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 Courrir pour mieux reigner. [Le Lapin et l'estomac sur pattes.]

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Laël J. Oridor
Et je mangerais le monde.
Laël J. Oridor


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MessageSujet: Courrir pour mieux reigner. [Le Lapin et l'estomac sur pattes.]   Courrir pour mieux reigner. [Le Lapin et l'estomac sur pattes.] Icon_minitimeDim 8 Fév - 3:21


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S & L

« Sommes-nous humain, ou sommes-nous danseur ? »



Citation :
A Samedi vieil assaisonneur de salade
S.K


    Samedi. Mais qu'étais-ce donc le samedi ? Le premier jour du week-end, la première grasse matine de la semaine, le seul jour on l'on pouvait se lever tard pour se coucher tard. Et ce fut dans les ronflements satisfait de ses camarades que Laël se leva ce samedi matin de janvier, pour aller courir. Courir. L'agissement du corps pour permettre l'évasion totale de l'esprit. Courir pour fuir, pour revenir, pour se souvenir, pour vivre. C'était une tradition chez Laël, certes, qu'il n'avait pas acquis tout seul, mais dont il pouvait se contenter de faire en solitaire, même si, ce matin, était spécial. En effet, son camarade de course, d'étude, de maison et presque d'année, le rejoindrait. Même quand l'on a tout, il nous manque quelques choses, réciproque et renvoie du monde imparfaite, bien que magique, dans lequel Laël vivait. L'aube était encore loin et quelques étoiles dominaient encore le ciel alors que la lune commençait à s'affaiblir dans sa brillance royale et monarchique. Il ne fallait rien dire, il ne fallait rien faire, elle nous observait encore. Elle nous observait toujours, à vrai dire et, pressé par le temps, Laël préféra enfiler en vitesse un léger short bleu marine suivi d'un tee-shirt des plus banales, blanc. C'est après avoir attrapé son chat et l'avoir mis sur ses épaules qu'il partit au petit trot vers les escaliers qui descendaient vers son dortoir ou résidait quelques personnes ayant sans doute oublié que leur lit se trouvait quelques marches plus hauts. La vie est belle, les jeunes sont fous, sourions !

    Le calme. Intense, pas un seul bruit, pas même une mouche dans le hall du château, juste un léger air frais qui vous faisait courber l'échine et vous incitait à rebrousser chemin, vous expliquant plutôt clairement la situation, celle du lève-tôt qui ferait bien d'aller faire sa sieste du matin s'il ne veut pas se retrouver dans une situation embarassante et, qui plus est, froide. Tant pis, le chat n'aurait pas son assiette de lait, car Laël se dirigea d'un pas ferme vers la grande porte de bois qui menait au dehors, sans vraiment faire attention aux énormes sabliers qui surplomblaient cette dernière. Quatre énormes sabliers de verres, munis de joyaux. Chacun d'une couleur, appartenant à une maison. Et certains se plaignent de la rivalité entre ces dernières alors que les sabliers sont omniprésent, comme pour vous rappeler inlassablement cette idée de coupe et de course exaltante qui durera douze mois, le temps d'une année. Cependant, cette pensée fut vide chassé de l'esprit du glouton quand une violente brise vint lui chatouiller le visage, remuant ses cheveux et sa barbe naissante, alors que ses jambes sautaient les quelques marches du perron pour finalement s'échauffer lentement. Sinéad ne devrait pas tarder, car, même si ce dernier c'était foulé la cheville il y a de cela quelques semaines, il serait à l'heure, mais il était dans les habitudes de Laël d'arriver quelques minutes en avance. L'aube pointait gentiment le bout de son nez, alors que Laël sortait doucement un fin appareil moldu, l'allumant et se mettant des petits écouteurs dans les oreilles, laissant la musique retentire. Son souffle était long et distrait, alors que ses jambes couraient sur place.

    Moquez vous, mais le jour où des méchants vous courrons après, lui, il sera assez rapide pour les semer. Inculte.

