher le fond et se désintégré peu à peu, ne laissant place qu'à des miettes puis qu'à des particules ? Ah, les mystères de la nature. Les croyances et les préjugés des hommes. Cependant, le poussin le ramena sur la terre ferme, en évoquant une petite phrase, ce qui fit détacher l'infinité sombre du lac des yeux de Laël pour qu'il le ramène sur son camarade, ce dernier ayant quelques peu une mine gênée.

    ___« Attention, ils sont chaud. »


    Laël se contenta de sourire, comme à ses innombrables habitudes. Si tu parles trop, tu n'auras plus de salive pour plus tard ! C'est ce que lui disait inlassablement sa mère, dès que le minuscule Laël se lançait dans un récit, pourtant, quand vous êtes petit, c'est vous qui attendez pendant des heures votre mère car elle reste coincé au téléphone pour parler de la dernière tendance, c'est votre mère qui reste jusqu'à des heures déraisonnables chez les amis, oui, c'est votre mère qui ne devrait plus avoir de salive. Et pourtant, ces petites phrases là marchent. Les jeunes et leurs innocences, cela été tellement attachant. Maxim l'était encore lui, innocent, il avait cette chance que tout le monde perds en grandissant, cette chance de rester émerveillé devant le spectacle de la vie, cette chance de ne pas se rendre compte, de pouvoir repousser toute responsabilité d'un seul mot. Oui, cette chance de rester simple, de rester soi. Maxim avait de la chance et, pour toute consolation, Laël pris un cookie. Triste, mais extrêmement suffisant pour le jeune homme studieux dont une de ses seules préocupations était son estomac. Il croqua légèrement dans la pâte ovale et rugueuse, laissant une petite chaleur chatouiller son palais, les arômes fondant se diluant lentement sur ses papilles, le chocolat complétant avec efficacité l'enchantement que procurait ce simple petit gâteau. Ne parlons pas de la délicieuse descente dans l'oesophage et de l'arrivée dans l'estomac, car là n'est pas le sujet, car, encore une fois Maxim parla. A vrai dire, Maxim parlai beaucoup. Il aurait pu se taire, il aurait pu sourire et faire comme Laël, observer les étoiles, commencer à les connaître par coeur, les courtiser, leur plaire et avoir droit de rester à leur côté tout en restant élégant. Je suis le partisan des étoiles. Ce titre, Laël avait mis du temps à l'obtenir et il ne comptait pas le perdre, mais ces petites dames le pardonneront bien s'il dialogue avec son ami, car les étoiles sont loin d'êtres elles-mêmes silencieuses et, ce soir, reine la lune semblai bien généreuse. Alors oui, Laël pouvait se permettre d'entamer une discussion avec Maxim, surtout que les sujets que lançai ce dernier se révélait toujours sympathique à développer.

    ___« Ne me dis pas que tu deviens insomniaque maintenant ! Quand est-ce que tu vas dormir ? »


    Laël ouvrit légèrement les yeux. Il n'avait pas vraiment l'habitude de débattre sur lui-même, il se prenait pour une énigme impossible à résoudre, vivant au grée d'habitude et d'envie, orchestrant avec perfection monotonie et son inverse et mariant avec soin activité et paresse, cette dernière étant quand même moins prononcé que chez son compagnon jaune et bronze. Laël n'était pas intéressant, surtout pas pour lui, alors, pourquoi pas pour les autres ? Cependant, le bleu assembla les questions de Maxim et tenta d'y répondre, du moins intérieurement. Devenir insomniaque ? Non. Non, il ne le deviendrait pas, pour bonne raison que n'importe qui aurait besoin de dormir et, qu'il n'avait tout simplement pas envie de s'écrouler de sommeil en cours ou encore dans un couloir remplie de monde. Que penseraient les gens s'il trébuchait sur quelques endormi sur son sac ? Eh bien, justement, on ne sait pas. Et Laël n'aimait pas l'inconnu. L'inconnue que provoquait les autres, l'inconnue qu'était les autres. Lui qui serait parti la tête la première dans une pièce noire s'il y aurait senti n'importe quel parfum culinaire. Une énigme. Quand à la deuxième question, elle ne pouvait venir que de Maxim. Elementaire, mon cher Lotrhingen, élémentaire. Il dormirait en ce début de mâtiné, la nuit n'était pas encore finie. Et elle était loin de l'être, car, en ce lieu enchanté qu'était Poudlard, le temps semblait s'adapter, il savait passer vite en situation embarrassante et, laissait la chance qu'on le savoure dans des moments méritoire. Prenez ce moment même. Il ne s'était passé à peine quelques minutes depuis que le poussin jaune était arrivé, à peine. A se demander si le château arrivait à contrôler le temps. Mais la question n'avait pas étonné Laël, non, loin de là, car, pour Maxim, dormir était une passion. Le commentateur pouvait se vanter d'être amoureux de l'être suprême qu'était Morphée et, vu le sourire ébahie dont il était muni dans ses rêves, le dieux Grec devait bien récompanser ses serviteurs les plus assidus et les plus méritants. Maxim devait être au premier rang de l'élite, sans aucun doute.
    ___« Disons simplement que j'avais envie de courir et que les étoiles étaient tellement belle que je n'ai pus m'empêcher de rester à les regarder. Pardon, je rectifie, j'avais besoin de courir. J'en ai sauté le repas, c'est pour te dire. »

    Oui, c'était pour dire, car, quand Laël osait ne pas aller remplir son petit ventre, c'est que cela était une affaire d'état, ou une chose tout aussi importante.
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Maxim Lothringen

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MessageSujet: Re: Insomnies factices, les vices sévissent. [M.L]   Insomnies factices, les vices sévissent. [M.L] Icon_minitimeMer 21 Jan - 17:15

    Mais comment pouvait-on avoir besoin de courir ? Ce n’était pas normal, certes on a tous des jambes qu’il faut entretenir mais cela relève plus d’une corvée qu’autre chose, non ? Mais apparemment ces pensées n’étaient pas partagées par les deux compères tous deux parfait opposés quand il était question de vitalité. On n’aurait pu demander au poussin de faire telle ou telle chose fatigante avec enthousiasme, c’était impossible pour lui. Parler, rire, ou autre, voilà bien des activités bien moins fatigantes pour lui et qu’il faisait avec joie. Le bleu et or, lui, préférait courir que parler. Incompréhensible. Si incompréhensible, que cela faisait bien longtemps que le jaune et noir avait abandonné de se poser tant de questions à ce sujet. Il n’avait pas l’intention de perdre encore de l’énergie pour au final ne rien saisir. Maxim ne s’imaginait vraiment pas courir pour le plaisir : déjà, il se serait endormi debout, et puis il aurait fini à l’infirmerie si maladroit est il avec peut-être quelques camarades blessés eux aussi par sa faute pour lui tenir compagnie. A croire que sa maladresse et sa paresse avaient fait un pacte à sa naissance, ne le brisant sous aucun prétexte. Pourtant, si tel il n’avait été, il aurait probablement tout donné pour partager tous ces moments de sueur avec Laël. Mais pour l’instant, il préférait profiter d’un instant de tranquillité avec un estomac sur pattes. Qu’avait-il dit d’ailleurs ? Qu’il avait sauté un repas ? Impensable ! Jamais ce cher Lala ne viendrait contenter son ventre à la Grande Salle même s’il aimait tout autant courir. Souvent, c’était les gargouillements de son ventre qui le portait et non pas ses jambes. Etrange … Maxim pensait assez bien son ami, mais apparemment pas suffisamment. A moins que ce ne soit qu’une exception, et là, cela l’inquiétait. Qu’est ce qui pouvait bien empêcher le bleu et argent d’aller se nourrir convenablement ? A sa connaissance rien. Il devait donc retirer réponse à la première personne concernée.

