To see if I can catch a dream (S.K O'Flahertie)

Invité

« Bien fou qui peut dire qu'il a réussit à subtiliser un rêve.
Car il est impossible de pouvoir saisir au vol une pensée secrète, bien trop futile et factice, bien trop vaporeuse.
Les mots qui traversent les pensées, les pensées qui n’ont pas besoin de mots…
tout cela passera et s’en ira aussi vite que le corbeau déploie ses ailes et s’envole au delà de l’azur bleu. »

« Je suis un pêché de plus sur cette terre, un lièvre de Mars,
Un cauchemar mouillé de larmes,
dont vos jours ne dépassent pas les nuits de souffrances. »

Invité

Salle commune des Serdaigle.
Il était un foie, deux reins, trois raisons de boire de l’eau

On peut m’accuser de ce que l’on veut. Je fume un peu, je me mets très souvent en colère. J’avoue tout cela moi-même. Mais il y a une chose dont je me défends : je ne bois pas d’alcool. Je ne comprends pas cet amour qu’on certains de boire jusqu’à ce qu’ils tombent par terre çà moitié conscient. J’avoue que je trouverais ça certainement irritant comme sensation. Je déteste ne plus rien contrôler, pouvoir éventuellement me trouver en possession de faiblesse face à quelqu’un. Imaginez seulement qu’une personne mal intentionnée décide de profiter de votre mauvais état. Vous allez faire quoi ? Rien tout simplement ! Rien parce que vous ne serez pas suffisamment bien pour dire non ou même pour vous en allez. Ca m’énerve rien que d’y penser. En plus trouvez-moi une seule boisson alcoolisée dont le gout mérite qu’on sacrifie tout jugement à s’en rendre malade. La vérité est que les gens préfèrent jouer avec leur vie au mépris du danger. On dirait parfois que se mettre dans des situations improbables et catastrophiques les excite. C’est peut être moi qui suis détraqué par rapport aux autres… en tout cas il me faudrait vraiment un truc énorme pour que je remette en question mon principe d’abstinence par rapport à l’alcool.

Bibliotheque
To see if I can catch a dream (S.K O'Flahertie) Pfj5va29

To see if I can catch a dream (S.K O'Flahertie) Pfj5va29

Xavior, mon frère. On dirait qu'en ce moment, tu fais tout pour me faire sortir de mes gongs. Tu me fuis, tu m’ignore, tu ne dis rien. Tu ne me regarde même plus avec ces grands yeux qui sont les miens, bleu sombre et mauve lumineux, fenêtres vers ton âme qui m’indiquent que tu es troublé. Qu’ais je fais pour mériter un si cruel supplice ? Alors que depuis cet été où nous nous sommes enfin retrouvés, tu semblais si heureux de m’avoir, je te sens fuyant désormais. Je ne comprends pas ce que tu me reproche. A vrai dire ton petit manège pour m’éviter ne fait qu’attiser ma colère. Et en plus on dirait que cela t’amuse. J’ai envie de te gifler pour que tu reviennes vers moi mais toi tu en rigole, du moins intérieurement. Depuis que je suis avec Morgan, tu le regarde comme un ennemi, tu te moque de lui, et tu me fuis. Tu t’en va, tu ne me parle plus. Est-ce cela qui t’ennuie ? Tu me voudrais pour toi tout seul peut être ? Ou alors je n’ai rien comprit. Reviens ! Au moins juste pour me dire que j’ai mal fait. Tu es la seule personne de qui j’accepterais des reproches, si seulement tu consens à me parler de nouveau.
Seigneur faites qu’il ne tombe jamais sur ce message…