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MessageSujet: Re: Courrir pour mieux reigner. [Le Lapin et l'estomac sur pattes.]   Courrir pour mieux reigner. [Le Lapin et l'estomac sur pattes.] Icon_minitimeDim 8 Fév - 16:54

« Quand on a des opinions courantes, on les laisse courir »
Jules Barbey D’Aurevilly


    Toujours ce bon sang de chat. Orange et rouge, rayé comme un tigre. Sinead ne supportait pas les insinuations moqueuses du félin qui parlait encore et toujours de son miaulement paisible, cette voix si semblable à celle de Morgan. Il n’avait pas le droit de lui parler comme ça, comme si lui savait. Bien sur, le gros chat était une représentation allégorique de sa conscience précipitée dans un cauchemar stupide bombardée par son inconscient malade. Mais cela l’énervait au plus au point tout de même. L’animal était perché sur une branche, comme le chat d’Alice au pays des merveilles, et balançait son appendice caudal au rythme lent pour ponctuer ses sentences. Cette fois ci, il lui faisait tout une dissertation sur le fait de bien entretenir son corps et son esprit, comme un vieux discourt miteux sur un idéal antique et révolu. Comme si Sinead ne savait pas ce qu’était le « mens sana in corpore sano ». Le Serdaigle fit ce qu’il faisait à chaque fois pour se réveiller volontairement et enlever la vision chimérique du félin. Il attrapa une petite pierre et l’envoya en direction du chat. Comme toujours, la pierre traversa le corps du pédant matou comme un hologramme et allât se perdre ailleurs dans le bois qui contenait la vision. L’animal poussa un autre de ses soupirs pour marquer la fin de son monologue et lança comme de coutume sa phrase de conclusion.

    _Tu ne changeras jamais O’Hara !

    Puis le sol s’ouvrit sous les pieds du garçon. Il sombra quelques instants dans des méandres ténébreux et se redressa dans son lit, couvert de sueur. Il inspira à fond et regarda l’heure sur sa montre posée sur la table de chevet. L’heure de se lever pour aller courir. Il promena son regard bleu marine autour de lui puis vers le lit de Lael, son camarade de course. Vide… ce qui signifiait qu’il était déjà levé. Peut être était il passé à la cuisine, ce qui laissait le temps à Sinead de rejoindre tranquillement le parc. L’irlandais se leva et s’habilla, rapide et léger comme un petit animal. Il revêtit sa tenue fétiche, à savoir un short et un maillot de rugby, vert et blanc avec un trèfle sur le devant et le nom O’Hara inscrit en gros derrière. C’était un cadeau de Patrick, celui qu’il avait toujours considéré comme son père. Mais ça, c’était avant de découvrir la vérité sur sa mère et cet amant sortit du placard qui était son vrai père. C’était suite à cette découverte qu’il avait changé son nom, et surtout que ses rêves avaient commencés. Sinead lassa ses chaussures tranquillement et sortit des dortoirs, traversant ensuite la salle commune pour en sortir. Rien ne bougeait dans les couloirs, tout était tranquille. Sinead ressentait cette sérénité, chose rare pour lui. Il descendit le grand escalier et foula l’orée du hall, laissant l’air frais saisir son visage, bras écartés. Il resta là quelques instants, immobile, à laisser la brise entrer et sortir à flots incessants dans ses poumons et emplir de vie son corps endormis. Il avait bien sur repéré Lael qui s’entrainait déjà en bas des marches, mais il ne pouvait déroger à son rituel. Sinead était un garçon, presqu’un homme déjà, méticuleux, précis. Lorsqu’il ouvrit les yeux, il croisa le regard de Lael et eut un mince sourire, encore un de ceux, énigmatique, dont il semblait détenir le secret. Il en avait vu des sourires, des colgate extra white pour dragueurs bornés, des joyeux et pleins de vie, des taquins et pervers, des sadiques et barbares, mais le sien avait quelque chose de désabusé et de si désespéré que son visage en devenait encore plus fragile et angélique que c’était possible, bien loin de la colère sourde qui tambourinait en permanence dans son cœur. Sinead descendit les quelques marches et se posa devant Lael en échauffant son cou, tout en lançant.

    _Belle matinée… un peu fraiche peu être.

    Qu’importe la fraicheur, Sinead se sentait vivant. Sa blessure à la cheville l’avait privée trop longtemps du plaisir de courir dans le vent, comme si des ailes sortaient de son dos, membres vaporeux trop parfait pour son usage...