      « Sauter le repas ? C’est possible ça ? »


    Maxim avait laissé sa mine angoissée pour mettre en place une expression amusée. Il ne voulait pas apparaître non plus comme une mère qui s’inquiète du moindre fait et gestes de son enfant, pourtant, il ne pouvait nier que sa curiosité et son inquiétude avaient été piquées par ce détail dont peut-être personne n’aurait connu l’importance. Cependant, il se pouvait qu’il s’en fasse pour pas grand-chose, c’est pourquoi il préférait ne pas montrer la multitude de ses sentiments. Voyant que son ami ne semblait pas se brûler en attrapant un biscuit, il fit de même et l’enfourna tout entier dans sa bouche. Il avait donc la bouche pleine, ce qui permit au silence de revenir. C’était un silence apaisant, un silence réunissant si bien les bruits de la nature et la respiration des deux jeunes hommes. Le garçon était persuadé quand fermant les yeux il aurait pu replonger dans ses rêves doux et trahissant une utopie inatteignable loin de l’enfer de la vie. Il s’allongea alors, un gâteau en bouche, les jambes repliées, le petit paquet sur son ventre, pour pouvoir admirer la lune dans toute sa splendeur. C’était magnifique, le ciel brillait de mille feus. Il trouvait presque que les cours de Miss Owens, sur la divination, salissait dans de splendeur quand elle parlait de chercher son avenir dans les étoiles. Ce n’était pas son avenir qu’il fallait chercher dans cette infinie, mais il suffisait simplement de contempler religieusement et avec émerveillement l’étendue pour se rendre compte que son avenir ne serait jamais aussi beau. Maxim n’était pas pessimiste, ni très réaliste mais la nuit l’avait toujours intimidé. Mais à côté de son ami, les petites perles de lumière lui paraissaient bien plus accueillantes comme berçant leur amitié et intimité d’un regard protecteur. Oui, il aurait pu dormir mais il se contenta d’admirer en silence attendant les explications de Laël, si explications il comptait donner. Il ne manquait plus qu’une étoile filante, et l’innocent aurait fait comme vœu celui de savoir pour pouvoir l’aider si possible. Après tout, Lala avait toujours été là, à lui aussi d’être enfin là pour lui. Une amitié se vit à deux, et chacun doit faire tout son possible pour l’autre. Le poussin n’hésiterait jamais à tout donner pour son ami.
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MessageSujet: Re: Insomnies factices, les vices sévissent. [M.L]   Insomnies factices, les vices sévissent. [M.L] Icon_minitimeSam 24 Jan - 1:56



    « Sauter le repas ? C'est possible ça ? »

    Et le poussin afficha une mine angoissée. Si c'était possible ? Il en avait la preuve vivante devant lui. Le poussin arrivai bien à dormir deux fois plus qu'un humain normale et Laël ne posai pas de questions. Non, Laël ne posai jamais de question inutile. Son ami, au bout de quelques instants, enleva son masque de Scapin pour s'allonger et contempler les étoiles, un biscuit dans la bouche, alors que Laël attrapa furtivement une des gourmandises des anges et de la savourer doucement. Le regard de Maxim sembla se perdre dans les étoiles. Penser. Oui, les gens ne pouvaient s'empêcher de penser, d'être pressé et pourtant, il semblait à Laël, que, quelques fois, il arrivai à faire taire cette petite voix qui résonne inlassablement dans sa tête. C'était simple, mais, pourtant, les gens autour de lui s'agitait et n'arrêtait pas de penser. C'est ce que difériencait Laël des gens. Les gens étaient des philosophes, Laël était un rêveur. Par cette simple distinction, n'importe qui aurait pris ses affaires et serait parti explorer le monde grâce à la différence qu'il avait avec les gens. Mias Laël ne le faisait pas, car, au fond de lui, comme de tous les autres, il était condamné à penser et à débattre avec sa conscience. Triste destin pour un si joyeux adolescent, décidément. Un condamné. C'était de famille, il faut croire et peut-être qu'il deviendra comme son père, une ordure de la plus pure espèce dont on n'arrive pas à se débarrasser. Cette pensée fit sourire doucement Laël alors qu'il attrapait doucement un autre cookies sur le diaphragme gonflant de Maxim. Laël n'avait jamais eu de père, pour la bonne raison qu'il n'avait connu qu'une armoire à glace tatoué, souvent d'affreux bleu sur le visage pour cause d'une bagarre générale et tout cela derrière une glace, avec comme tout contact un téléphone noir. Le personnage était grossier en lui-même, mais essayait malgré son éducation et son vocabulaire d'être doux avec son fils. Ironie du sort, sa femme et la mère de Laël, était semblable à une petite biche perdu dans la forêt. Laël était habitué à l'inexplicable et l'improbable. Il était un sorcier. Et il avait plaqué tous ses principes, toutes ces années ou il avait mis en place une de ces morales que l'on qualifies d'indestructible. Et la lune était belle, affreusement belle. Comme celle de France. Oui, c'était cela. La France. Ce grand pays plein de charme lui manquait. Nous étions déjà en janvier et, alors qu'il aurait pu profiter pleinement de son ancien village, de ses anciens amis, de son ancien lui, Laël était resté à Poudlard puis était rentré chez lui pour faire la fête et aider sa mère pour son entreprise. Laël avait un trou dans le coeur. Un de ses trous béant qui s'agrandit au fil du temps. Un de ces trous que l'on ne soigne pas, car si Poudlard était sa deuxième maison, la France était sa première et elle lui manquait, affreusement. Mais comment expliquer cela au petit poussin encore perdu dans l'immensité des étoiles ? Comment essayer de lui faire ressentir ce qu'il n'a surement jamais connu ? Pour une fois que Laël ne savait pas quelques choses, il serait temps que vous en profitiez. Il se prenait la lèvre supérieure et tentait de s'arracher le petit lobe qui marquait le milieu du petit boudin rose ou alors quelques fraguements de peau qui dépassaient par-ci par là à cause des gerçures de sa lèvre inférieure et ses yeux étaient perdu dans un point invisible de l'horizon. Laël reprit pensivement un cookie et l'avala sans vraiment penser à mâcher, avant de réussir à articuler d'une voix pâteuse mais contenté quelques mots qui résonnèrent dans la nuit.