(Mes RP ont connu des jours plus heureux... désolé o.O)
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Laël J. Oridor
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MessageSujet: Re: Courrir pour mieux reigner. [Le Lapin et l'estomac sur pattes.]   Courrir pour mieux reigner. [Le Lapin et l'estomac sur pattes.] Icon_minitimeDim 8 Fév - 18:15


    Laël se retourna légèrement quand il crût entendre son compagnon arriver, en effet, il était là, respirant doucement l'air frais du hall, bras grand ouvert. Quand leurs regards se croisèrent, chacun émit un sourire. Le glouton fit découvrir partiellement ses canines acérés alors que son colocataire ténébreux lui, abordait un sourire inexplicable, insondable, mystérieux, comme à chaque fois. Laël rangea son appareil moldu, il n'en avait plus vraiment besoin et, il s'arrêta un petit instant, regardant son ami réveiller son corps endormie à coups d'oxygène glacé. Il devait avoir fait un cauchemar vu sa tête un tantinet blanche et les cernes proéminent qui pointait sous ses yeux. Certes, cela était peut-être la marque de fabrique de Sinéad, mais il avait connu des jours meilleurs. Ce dernier descendit les quelques marches qui les séparaient et, d'un sourire, annonça d'une voix grave et assuré comme il détenait le secret, tout en se tortillant le cou pour l'échauffer.

    « Belle matinée... Un peu fraiche peut-être. »
    « Et encore, il ne neige pas. »

    Laël émit un soupir - plutôt de joie, rassurez-vous - face à cette constatation. Les pires moments de l'année pour le bleu et argent était belle et bien les jours de neige, certes, l'on pouvait toujours s'amuser à balancer des boules et faire des bonshommes, mais les petites puces qui servent d'élèves sont encore plus excités que s'ils voyaient un troupeau entier d'élan à l'aspect miteux et au poil rugueux, les côtes saillantes et les dents noirs. Sans compter les gens qui vous visent avec des boules compactes ou fondantes, des gens qui vous transforme littéralement en bonshommes de neige et de ceux que vous écrasez pour ensuite vous faire poursuivre toute la journée par une bande de premières années pas content. Et dire que Laël avait été rempli de cette joie de vivre et de cette innoncenceil y a de cela quelques années. A croire que ce sont les gens qui changent, pas les opinions. Mais le pire dans la neige était sûrement l'aspect pratique, en effet, courir dans la neige n'était pas pratique, car cette dernière vous ralentissait et s'infiltrait dans vos chaussures, chaussettes, grimpait sur vos pantalons et vous glaçait la peau à vous en avoir la goutte au nez le lendemain. Il faudrait abolir la neige et placer le soleil en roi pour pouvoir faciliter au marathonien leur dur et émouvante -mais ô combien plaisante – tâche qu'étais de courir. Et, comme pour répondre aux paroles de Sinéad, une légère buée commençait à sortir des bouches des deux compagnons, alors que l'animal égyptien de Laël commençait à miauler furibondement contre son maître, se frottant à ses jambes en lâchant des ronronnements extrêmement sonores, signifiant bien ce qu'il voulait : courir !

    Eh bien oui, généralement, tous les moldus vont courir avec leurs chiens non ? Ils les emmènent au parc, leurs lancent le bâton et font leur jogging avec un stimulant qui vous tire dans les montées et vous entraîne dans les descende et qui ne s'arrête que devant la maison. Eh bien, pour Laël, s'était pareil, mais avec le chat, car, tenons-nous bien, ce dernier devait rester mince et en forme pour pouvoir passer la chatière atrocement fine de la maison du quartier moldu de Londres. Car oui, même si les gens oubliaient souvent ce détail, Laël était bel et bien un née moldu, malgré son oncle sorcier. Et, si cette excuse n'était pas suffisante pour ce félin, autant lui sortir le traditionnel « tel maître, tel chat ! ». Certes, un peu modifié par l'habitué des cuisines, mais du moment que la petite boule de poil ne le savait pas... Après un léger sourire à cette pensée, Laël poussa avec sympathie son chat, celui-ci, sûrement exaspéré, prit les devants. De toute façon, ses petites foulées feignantes serait bien vite rattrapé par celles grandes et énergétiques des deux jeunes hommes partageur du savoir. L'attention de Laël se porta un léger instant sur le tee-shirt de son ami. « O'Hara. » Bizarre, Laël aurai juré que le jeune homme avait un autre nom de famille...