    « Je crois que la France me manque. Qu'il me manque. Que je me manque. La lune est magnifique et les conséquences sont là Maxim, je me rappelle de moi, de nous. De nos jours heureux. Je pourrais te dire depuis combien de temps je n'ai plus revu mon village, depuis combien de temps je ressens ce manque. J'en ai sauté un repas. »

    Bien sûr, Maxim ne pouvait savoir qu'il ne désignait qu'une seule personne et pas une bande de super copain. Que nous ne signifiait pas cette bande de super copains, mais eux deux, eux deux qui avaient réussi à tenir une relation à longue distance. Les points de vue évolue, mais les gens non. Et là était une grosse partie du problème. Le monde était rose, le monde était beau, le monde était gentil. Mais le monde a changé, le monde est donc un point de vue. Un mauvais point de vue. Maxim était un exemple à suivre, un futur roi à vénérer, un prince de la libération de la race humaine, celui qui savait voir le bon côté et rechigner le mauvais. Un jour, Maxim refera le monde, s'il arrive à en trouver l'énergie. Que de potentiel gâché à cause de certain pêché. C'était cela d'être un philosophe, au fond, de débattre sur tout, de trouver nos pensées tellement réel et sinistre à en devenir dépressive, à telle point que la remémoration de certain souvenir vous en fassent pleurer. Laël ne pleurait pas. C'était l'épaule des gens, le roc incassable qui ne cassait pas. Sauf qu'on avait trouvé la faille introuvable et qu'on avait commencé à l'ouvrir avec un écarteur solide et affreusement grand. Un trou béant. Et Laël se noyait dans ses songes et ne trouvais personne pour l'en sortir. Et il avait perdu sa bouée de secours en admettant la soumission. N'importe qui se serait detesté et, qui sait, serait partie ou aurait tenté de mettre fin à ses jours. Mais le bleu et argent préférait subire, faire semblant, jouer sur les apparences. Laël n'était pas que philosophe, finalement, il avait hérité d'un peu de son père, il était maso et personne ne pourra revendiquer que cela le gênerait. De plus, une mise à nu le laisserai peut-être se reposer, qui sait ?

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MessageSujet: Re: Insomnies factices, les vices sévissent. [M.L]   Insomnies factices, les vices sévissent. [M.L] Icon_minitimeSam 24 Jan - 2:31

    Maxim était sot, paresseux et de plus il s’acceptait ainsi. Oui, il acceptait tout sauf une chose : son passé. Certains souvenirs pourtant n’étaient pas dénués de bonheur mais ils étaient tous obscurcis par une ombre des plus effrayantes et pour lui, des plus détestables. Sa mère. Les paroles mélancoliques du bleu et argent firent remonter à la surface ces pensées qu’il essayait en vain de chasser. Il les chassait en dormant, il les chassait en allant à l’infirmerie. C’était comme si tout son caractère, autant sa maladresse que sa paresse, s’était adaptés pour lui permettre de ne plus songer à cette personne. Mais malheureusement, ainsi couché dans l’herbe, n’ayant pas à développer sa science, ni à s’empêcher de bailler, il se retrouvait à rien faire, dans un état « normal », un état qui lui empêchait toute solution de replis. Il ne pouvait plus se cacher, il était exposé tout entier. Mais Laël était là, avec lui si proche il ne pouvait penser aussi négativement. Après tout, tout ça était bien loin derrière lui, non ? Maintenant, si bien enterrée elle était, ce poison, cette mère, ne pouvait plus venir gâcher son enfance. Car peut-être bien se trouvait il toujours enfance n’ayant pu jamais la finir. C’était pitoyable, pathétique. A force de devenir ce garçon empli d’idées si sombres, il ne pourrait même plus sourire de son sourire franc, de ce sourire qui ne le quittait jamais. Car oui, il souriait. Il souriait aux étoiles, à la vie, à son ami. Mais quel égoïste faisait-il ! C’était justement de son ami qu’il devait s’inquiéter. Lui aussi, le roc, celui qui paraissait sans souci, celui qui paraissait toujours de bonne humeur, semblait avoir des raisons pour sauter un repas. Et quelles raisons … Les mots du jeune homme n’étaient pas dits à un sourd, et bien que la réaction mit du temps à arriver, c’était pour raison d’une réflexion assidue – dans la mesure du possible vu l’heure tardive qui embrumait son cerveaux – qui n’aboutit qu’à plus de douleur cachée.

    Le mal du pays … Avait il connu ça un jour ? Non, probablement jamais. D’un coup, le poussin se rendit compte qu’il n’avait aucune attache hors mis Poudlard. Sa vie se résumait à ce lieu, aux rencontres inoubliables qu’il y avait faites. C’était le seul endroit où il pouvait être insouciant, le seul endroit où il put enfin être cet enfant, aimé et choyé. C’était peut-être ridicule, mais même si les cours ne le passionnaient en rien, tout cela, si du jour au lendemain le quittait, lui manqueraient affreusement. Alors que Lala, lui, avait la France … Même si ses lèvres lui brûlaient de déverser le flot de ses pensées, extérioriser toutes ses angoisses ses peines, il nia sa douleur ne voulant en aucun cas alourdir l’atmosphère bien que celle-ci le soit déjà face à son silence prolongé. Lui qui aimait tant parler, c’était tu. Mais pourquoi aurait il ouvert ses fines lèvres ? Qu’aurait il pu répondre à la mélancolie de son ami ? Il n’avait pas les mots. Quelques parts il s’en voulait de ne pouvoir satisfaire son ami de sa seule présence, quelque part il enviait la France, et ce lui, et ce nous d’être si important. D’ailleurs qui étaient-ils ? Il ne pouvait poser la question, il ne pouvait se montrer si curieux. Car lui-même ne parlerait jamais de sa vie antérieure. Non, jamais Lala ne devrait savoir. C’était probablement sa seule honte. Peut-être n’aurait ce du pas être une honte, mais pour lui si. Soit, il ne devait y penser maintenant, Lala semblait avoir besoin d’affection et d’attention, sûrement pas que quelqu’un se mette en pleures. Il se sentait affreusement gêné de ne savoir comment réagir, n’ayant pas l’habitude de voir un soupçon de malheur chez quelqu’un qui paraissait si heureux. Et puis, les mots ne suffisaient plus. Délaissant les étoiles, le petit poussin tourna la tête vers le bleu et argent, une autre étoile particulière pour lui, et lui lança un sourire. Un sourire peut-être indescriptible mais il espérait que Laël aurait compris que cela signifiait : je suis là pour toi, compatissant, et essayant un maximum de comprendre ta morosité. Oui, il aurait du lui dire tout cela, mais ces mots semblaient si plats, dénués de tout intérêt, tirés d’un feuilleton. Soit, un sourire était bien mieux. Pour une fois, il ne parla pas. Toujours le sourire aux lèvres, il tendit un autre gâteau au gourmand, comme une preuve en plus qu’il était là lui aussi, autant que lui était là pour lui.

    Puis son regard rencontra à nouveau les étoiles, des étoiles bien moins brillantes que celle juste assise près de lui, mais celles du ciel lui permettaient de réfléchir. Autant dire qu’il en avait besoin. Sa tête allait bientôt exploser sous toutes ses pressions, des réflexions qui ne semblaient menés à rien. Car il ne connaissait pas tout de Lala, et cela le mit mal à l’aise. Jaloux, voilà plutôt le mot : quelqu’un dans le monde, sûrement en France, devait connaître le Serdaigle mieux que lui. Certes, possessif il l’était. Mais jamais, au grand jamais, il avait été jaloux. Enfin si, mais avec ses meilleurs amis, les gens qu’il appréciait particulièrement, ceux qui constituaient à eux seuls une sorte de famille pour lui. Ses amis proches s’étaient en gros son repair. Est-ce que Mister Oridor faisait partie d’eux ? Apparemment, pour son cœur oui. Mais lui n’avait même pas remarqué qu’il s’était tant attacher à lui. Son pincement au cœur était présent quand il repensait au « il », était ce un « il » au singulier ou au pluriel ? Etrange question, après tout l’aigle faisait ce qu’il voulait et avait bien le droit d’avoir des amis et ces amis avaient bien le droit de lui manqué non ? Puisque Lily lui manquait aussi parfois …

    Non ! Ne pas penser aux bons souvenirs, comme aux mauvais, éviter de finir en larmes devant son ami qui avait peut-être bien besoin de lui. Il ne devait, il devait se focaliser sur son ami, et ne pas partir dans des pensées qui l’avaient assailli plus tôt. Première chose pour oublier ses propres soucis, penser à ceux des autres, à ceux de l’autre. Qu’avait il dit déjà ? Se manquer soi même ? Etait ce possible ? Autant poser encore une fois la question à la personne concernée. Mais il faut choisir ses mots … Tournant sa langues sept fois dans sa bouche, il tourna à nouveau sa tête pour voir les réactions du visage de son interlocuteur lorsqu’il poserait enfin une question qu’il jugeait délicate.

      « Comment peut-on se manquer soi même Lala ? »


    Il avait utilisé ce diminutif comme pour adoucir le sujet, même si toute son attitude trahissait son sérieux et son inquiétude. Il ne pouvait pas cacher tous ces sentiments, après tout Lala avait bien le droit de savoir ce qu’il pensait, non ?


HS :: c'est plus long que d'habitude mais je me suis un peu perdue dans les réflexions de Maxou xD J'espère que tu comprends un peu près >.<
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MessageSujet: Re: Insomnies factices, les vices sévissent. [M.L]   Insomnies factices, les vices sévissent. [M.L] Icon_minitimeDim 25 Jan - 17:30

    Maxim tendit un biscuit à Laël. Il compatissait, surement, mais aller savoir de quoi. Et puis il sourit. Encore de la compassion. Trop de compassion. N'importe qui aurait été heureux, n'importe qui l'aurait remercié, mais, au lieu de cela, Laël attrapa la nourriture et l'enfourna dans sa bouche en le mâchant rageusement. Il n'avait pas besoin de compassion. Il n'en aurait jamais besoin. Il n'était pas comme tous ces gens qui avaient besoin de se sentir soutenu. Non, c'était lui qui soutenait, c'était lui qui offrait la compassion. Il n'accepterait jamais le contraire. Il allait bien. Il souriait, il avait des amis, des souvenirs, une vie. Il avait réussi. N'importe quel homme était heureux et avait une belle vie sur Terre, ou, du moins, il pouvait s'en contenter. Oui, n'importe quel homme sur Terre pouvait vivre heureux s'il n'y avait pas ce magnifique sentiment qui nous empêchent de faire tant de choses, ce sentiment qui nous entravent et nous retiens et qui, parfois, nous enlève notre dernière souffle de vie. Mourir par amour. N'importe quel Don Juan prétentieux rêvait de cette consécration ultime, de cet acte débile. Laël ne comprenait pas les gens, il ne tournait pas rond, il allait à l'encontre de leur instinct, de leur survie, de leur monde. Oui, parce qu'au fond, personne ne voit le monde comme il est, sans scrupules et noir, tout le monde se cache derrière les sentiments, l'acte digne d'un faible ou d'un corrompu. Tout le monde avait peur, mais trop peu de gens affrontait cette réalité et devenait ce que n'importe qui était. Laël aurait pu débattre silencieusement pendant des heures sur ce sujet, mais une petite voix le rappela à la réalité, douce, sympathique. Maxim voulait savoir. Il était curieux, bien qu'il maquillait avec habilité ce défaut.

    « Comment peut-on se manquer soi-même Lala ? »

    Comment déstabiliser son adversaire. Maxim devait être redoutable au échec. L'ambition. C'était sûrment cela qui manquait au jaune et bronze, car dit ambition dit besoin et besoin dit énergie. Déduction simple mais logique. Comment Laël peut-il se manquer ? Pourtant, il était lui, il faisait ce qu'il avait toujours fait. Nous sommes ce que nous sommes grâce aux gens que l'on a rencontré, ils nous ont façonnés comme ils auraient façonnés une poupée de cire. Ils nous ont montré le chemin et, nous, comme des moutons, nous les suivont. Ce n'était pas à lui-même que Laël manquait, mais à un certain blond qui ne faisait que de lui envoyer des lettres des secours, des appels à l'aide muet, mais bien présent, sur le papier moldu rugueux. Laël se manquait dans la mesure ou il manquait à l'être le plus cher au monde à ses yeux, à sa moitié, à son double. Nous sommes faits l'un pour l'autre. C'est ce qu'ils s'étaient dit, un beau soir ou ils étaient ensembles. Laël avait fait un échange, un pacte pendant ses vacances. Il s'était totalement donné à la personne qu'il aime et l'autre en avait fait de même. Douce romance n'est-ce pas ? Peut-être étais-ce pour cela qu'il se manquait, parce qu'il ne s'appartenait plus et qu'il était encore en France, d'un certain côté, d'une certaine façon. Mais comment dire cela à Maxim ? Et si Laël n'avait tout simplement envie de révéler l'existence de cette personne ? Tout le monde a un squelette dans son placard, alors, avec tous les fouineurs qu'il y a, autant fermer le sien à double tours. Mais il y avait toujours la question d'éviter celle du poussin. Pourtant, Laël était fort à ce jeu d'habitude. Mais ce soir il n'avait pas envie. Il ne voulait pas détourner la conversation. Il ne voulait pas mentir. Mais il n'avait toujours pas envie de parler de lui.