    « O'Hara ? Tu ne t'appelles plus O'Flahertie ? »

    Question bête, mais, qui n'était pas serdaigle s'il n'était pas curieux. La connaissance repose sur la curiosité du monde. Laël avait lancé cela comme on annonçait au serveur ce qu'on voulait voir dans son assiette et, d'un coup de main, invita son congenère à le rejoindre alors qu'il commençait lentement sa course pour rejoindre ce que l'on pouvait apercevoir de Pharaon, un queue droite et des fesses qui bougeaient avec flemmardise, tout cela parsemé d'un poil fin, gris et noir. Quel idiot ce chat.

    [Je te rassure, le mien non plus n'est pas terrible -que dis-je ? Affreux n.n"]
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MessageSujet: Re: Courrir pour mieux reigner. [Le Lapin et l'estomac sur pattes.]   Courrir pour mieux reigner. [Le Lapin et l'estomac sur pattes.] Icon_minitimeDim 8 Fév - 19:51

    La neige. Sinead aimait la neige aussi, pas pour courir bien sur, mais pour sa pureté. La neige était bien l’une des rares choses qui ne l’exaspéraient jamais. Avec son grand manteau blanc et immaculé, comme la fraicheur vive qui vous donnait cette impression de vie. La froideur comme un crime, vous prenant à la gorge et jusque dans votre cœur, glaçant vos artères tel le poison perfide contre lequel on ne peut lutter. Sinead aimait cette impression, c’est terrible à dire. De toute façon, il était déjà glacé de l’intérieur alors tout ça ne lui faisait plus peur. Pureté et innocence dont il rêvait pour en avoir été privé. Il avait dut grandir trop vite et avait laissé ses ailes d’ange derrière lui pendant cette course effrénée. Il avait voulut monter près du soleil pour prouver sa force et son intelligence. Il allait forcément s’y bruler un jour ou l’autre. Tout ceci n’était qu’une question de temps, de ce temps qui semblait constamment lui manquer. D’ailleurs en parlant de temps, celui de cette matinée avait l’air maussade. Outre la brise, de petits nuages gris commençaient à faire leur apparition dans le ciel, encore loin heureusement. Il y avait peu de chances qu’il pleuve avant qu’ils aient finit leur jogging. Surement allait elle tout de même tomber dans la matinée. Se connaissant, Sinead aurait dit qu’il serait resté exprès pour la sentir couler le long de son dos et sur son visage. Autre truc de malade qu’il faisait souvent. Un coup à attraper la grippe ou une pneumonie. Mais il se moquait bien de ce genre de conséquences. Il en était bien au dessus avec ses grands airs de je pense donc je suis. Quoique en ce moment c’était plutôt je pense donc je fuis les rêves débiles qui m’envahissent. Il faudrait peut être qu’il songe à voir un psychologue, mais ça, il était bien trop fier pour se l’avouer. Il était très fort pour trouver des défauts aux autres, mais il était incapable de s’en trouver. Mais revenons au temps présent, lorsque Sinead répondit avec son éternel sourire à son camarade enjoué.

    _Le froid ne me dérange pas…

    Ce fut à ce moment là que l’irlandais aperçut la petite boule de poils qui semblait s’énerver sur les chaussures de son maître. Ah oui cette magnifique créature du nom de… non ce n’était pas Ramsès mais c’était dans ce gout là. Pharaon plutôt. Sinead aimait beaucoup les chats. Pas autant que les lapins bien sur, mais il les adorait. La seule raison pour laquelle il n’en avait pas lui-même était qu’une exposition prolongée à ces gentilles bêbêtes provoquait chez lui éternuements, difficultés respiratoires, en un mot asthme. Là c’était pour peu de temps, encore heureux, ce qui évitait la catastrophe. L’animal leva son regard un court instant vers Sinead et se réattaqua à son maitre qui lui intima l’ordre d’un petit repoussement de pied de partir devant. Ce que le chat fit en dandinant son petit popotin de félin au rythme de ses pas. Lael regarda ensuite le dos de son camarade et eut une expression de surprise. Sinead savait déjà, avant qu’il n’ouvre l’enfournoir à nourriture qu’était sa bouche, ce qu’il allait dire. Et cela ne se fit pas attendre. O’Hara et pas O’Flahertie. Oui il s’était attendu à ce genre de remarque. L’irlandais était né Sinead Khory O’Hara avant de s’apercevoir à l’âge de 17 ans, c'est-à-dire l’été passé, que l’homme qu’il avait toujours crut être son père n’était pas son vrai père biologique. Sur son lit de mort, Patrick O’Hara avait révélé à son fils Owen, et à son donc beau fils Sinead qu’il n’était pas le père de ce dernier. Owen était entré dans une rage folle et sitôt son père mort, avait exigé de Sinead qu’il sorte de sa vie. Ce que l’adolescent avait fait en retrouvant et reprenant le nom de son père biologique, Aymeric O’Flahertie, le père de Xavior. C’était triste, mais c’était comme ça. Le chagrin avait poussé Owen à faire une chose que son jeune demi frère n’aurait jamais crut possible de sa part. Sinead ne pouvait changer les choses. La stupeur de Lael venait surement du fait qu’ils ne s’étaient pas beaucoup parlé avant cette année. Bien qu’étant dans le même dortoir pendant six ans, ils s’étaient peu adressé la parole. Chose peu étonnante sachant le caractère maussade et solitaire de Sinead. Celui-ci prit la parole et marmonna entre ses dents.