    « En s'oubliant quelque part, ou peut-être en ne se trouvant jamais. Et toi Max, tu en es ou ? »

    Laël s'étonna lui-même de sa question alors qu'il s'allongeait doucement dans l'herbe, son dos rentrant peu à peu en contact avec les végétaux humides. Les étoiles étaient toujours aussi belle, même si le ciel se munissait de plus en plus d'un noir d'encre. Puis, il tourna la tête, regardant longuement Maxim, se demanda si ce dernier avait compris la question, ou, si, il aurait tout simplement le cran de le faire. Tout était une histoire de cran dans la vie. Pourvu que Maxim en ai hérité d'une quelconques personne...
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Maxim Lothringen

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MessageSujet: Re: Insomnies factices, les vices sévissent. [M.L]   Insomnies factices, les vices sévissent. [M.L] Icon_minitimeDim 25 Jan - 23:55


    Lala, mais que voulait il dire réellement ? Laisser une partie de soi même là-bas ? Mais pour quoi, pour qui ? Non, plutôt, à qui ? Peut-être était il crétin, peut-être innocent, insouciant, mais il comprenait en majeur partie ce que pouvait lui dire son ami. Il semblait y avoir tellement de choses cachées, des choses qu’il n’aurait sûrement jamais le plaisir de connaître, de savoir. Le pincement au cœur était toujours là, la situation n’était plus légère, tout ne se résumait plus par les étoiles, aussi simple soit la contemplation de l’étendue obscur. L’âme est bien trop compliquée, bien plus obscure que la nuit. Maxim avait peur, peur de toutes ses propres réflexions, de son sourire qui tentait de s’éclipser. Être fort, c’est bien plus facile dans l’ignorance du monde qui nous entourent et de la souffrance des vies qui y déambulent. Ne supportant plus le visage du jeune homme, il tourna son regard une nouvelle fois vers les petites lucioles, amies de la lune, en secouant la tête pour faire disparaître des pensées trop négatives. Non, Lala n’était pas disposé à lui raconter, lui non plus d’ailleurs ne songeait même pas à lui parler du manque d’amour de son enfance. Non pas que cela soit donnant donnant, mais le poussin n’avait pas envie d’exposer les blessures passées.

    Max, tu en es où ? Nulle part, en tout cas loin de ses idéaux. Les images d’une nuit lui revinrent précipitamment et ses dents furent cachées par ses lèvres qui ne formaient plus cette courbe joyeuse. Il s’était enfermé dans un flot de souvenirs, se noyant progressivement. Mais qu’avait il fait ? Il se rendait compte enfin des conséquences d’une seule et même nuit, d’un laissé allé qui n’aurait jamais du exister. Pourquoi ? Pourquoi seulement une question de Laël avait fait ressurgir des souffrances enfuies, qu’il avait soigneusement évitées. Il ne voulait pas pleurer, mais la réalité du sombre ciel, la fatalité du passé, les cachoteries de son ami, ne lui permirent pas de retenir plus longtemps les larmes. Elles tombèrent lentement, glissant sur sa joue silencieusement. Il ne savait pas quoi répondre à cette question, il ne savait pas où il en était. Il n’était nulle part. Le mélodrame de ses pensées l’aurait fait rire dans un passé plus heureux. Les cicatrices avaient laissées place aux écorchures. Aucunes lamentations ne s’échappaient de sa bouche, qu’un torrent de larmes se déversaient sur sa peau. Il ne pouvait décemment pas narrer cette étreinte charnelle qu’il avait eu avec un parfait inconnu. Pourtant, parler aurait pu étancher sa peine.

      « Tout va bien. »


    Une réponse sèche, contraire à l’humidité se propageant sur son visage. Mais le poussin ne voulait pas que l’on s’inquiète pour lui, chacun son chagrin … Pourtant, rien qu’une étreinte avec son ami, peut-être même une parole de réconfort lui aurait allégé le cœur. Mais il ne pouvait se jeter dans les bras du bleu et argent sans lui donner d’explication. Mais comment annoncer tout cela ? Lui qui semblait si heureux de vivre se trouver dans les ténèbres du chagrin, ces ténèbres qui l’avaient accueilli ce jour où une chaleur l’avait réconforté d’une bien étrange manière pour le faire revenir plus détruit qu’avant. Que penserait son Lala s’il lui disait tout naturellement qu’il avait trouvé refuge dans les bras d’un homme ? Comment réagirait-il ? Soupir. Ce qu’il pensait être une nuit agréable en compagnie des étoiles devenait un vrai cauchemar, semé de doute et de douleurs. Il regardait toujours les petites lumières éclairant la nuit en compagnie de la clarté de la lune. Il n’osait plus tourné son visage ravagé vers celui sûrement paisible de Laël. Car, oui, une des nombreuses qualités du Serdaigle était d’être calme à tout moment, dans toute situation, et il espérait au plus profond de lui que le bleu et argent serait fidèle à lui-même. Il espérait, comme toujours, mais ses espérances n’étaient pas toujours suivies par la marche funèbre du destin.

    Le silence revint après que la nuit ait répété dans un murmure les paroles du jaune et noir, pesant, lourd, entier et sans faille. Il ne devait pas raconter, mais il le pouvait. Ce qu’il ne pouvait pas, c’était gardé quelque chose pour lui, sous peine de voir disparaître toute son humeur si insouciante et joyeuse qui s’enfuyait maintenant à grandes enjambés. Essuyant maladroitement ses joues avec sa manche, d’un geste timide, il tourna la tête pour enfin rompre la glace. Il faisait une bêtise assurément, mais il ne pouvait pas garder de secret bien trop lourd à porter pour ses frêles épaules.

      « Lucjan. Je … enfin … Il m’a ouvert les bras et je … »


    Il ferma sa bouche précipitamment, ayant peur d’aggraver encore plus sa propre souffrance, honteux de pleurer alors que son malheur à lui était peut-être moins profond que celui de son vis-à-vis. Vis-à-vis qui semblait si proche, autant de son cœur que de lui physiquement. Allait-il rompre le lien avec ses idioties ?
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MessageSujet: Re: Insomnies factices, les vices sévissent. [M.L]   Insomnies factices, les vices sévissent. [M.L] Icon_minitimeMer 28 Jan - 0:54

    « Tout va bien. »

    La réponse était sèche. Fausse. Elle ne ressemblait pas à Maxim. Elle n'appartenait pas à Maxim. Le petit poussin avait un secret. De ceux duquel on a honte. De ceux duquel on ne veut pas que les autres sachent l'existence, de ceux qu'on veut garder enfoui pendant longtemps, qu'on ne veut pas ressortir. Cela était-il si terrible que cela ? Maxim aurait tuée quelqu'un ? Laël retint un sourire, avant de prendre un cookie. Pensée absurde, Maxim ne pourrai jamais tuer personne. Il n'en aurait pas la force, pas l'envie, pas l'ambition. Pas cette ambition, certainement pas, car, si l'on connaissait Maxim pour une chose, c'était bien par sa pureté. Le petit pouffsoufle encore vierge de toute empreinte. Ce que tout le monde pensaient et, par logique, croyaient. Le Serdaigle retournant sa tête vers les étoiles, son visage surement impassible, comme à son habitude. Aussi stupide que cela paraissait, Laël se chantait une chanson moldu dans sa tête et, il se retint parfaitement de la chuchoter. Il ne voulait pas que son ami le croit ailleurs, qu'il croit qu'il en avait rien à faire. Mais il l'avait dit non ? Tout va bien. Alors le bleu et argent ferma les yeux. Il ferma les yeux et commença à se laisser porter. Mais, cette fois, ce fut des sanglots qui lui fit rouvrirent les yeux précipitamment, et qui lui firent tourner la tête à s'en rompre les cervicales et, alors qu'il allait l'interpeller, le petit jaune et bronze balbutia une phrase, au milieu de plusieurs larmes, entre deux sanglots et trois reniflements.

    « Lucjan. Je... enfin... Il m'a ouvert les bras et je... »

    Et il ferma la bouche précipetamment, comme s'il avait peur de dire la suite. Laël émit un léger rire. C'était donc cela ? Parce que Maxim avait franchi une limite avec un homme qu'il était si patraque et immorale ces derniers temps ? Oui, Laël émit un leger rire et il se retint de ne pas laisser ce dernier retentirent à gosier ouvert sur tout le château, le Serdaigle était hôte de savoir, de politesse et de savoir vivre et, même si parfois Laël manquait de finesse, il savait se contenir. Souvent, les Anglais était des rustres, mais les Français eux, des vrais joyaux. Même si souvent, c'était le contraire.

    « J'en ai eu vent. Luke Jean. Un collectionneur. Ne t'en fait pas pour si peu Maxim. »

    Oui, de cette aventure, Laël en avait déjà entendu parler dans certains coins du château. Le petit Lothringen qui s'était fait « trouée les fesses par le drogué Lucjan ». Lucjan. Tellement dure à prononcer. Alors Laël l'appelait Luke Jean, car, s'il n'avait pas l'accent anglais, il avait encore moins le russe, ou le polonais, ni un quelconques autres. Je suis français, je parle français. C'était un peu l'esprit de Laël, sur le coup. Egoïste, certes, mais alors ? Les Anglais parle anglais non ? Mais Laël en revint bien vite aux étoiles. Elle était toujours aussi belle, aussi brillante et insignifiante au côté de la lune. Laël leva la main. Oui, carrément, dans un geste marginal, banale, comme si l'eut été en cours et qu'il avait la bonne réponse. Comme si, en face de lui, il revoyait une petite blondinette superficielle et atrocement mince. Laël levai la main, et, revoyant une scène complètement insolite devant lui.

    FLASH BACK.


    « - Salope.
    - Je peux savoir pourquoi ?
    - Tu as un piercing et tu viens de te faire un tatouage. C'est immoral.
    - Roh, décontrax, tu t'es bien fais passer pour mon père et tu m'as acheté de l'alcool, je peux me faire passer pour ta mère et t'avoir une autorisation parentale.
    - Et je n'ai que douze pauvres années ! »

    A cette constatation désepéré, la blondinette souriait. Julie. Une cousine, la cousine. Oui, Laël n'avait que douze pauvres petites années de droitures et elle treize grandes de déboires. Percés de partout, drogué des deux bras et colorez des cheveux comme des yeux, elle était insolite et se moquait de l'affreuse réalité des choses. Laël n'avait que douze ans et, par son vocabulaire et sa taille plutôt satisfaisante, été arriver à se faire passer pour un adulte d'une vingtaine d'année grâce à des habits trops grands et des petites échasses, ainsi que quelques minutes de maquillages. Il se surprenait lui-même et, à cette époque, n'avait toujours pas pris toute connaissance de ces pouvoirs. A vrai dire, la scène était simple, dans une rue de la capitale française et son amie affichait avec luxure et sans gêne un énorme pansement qui lui prenait toute l'omoplate. Voilà que maintenant, elle allait finir recousu de partout ! Le petit Laël sourit, avant de lever la main et de l'abattre avec violence dans le dos de sa cousine, un petit jeu, voir qui aurait le plus gros bleu à la fin de la semaine. Legèrement mazo, mais rien de grave. Seulement, au moment ou sa main toucha le dos de sa cousine, il ressentit une vive douleur dans son ventre.

    FIN FLASH BACK.


    Laël rouvrit les yeux, toussant gravement, se rendant compte qu'alors qu'il croyait rêver totalement, il venait de se mettre un violent coup dans l'estomac. Il se rendit bientôt compte que des petits yeux étaient rivés sur lui et, exprimant un sourire douloureux, il reprit la conversation comme si de rien n'était.

    « Tu sais Max, tu n'es pas le seul a avoir ce genre de relations... Je t'aurais bien servi un discours sur tout plein de sujet... Mais l'oxygène me manque... »

    C'était dans un souffle que le Serdaigle avait sorti ces phrases, alors qu'il s'allongeait doucement sur le ventre, espérant que l'eau et le contact de l'herbe douce calmerait la douleur de son ventre. Psychologique, tout était psychologique. Ne pas penser au mal et le mal ne pensera pas à vous.
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MessageSujet: Re: Insomnies factices, les vices sévissent. [M.L]   Insomnies factices, les vices sévissent. [M.L] Icon_minitimeMer 28 Jan - 1:32

    Maxim aurait du se rappeler du franc parlé de son ami, de sa liberté d’esprit. Après tout, s’il était ami avec lui, ce n’était probablement pas pour rien ? Mais il eut mal au cœur d’entendre le son d’un rire. Avait-il ri, lui, au mal du pays qu’il trouvait peut-être ridicule ne l’ayant jamais vécu ? Avait-il ri à l’incohérence du fait de se perdre soi même ? Non, il avait écouté, compatis dans son coin, essayant de son mieux de le soutenir. Et lui, il n’avait le droit qu’à un rire puis au silence. Mais il acceptait, il ne pouvait rien dire. Il était de ces gens qui ont tellement connu la douleur, la méchanceté, qu’ils l’évitent comme la peste, la laissent couler comme de l’eau sur leurs âmes déjà à mille reprise bafouée. Pourtant, Laël n’était pas sa mère et son comportement le blessa plus qu’il ne le devrait. Peut-être bien prenait-il ça bien trop à cœur, sûrement même. Mais les larmes, la douleur, la honte, petit mélange qui déstabilisait, bouleversait, empêchant le cerveau de parfaitement raisonner. Il n’avait même plus la force d’essuyer ses pleures, il aurait préféré que Lala se contente d’un geste plutôt que de paroles, qu’il soit fidèle au silence pour une fois. Mais à croire que le ciel fait toujours l’inverse de nos envies …

      « Tu sais Max, tu n'es pas le seul à avoir ce genre de relations... Je t'aurais bien servi un discours sur tout plein de sujet... Mais l'oxygène me manque... »