    _Non c’est plutôt le contraire. Le O’Hara c’était avant.

    Lael avait déjà commencé à courir. Sinead se disait qu’il n’avait surement pas entendu ce qu’il venait de répondre. Tant mieux, ou tant pis. Il se mit à courir après lui, à petites foulées pour commencer. Sa cheville ne donnait aucun signe de tiraillement, ce qui était bon signe. Il le rejoignit rapidement, puis se calla sur son rythme. Il ne devait pas trop se fatiguer pour la reprise.
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Laël J. Oridor
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MessageSujet: Re: Courrir pour mieux reigner. [Le Lapin et l'estomac sur pattes.]   Courrir pour mieux reigner. [Le Lapin et l'estomac sur pattes.] Icon_minitimeLun 9 Fév - 1:00


    « Non, c'est plutôt le contraire. Le O'Hara c'était avant. »
    « Ah. »

    C'est ce que dit Sinead avant de rejoindre lentement Laël et c'est la seule chose que ce dernier pensa à dire. Un « Ah. » las et confirmant, pas du genre j'ai ai rien à foutre, plus dans le répertoire ça t'embête alors je laisse tomber. Sans compter que la curiosité avait des limites et, sans vouloir être méchant, Laël n'en avait pas vraiment grand-chose à faire de savoir si Sinead avait voulu reprendre le nom de sa mère après un divorce, qu'il ait eut des démêlés avec la justice et qu'il veule se faire oublier ou qu'il se soit rendu compte que l'homme qu'il prenait pour son père n'était pas son père alors qu'il allait prendre le nom de famille de son vrai père pour ce faire mieux voir que s'il portait celui de son faux père. Avouons-le, tout cela pourrait en donner une migraine à un éléphant et, les affaires de famille, il ne valait mieux pas s'en mêler, surtout si ce n'étais pas la nôtre. Laël sourit, avant que son ami aiglon ne le rejoigne et ne se cale avec aisance sur son rythme. Laël regarda les pieds de son ami pendant quelques secondes. Pour l'instant, cela semblait aller. Pour une reprise après une blessure -n'importe laquelle soit-elle – il fallait toujours reprendre doucement et ne pas forcer, ce que faisait les deux jeunes gens en ce moment même, une allure douce mais soutenu. Et malgré cela, ils réussirent à rattraper le chat. Même un antique Pharaon aurait couru plus vite avec ses sandales et sa jupe qui lui serrait les jambes l'une contre l'autre.