    Tout à ses réflexions, le poussin n’avait même pas fait attention au geste de son interlocuteur. Etait-ce vraiment une question de relation ? Un peu, mais il n’y avait pas que ça. Le fait aussi de l’avoir fait avec un inconnu, pour de mauvaise raison, n’ajoutait-il pas plus de méfaits à la chose ? Si, assurément. Alors oui, le rire de Laël ne lui avait fait aucun bien, aucun soulagement, car même si le jeune homme semblait bien prendre la nouvelle il n’avait pas vu toute la profondeur du gouffre, ne s’était même pas posé la question. Aussi bizarre soit il, Maxim ne lui en voulut qu’un bref instant. Il ne savait pas, ne pouvait pas savoir car il ne lui en avait jamais parlé. Et puis, le bleu et argent avait peut-être raison : ce n’était qu’une relation comme plein d’autres jeunes de son âge pouvaient avoir, aussi peut-être fallait il qu’il arrête de pleurer à ce sujet. Même s’il ne pleurait pas que pour ça … Soit, il devait expliquer le pourquoi de tant de larmes pour une raison qui semblait être si minime pour certains. Alors, le jaune et noir se rendit compte enfin de sa peur. Peur ? Mais peur de quoi ? Peur, tout simplement, peur de ce changement qui lui faisait renoncer en partie à son monde d’innocence qu’il s’était créé, tel un enfant dans un cocon. Il était tant d’en sortir, pourtant le soleil paraissait trop éblouissant, les visages respirant la méchanceté, et beaucoup de personnes bien trop peu fiables. Il était tant de grandir …

      « Ce genre de relation … Même avec un inconnu, juste parce qu’on ne se sentait pas bien, qu’on pensait à un passé à jamais révolu ? »


    Le vilain petit canard devait vider son sac pour tenter d’approcher l’âge du grand cygne. Arriverait-il à obtenir tant de grâce et d’assurance ? Il avait en tout cas besoin d’amis pour cela, sûrement pas de pensées négatives ou encore de relation comme appelait cela si bien son aigle. D’un reverre de manche, il s’essuya en grande partie l’humidité englobant son visage pour ensuite enfuir un biscuit dans sa bouche. Autant faire ça bien, maintenant qu’il était dans le pathétique. Manger pour oublier, geste théâtrale pour s’essuyer les yeux. Dans une autre vie, il devait être acteur pour les feuilletons. Léger soupir. Il prit le précieux paquet logeant sur son ventre pour le mettre sur celui de Lala. Ne réfléchissant pas, pour ne pas sombrer une fois de plus dans la tristesse qu’il l’environnait encore, il posa, sans crier garde, sa tête sur la poitrine du beau brin. Après tout, si Lala ne voulait pas le réconforter, Maxim allait quémander, ou tout simplement se réconforter lui-même sans demander aucun avis.

      « Pourquoi as-tu ri ? »
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MessageSujet: Re: Insomnies factices, les vices sévissent. [M.L]   Insomnies factices, les vices sévissent. [M.L] Icon_minitimeMer 28 Jan - 18:37

    « Ce genre de relations... Même avec un inconnu, juste parce qu'on ne se sentait pas bien, qu'on pensait à un passé jamais révolu ? »

    Laël ne dit rien. Il resta de marbre. A vrai dire, il ne savait pas quoi dire. Il n'avait rien à dire. C'était juste que le poussin ne s'y connaissait pas, qu'il se posait des questions, qu'il croyait avoir fait à mal. Loin de là. Tout était loin de là, rien n'était près d'ici, même pas cette petite sauterelle qui chatouillait les cheveux du brin. Il aurait pu être prétentieux, il aurait pu être puéril ou collectionneur, il aurait pu avoir tous ces défauts en lui qui l'aurait rendus detestable et il aurait pu faire tous les actes qui impliquaient ces trais de caractère. Laël aurait pu être superficielle, mais il ne l'était plus, il ne l'était pas. Il se remit sur son dos, contemplant le ciel avec avidité. Penser à autres choses. C'est ce qu'il avait en tête. C'était sans compter sur Maxim, qui, comme pour éveiller l'estomac du bleu et argent, posa le paquet tant convoité rempli de friandises. Laël, bien sûr, en attrapa un et, avant de se rendre compte qu'il restait quelques précieux, il jeta ce dernier dans le lac. Il ne voulait plus manger et, même s'il avait eu quelques réticences dans son geste, il ne le regretta pas. Il essuya doucement son front, enlevant d'un geste léger la rosée du prochain matin qui s'y déposait avec délicatesse. Et c'est à ce moment que le petit jaunet et bronze se dépêcha de se caler sa petite tête sur le torse du coureur. Ce dernier se crispa quelques instants, avant que l'enfant inoffensif ne parle d'une petite voix craintive.

    « Pourquoi as-tu ri ? »
    « Parce que tu as de la chance. Peut-être aussi parce que je t'envie d'avoir des problèmes aussi éphémères. Au fond, tu t'en sors mieux que moi Maxim. »

    Laël sourit et, d'un geste machinale, son diaphragme se remit à se soulever et à retomber doucement au rythme de la paisible respiration du bleu et, d'une main, il caressait doucement la chevelure du petit poussin. Blonde. Mais, malheureusement, ils étaient courts et, peut-être un peu sec. Laël sourit. En ce moment, il aurait voulu sentir entre ses doigts de longs cheveux couleur de blé, affreusement doux et léger et qui par son odeur, rappelait étrangement l'atmosphère brumeuse des lacs d'Ecosses, mais, au lieu de cela, Laël sentait en ce moment même un parfum de pomme synthétique, agréable, mais quand même, se contenter d'un Herbal Essance... Le narrateur ne vous dira rien, car, en ce moment, Laël n'avait rien qu'une image fixe, souriante et illuminante dans sa tête. Mais ce ne fus qu'au bout de quelques minutes qu'il rouvrit ses yeux, stoppant machinalement son geste. Maxim n'était pas son chat, encore moins sa petite amie, alors, pourquoi lui montrai-t-il tant d'affection ? Laël n'agissait pas comme Laël. Il repoussa légèrement Maxim avant de se lever et, dans un sourire bref, montrer l'horizon, à l'ouest ou l'est, il ne savait plus très bien et de sortir une phrase d'une voie précipitée, chevronnée. Il en aurait déçu tout le petit peuple qui le regardait, s'il avait été présent.

    « Max, regarde, l'aube approche, je ne voudrais pas que tu loupes Morphée non plus. »

    C'est à se demander s'il allait bien. Cependant, il tendit la main à son ami et, quiconque aurait regardé dans la direction qu'avait montré le doigt du bleu, ou même l'autre, c'était le noir, la fin, les ténèbres. L'aube ne serait là que dans quelques heures et, si Laël voulait mettre les points sur les i, alors qu'il n'en avait pas le besoin, ce qu'il laissait derrière lui, c'était l'interrogation. Un vide total, sur lui, sur son passé, sur son oubli.
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MessageSujet: Re: Insomnies factices, les vices sévissent. [M.L]   Insomnies factices, les vices sévissent. [M.L] Icon_minitimeMer 28 Jan - 19:05

    Maxim était perdu, mais qui ne l’aurait pas été. Il avait senti avec douceur une main se posait sur ses cheveux pour les caresser. Il avait apprécié même si le geste était probablement mécanique. Et l’instant d’après, comme si rien de tout ça ne devait exister, le torse qui lui servait de coussin et de réconfort se mit à se mouvoir pour disparaître de sous sa tête. Il était sonné, sortant d’une agréable sensation pour en revenir à la réalité si promptement qu’il en fut tout d’abord paralysé. Il était si bien, n’avait il pas le droit à être heureux plus longtemps ? La sensation de douceur s’était envolée bien haut, bien loin. Maxou n’avait pas vraiment écouté les précédentes paroles de son ami, comme endormi envouté, mais celle qui suivirent se réveille ne lui plurent par du tout.

      « Max, regarde, l'aube approche, je ne voudrais pas que tu loupes Morphée non plus. »

    L’aube ? Mais de qui se moquait-il ?! Il n’y avait que la nuit noire dans toute sa splendeur, il n’y avait aucune trace de lumière qui annoncerait l’aube prochaine ! Comment pouvait-il dire ça … Peut-être n’était il pas le bienvenue finalement … Peut-être que ses propres problèmes n’avaient rien à faire avec ceux du brun, il devait donc se taire et garder ses tracas pour lui. Très bien, il le saurait à partir de maintenant. Plus jamais, puisque Lala ne le voulait pas, il ne raconterait des choses qui semblaient futiles. Lui qui pensait pouvoir se confier au moins à lui … Bon, maintenant il n’avait plus qu’à trouver un stylo et se remettre à l’écriture de son journal intime. Il était profondément blessé, bien plus que lors du rire de Laël. Il se sentait délaissé, face à lui-même et à l’obscurité de ses soucis. Il devait faire face à cela tout seul à partir de maintenant. Il ignora la main tendue vers lui pour l’aider à se relever, et se leva – difficilement certes – mais seul de son siège de verdure. Il frotta son fessier pour en faire tomber des brindilles, pour ensuite planté son regard océan dans celui de Lala. Il était en colère, il ne voulait pas être traité ainsi.

      « Tu as raison, je vais aller me recoucher. »


    Sa voix avait été froide, le vent qui vint les voir fut d’une même onde glaciale. Il n’avait jamais agi ainsi avec son ami, il s’était sûrement laissé emporter par la colère d’un tel abandon. Il avait peut-être même mal compris le geste de son interlocuteur. Mais il était las de devoir comprendre, las de paraître trop gentil, de se laisser faire. Il n’était en rien une chose, il avait déjà assez subi pour encaisser plus auprès d’un être cher. Même s’il avait annoncé le besoin d’aller dormir, Morphée devrait attendre longtemps avant sa venue, bien trop de chose l’accaparait, et la tristesse compliquait le sommeil. Même le pire des paresseux ne pouvait se laisser porter par les rêves quand sa tête était emplie de cauchemars. Un pas, puis un autre, il ne savait pas s’il devait réellement tourné le dos au bleu et argent. Après tout, la rencontre s’était bien commencée, la fin devait l’être aussi. Mais il ne savait pas comment pardonner son ami, bloqué dans l’intense impression d’être abandonné. Le torrent de larmes qui s’était asséché depuis peu, repris de son activité, bouleversant encore plus les décisions déjà brumeuse du poussin. Il était bien trop innocent pour comprendre et agir avec raison. Telle situation le dépassait. La simplicité qu’il chérissait s’en était allée pour laisser place à l’incompréhension. Il tourna finalement les talons, bien trop triste, incapable de faire face plus longtemps. Lily était là, elle avait fini de siroter son lait, voyant la souffrance palpable de son maître elle se frotta à sa cheville. Aussi étrange soit il, le cher Maxou n’avait aucune envie de partir, alors il se baissa pour caresser la chatte, attendant une réaction du jeune homme resté derrière lui. Il espérait une réaction, aussi minime soit elle. Peut-être avec un peu de change, Laël le retiendrait. Non, il ne pouvait espérer autant, mais il restait dos à son ami.

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MessageSujet: Re: Insomnies factices, les vices sévissent. [M.L]   Insomnies factices, les vices sévissent. [M.L] Icon_minitimeJeu 29 Jan - 21:59

    Le jeune pouffsoufle semblai véxé et distant, tout à coup. Cela lui avait pris à l'instant et, c'était compréhensible, vu le geste offensant du bleu. A cet effet, le poussin ignora la main tendue en aide et se releva de ses propres moyens, non sans difficulté. Son fessier tremper et recouvert et de brindilles fut bientôt secoués avec énergie, pour ne laisser place qu'à une infime trace verte. Face à une pierre glaciale, autant regarder ses fesses un cours instant. Le jaune, qui, au bout de quelques instants, arriva à se caler sur ses pieds, pleurait abondamment. Il l'avait mal pris. Beaucoup trop mal, et, Laël voyait là une réaction qu'il n'attendait pas, une réaction qu'on pouvait qualifier d'inattendu. Le jaune et bronze, lui, ne trouva qu'à faire une chose des plus puéril, des plus infantines, mais des plus adorables : bouder.

    « Tu as raison. Je vais aller me recoucher. »

    Et pourtant, il ne bougea pas, pas d'un poil, pas d'un centimètre et, encore moins de mètres. L'on aurait dit que la seule force qu'il arriva à trouver était de se retourner, simplement, regardant l'horizon, tournant le dos à son ami, laissant tout loisir à Laël d'admirer son tee-shirt. Que valait-il dire, que pouvait-on dire pour que la situation ne s'envenime d'avantage ? Laël ne savait rien. D'habitude, tout était simple, il n'avait rien à faire, tout venait seul. Il détestait ces moments de difficultés qu'un livre ou que le savoir ne pouvait résoudre. Ces moments ou l'on se savait impuissant et que l'on ne pouvait rien faire sans que cela s'aggrave. Ces moments que tout le monde déteste et, Laël ne bougeait pas. Il regardait et, pendant un cours moment, la chatte du jaune et bronze fit diversion, ronronnant à en réveiller un loir, se frottant aux jambes poilu et viril du jeune homme. Pendant un cours instant, Laël se demanda s'il n'allait pas plonger dans le lac pour récupérer les cookies qu'il y avait jetés sans réfléchir. Le bleu sourit, mais, la seule action qu'il fit, ce fut d'avancer vers son semblable et de l'enlacer doucement mais pourtant chaleureusement, avant de lui déposer une légère bise sur la joue et de lui souhaiter d'un chuchotis infime, comme l'aurait fait n'importe quelle mère ou père.

    « Bonne nuit, petit Max. Fais de beaux rêves. »

    Et après une légère étreinte, il se détacha de ce dernier, non pas pour se diriger vers le château mais, plutôt pour prendre un petit chemin sinueux qui menait vers une tour légèrement délabré d'ou s'échapper des milliers d'hullulement ou d'ou l'on apercevait plusieurs lueurs rondes et jaunes. La volière. Contre toute attente, Laël n'allait pas dormir, loin de là. Non, il allait passer sa nuit à écrire, rayer, chiffonner, griffonner, rouler en boule, jeter, perdre un tantinet son calme légendaire pour ensuite le reprendre et être satisfait. Laël allait, pendant la courte partie de la nuit qu'il restait, il allait simplement écrire les méandres de son âmes et le fil de ses songes à son plus fidèle ami. Lui-même.
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MessageSujet: Re: Insomnies factices, les vices sévissent. [M.L]   Insomnies factices, les vices sévissent. [M.L] Icon_minitimeJeu 29 Jan - 22:17

THE END
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