    Cependant, Alors que la petite boule de poil commençait à forcer le pas pour rester près de son maître – et, comme par hasard, loin de Sinead, à croire que ce dernier avait un don avec les animaux – Laël se souvint d'un détail sur l'homme mystérieux qui l'accompagnait. L'une des rares choses qu'il savait sur Sinead était bel et bien qu'il avait un léger différent avec les animaux à poil, cette chose redoutable, qui, quand vous êtes exposé un peu trop longtemps près d'un animal poilu, votre gorge et votre nez s'irrite et l'air vous manque. L'asthme. Une petite allergie – ou autre pathologie, Laël n'est pas médecin non plus – que beaucoup trop de gens pense inoffensif, mais dont pourtant plusieurs personnes sont déjà mortes, meurt et vont mourir. Ne jamais sous estimé l'ennemie, du rhume aux méchants du film d'horreur en passant par la fourmi maléfique et le corbeau porteur de la rage, jamais. Un principe chez malheureusement trop peu de gens, mais, Laël reporta bien vite son attention sur son cher Pharaon, qui le regardait d'un air satisfait avec ses yeux gris dispatchés. A croire que ce chat aimait vraiment courir. Mais là n'était pas la question, car, si malgré la légère distance entre l'asthmatique et l'animal égyptien, le vent pouvait très bien porter quelques particules ou poil ou n'importe quel autres facteurs du déclenchement du truc de Sinead. Même pour une demie-heure, cela pouvait être gênant et, aussi fou cela paraissait-il, Laël n'avait pas sa baguette. Il ne la prenait jamais pour courir, c'est plutôt embêtant d'avoir un bâton qui vous frotte la cuisse en continu, après vous êtes tous rouge. Mais qui dit pas de baguette, pas de sorts, dont pas de premiers soins. Alors Laël posa la question, pas tellement fatale, mais bon.

    « Dis-moi si le chat te gêne pour l'asthme. Je pourrais toujours le renvoyer au château. Ou le balancer dans le lac. »

    Au dire de certain, cette suggestion n'avait d'horrible, de satanique et de cruauté envers le petit chat qui se dandinait avait agilité près des jambes de son maître, non, Pharaon faisait partit de ses chats qui, au dépend de n'être pas trop ami-ami avec l'eau, sans vraiment la detester, savait extrêmement bien nager et, les jours d'été, ne cachait pas son plaisir à piquer une tête dans le lac. Quand il était petit, sa mère à dû le laisser jouer avec les bébés crocodile du Nil.

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MessageSujet: Re: Courrir pour mieux reigner. [Le Lapin et l'estomac sur pattes.]   Courrir pour mieux reigner. [Le Lapin et l'estomac sur pattes.] Icon_minitimeSam 14 Fév - 22:15

    Sinead avait entendu le « Ah » lancé par son ami. Il lui fut extrêmement reconnaissant de ne pas poursuivre sur le sujet, et respecter ainsi son silence. Sinead n’aurait pas mentit ni cherché à cacher le fait si on l’avait interrogé, mais le fait était que certaines blessures sont dures à cicatriser. Elles restent dans l’âme jusqu’à ce que le temps rédempteur veule bien prendre la peine de les effacer. Ainsi, Sinead sentait qu’il lui faudrait du temps pour oublier, et surtout pour pardonner, s’il le pouvait seulement un jour. La grande colère qui habitait son être depuis cet hiver de son enfance, et qui vivait avec lui, ou plutôt en lui, depuis tout ce temps, ne lui permettrait sans doute jamais de pardonner. Il lui était difficile, passionné et intransigeant qu’il était, de pouvoir fermer les yeux sur les défauts des autres, et c’était une raison pour laquelle il n’avait que peu d’amis. Il fut donc plus que jamais reconnaissant à ce moment précis. Lael ne comprendrait bien sur jamais à quel point il avait fait un cadeau à Sinead en choisissant de ne plus en parler. C’était bien peu, juste ne pas insister, mais c’était déjà tout. L’irlandais était réservé, d’un naturel mystérieux et solitaire, enclin aux cachoteries. Qualifiez son attitude comme vous le voulez. Cependant cette sensibilité à fleur de peau faisait partie de lui et il ne pouvait s’y soustraire. Autant faire avec, ce que Lael semblait avoir comprit inconsciemment. Sinead murmura une prière symbolique, qui n’avait rien de religieux, dans sa tête. « Merci ».

    Lael et lui poursuivaient leur course tranquillement, sur le même rythme, le français calant ses foulées régulières sur celles de Sinead. Ce dernier laissait ses yeux vagabonder autour de lui, les deux fanaux pales et sombres jouant à distinguer les formes que la lumière du petit matin faisait danser autour d’eux. Il se surprit à penser à un antique ballet, comme une valse tribale qui aurait pris vie dans le parc. L’irlandais pensa à de la musique, une douce et apaisante pour accompagner ses pas. Il laissait ses pieds fouler le sol, et il lui sembla que ceux-ci se faisaient plus légers au fur et à mesure que la mélodie entrait dans son esprit et augmentait de volume. Un air de guitare sèche, mélodique et raffinée, un peu mélancolique à l’image du parc qui s’offrait à ses yeux. Il en oublia presque la présence de Lael à ses cotés, jusqu’à ce que celui-ci parle. Il mit un certain temps, du moins quelques instants, à comprendre le sens de ses paroles. Lorsqu’il comprit, il eut un demi-sourire. C’était gentil de la part de son camarade de s’inquiéter de sa santé. Sinead n’en avait pas vraiment l’habitude mais il reconnaissait bien là la prévenance et la gentillesse du français. Il tourna le visage vers Lael et répondit, non sans arborer son énigmatique sourire.


    _Ca serait plus prudent mais je ne voudrais pas ennuyer ce brave pharaon !

    L’auguste créature tourna un regard abstrait, comprenez indéfinissable, à Sinead, conscient qu’on parlait de lui, puis il s’en retourna à son trottinement princier. Sinead voulut ajouter que ce n’était pas grave, mais il s’interrompit sur sa lancée, son regard fuyant vers un point au loin. Plusieurs créatures, semblables à des chevaux au corps famélique, se trouvaient un peu plus loin. Nos amis les sombrals. Ces pauvres créatures n’étaient pour rien dans le symbole qu’elles véhiculaient, ne l’ayant pas choisit, toutefois Sinead ne put s’empêcher de frissonner. Des images s’insinuaient traitreusement dans son esprit, une scène de mort, celle de ce fameux hiver, celle de sa mère. Il employa toute sa concentration sur le détail des créatures pour chasser de l’esprit les traits couverts de taches de rousseur prenant l’aspect paisible mais effrayant du dernier sommeil. Il ne voulait pas repenser à ça, pas maintenant où la journée avait bien commencée, si l’on excluait bien sur un énième chapitrage en songes de sa conscience sous forme de chat criard. Il s’approcha des animaux, s’arrêtant en soufflant non loin d’eux. L’une des créatures releva la tête pour les regarder tous les deux, lui et Lael. L’or mauve des yeux de l’humain rencontrèrent un court instant ceux sans fond du sombral. Il fut instantanément débarrassé de ses peurs. C’était une impression étrange, celle de ne rien sentir en soi, et c’est ce qu’éprouva l’irlandais. Quand le contact du regard fut rompu et que Sinead se tourna vers Lael, ce sentiment de planer au dessus de ses émotions perdura, le laissant dans un état de quasi catatonie.
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Laël J. Oridor
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MessageSujet: Re: Courrir pour mieux reigner. [Le Lapin et l'estomac sur pattes.]   Courrir pour mieux reigner. [Le Lapin et l'estomac sur pattes.] Icon_minitimeMer 18 Fév - 19:04



    « Ce serait plus prudent mais je ne voudrais pas ennuyer ce brave Pharaon ! »
    « Ne t'en fais pas, le nom ne fait pas les habitudes. »

    Ce fut en clôturant cette phrase que Laël rendit son sourire à Sinead. Le chat, à l'entente de son nom, tourna légèrement la tête vers le serdaigle sombre, pour retourner aussi sec à ses pensées secrètes. Si certain n'aurai pas compris la phrase de Laël, son ami bleu lui, en aurait sûrement saisi la subtilité, car, en effet, si le chat avait un nom de roi égyptien, il n'en avait pas la vie et encore moins le comportement. Peut-être que, par sa démarche exagérée et son poil doux - merci les soins moldus – le chat avait l'air royal, mais, pour le reste, rien ne l'y apparentait. Manger sans retenu, quitte à poursuivre ses croquettes jusque dans la poussière – mais se contenter de croquette vous montre déjà les exigences... - se rouler dans la boue et dormir sur le dos de son maître, n'osant pas s'aventurer sous la couette, sans compter le peu de retenu du chat, toujours en train de traînasser ci et là, peut-être père de pas mal de chatons sans le savoir. Non, le nom ne fait pas les habitudes et, qui plus est, Pharaon n'était qu'un chat, certes, le chat de Laël, mais un chat, ni plus ni moins. Le regard du bleu et argent à la touffe sombre s'enfuit vers un attroupement qui se pointait à l'horizon. Un troupeau de chevaux squelettiques, aux pelages noir et os saillants. Les sombrals. De banales légendes vous dirait que ces chevaux sont la mort, que quiconque peut les voir est maudit d'avoir connu la mort, qu'ils sont la porte pour aller en enfer. Ce ne sont que des balivernes, des animaux pris au pièges par le temps, les préjugées et leurs utilités. Quel doux présage de voir un sombral, celui de savoir qu'en lui réside une partie de l'être que l'on a perdu. L'homme est fou de ne pas comprendre cela ou est-il juste fermé à l'extérieur ? C'est une réponse que je ne pourrais vous donner.

    Laël sourit légèrement à l'entente de quelques hennissements étouffé alors que les chevaux de compassion d'Hadès – surprenant, quand l'on sait que ce dernier est représenté comme sadique et sans coeur – approchait non sans crainte, leurs sabots claquant rudement le sol. A la vue de ces derniers, plusieurs personnes se voyaient assaillir de souvenirs malheureux ou de certaines visions aux penchants tristes. La preuve était là, les yeux de Sinead s'étaient éteint quelques instants avant que ce dernier ne se retourne vers Laël. Mais que voyait-il lui ? Rien, la vue lui restait, si bien qu'il pouvait voir n'importe quel mouvement autour de lui, mais il sentait, il entendait. Il sentait le sang qu'il avait déjà senti mainte et mainte fois, par un accident mortel ou bien anodin, une odeur qui s'infiltrait dans votre nez et y restait comme pour vous hanter et tirer une jouissance de cet acte ne serais-ce parce que vous aviez frémit quelques instants. De ce qu'il entendait, c'était bien différent, une simple chanson qui résonnait dans sa tête, la guitare sèche, la voix enroué – voir cassé – mettait le bleu et argent dans une atmosphère loufoque et il se sentait atrocement bien, malgré l'odeur, malgré n'importe quel temps qu'il pouvait faire, il ne pouvait que se sentir bien face à l'atmosphère morbide qu'installait les chevaux squelettiques avec leur chaleur et leur noirceur, leur aura rassurant mais froid. Le cerveau avait d'étrange réaction quand il se retrouvait face à certaine personne. Peut-être le sucre gâchait-il la vue à ce dernier, mais le cerveau de Laël avait vraiment des réactions inadapté qui ferait que le bleu et argent ne survivrait en aucun cas à n'importe quelle catastrophe ou je ne sais quel méchant, aussi bien légendaires que moldu ou sorcier ou je ne sais quoi encore. Laël réussit pourtant à sortir à demi de la sensation cotonneuse qu'il éprouvait, son ami qui résidait à côté de lui le regardant, peut-être bien pour que son regard puisse fuir les chevaux faméliques qui s'approchait doucement. « Sûrement un souvenir désagréable... » pensa le jeune homme, alors que son chat émit un discret – mais pourtant très affirmé – feulement qui dissuadait toute bête de l'approcher.

    Cependant les quadripèdes, non contant d'avoir de la compagnie qui paraissait assez folle pour rester, ne firent pas attention à la boule de poil qui, en voyant les sabots s'approcher un peu trop près de lui, sauta allègrement sur l'épaule de son maître, s'accrochant tant bien que mal à cette dernière qui bougeait au rythme de la course – qui perdurait toujours – et du souffle de Laël. Le chat en équilibre, Laël tendit la main pour toucher les quelques naseaux qui s'approchait de lui, alors que le reste du troupeau – composé d'à peine une dizaine d'autre animaux – s'approchait avec une grâce sans pareil, une grâce pareille aux feuilles qui bouge au vent et au tortillement de serpent qui avance dans un marécage de boue en laissant une légère trace derrière lui. Un spectacle de la nature que peu de gens peuvent comprendre, où peu de gens se rendent compte qu'au fond ils n'ont pas de chance, pris dans la spirale du temps. Laël sourit, avant de parler à son camarade d'une voix rassurante, douce et affreusement basse, un chuchotis sur l'eau, un soupçon de bruit au vent.

    « Au moins, tu es tranquilles, ils n'ont pas de poil, parce qu'après ils ne te lâchent pas... »

    Soucieux, la mascotte bleu et argent, soucieux des autres. Mais ses dires était vrai, les sombrals n'avait pas de poil, juste une peau tirée sur des os saillants.
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