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 I'm Crazy ? No ! I'm just Different ! [ Libre - Plusieurs joueurs même ]

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Sebastian Perskovski

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Sebastian Perskovski


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MessageSujet: I'm Crazy ? No ! I'm just Different ! [ Libre - Plusieurs joueurs même ]   I'm Crazy ? No ! I'm just Different ! [ Libre - Plusieurs joueurs même ] Icon_minitimeDim 8 Fév - 16:37


    [ Hj : Les joueurs ayant du mal avec les sujets violent sont prié de passer leurs chemins. J'ai essayé de ne pas être trop cru dans ma façon d'écrire et de rester soft dans ma façon de décrire mais on ne sait jamais que certains d'entre vous ne le supportent pas.
    J'ai obtenu l'autorisation de Cassian pour le poster, vous pouvez à loisir réagir par la suite, je ne demanderais qu'une chose : Aucun personnage ne peut avoir vue cela, s'il vous plait, ce moment de folie Sebastian la vécu seul et personne ne peu à mon avis l'avoir vue faire, personne ne peut supporter de voir ce genre de chose longtemps à mon avis. Veuillez donc à ce que vos Rp soient de la découverte du corps. Merci, bonne lecture. ]



    « L'envie Honore les morts pour insulter les vivants. »
    C.A. Helvétius

    La nuit venait de jeter son voile d'ombre sur Poudlard, de le recouvrir de ses ailes sombres... Des milliers de points blanc apparaissaient autour de l'astre Lunaire bien rond... Un vent léger parcourait le corps du parc, une caresse délicate, envoutante... Le temps était froid et ce vent malgré ses airs de petite brise faisait frissonner... Ce soir-là rien ne laissait présager qu'un être sortirait, oserait affronter les nuages duveteux qui annonçaient l'arrivez d'une nuit neigeuse et silencieuse... Un silence enivrant, reposant....


    Sebastian avait sentit la nuit venir tandis qu'il finissait un bon livre vautré dans un fauteuil dans sa salle commune... Samedi soir... Ils étaient tous en train de faire la fête au Crazy Night alors il pouvait lire tranquillement... Il laissa les heures filer et ne décida de sortir qu'en voyant deux Serpentardes s'installer près du feu et commencé à papoter devant lui... Sebastian avait déjà remarqué les deux jeunes filles qui ne cessaient de se mettre près de lui quand il hantait cette pièce humide... Il en avait conclu qu'elles n'osaient pas lui adresser directement la parole et qu'elles avaient donc décidées de parler copains à chaque fois qu'elles s'installaient près de lui... À moins que les Anglaises n'aient que ce mot à la bouche... C'était très probable aussi...


    Il décida donc d'aller faire un tour dans le parc, de se détendre les jambes et de quitter ce cocon près de l'âtre qui le rendait amorphe. Il alla changer son uniforme pour un jean délavé et une chemise, il ne prit pas d'autres vêtements n'ayant pas encore sentit que le froid Russe avait décidé de rendre visite au château... Il enfila des baskets, glissa sa baguette dans son jean et sortit de ce qu'il devait à présent appeler sa salle commune...


    Il laissa ses pas le guider dans le château, montant les étages comme une Ombre... Le silence étouffant pour certain lui plaisait, un silence pesant... Durmstrang aimait ces silences puisque l'Etablissement en était hanté... Il entendit soudain un bruit de talons, une démarche féline... Il se colla contre un mur et ce fut le professeur Owens qui passa...


    Sebastian aimait ces courbes, ses lèvres, ses yeux... Sa crinière sombre... Cette façon de marché... Un seul mot pouvait qualifier ce qu'il éprouvait en cet instant... L'Envie... Une Envie qui lui prit à la gorge tandis qu'elle s'éloignait ne l'ayant apparemment pas vue... L'Envie, le désir... Il sentit ses muscles se tendres, ses tripes se tordre et un cours instant ses dents se serrèrent, le temps qu'il ferme les yeux pour mettre en mots ce qu'elle venait de provoquer chez lui...


    Lorsqu'il ouvrit les yeux il vit la neige à travers la fenêtre... Il neigeait... Enfin, la neige... Il l'attendait depuis si longtemps, il avait envie de cette neige depuis si longtemps... Et maintenant qu'elle était là il ne pouvait pas l'apprecier... Le démon qu'il était venait de s'éveiller et s'il avait pu avoir des airs plus démoniaques une paire d'ailes sombre se serait déployé dans son dos tandis qu'en prenant la direction de l'extérieur, dévalant les escaliers, un sourire carnassier était né sur ses lèvres... Cette nuit Sebastian serait comme lui, comme ce près si loin, comme ce meurtrier, comme son père... Cette nuit Sebastian serait Sebastian et pas cette ombre de lui-même... Cette nuit il avait envie de sauter le pas, de traverser cette ligne sur lequel il marchait depuis ses sept ans...


    voilà trop longtemps qu'il n'était plus innocent... Il avait perdu son innocence mais n'avait jamais sauté le pas pour gagner cette lueur d'assassin, d'Homme dangereux... Cette nuit il avait envie de cette lueur, il avait envie de maitriser la vie... De l'ôter... Envie... Envie... Envie... La vie...


    Il sauta les dernières marches et reprit sa marche vers la haute porte... Soudain une seconde ombre ouvrit celle-ci et sortit, il l'a suivi silencieusement et fut surpris de voir qu'il laissait tout ce qu'on lui avait appris le pénétrer, faire corps avec lui... Tous les gestes, les techniques... Il n'avait plus l'impression de les utiliser après y avoir pensés, c'était à présent inconscient, une façon d'être... Il sourit et posa une main sur l'épaule de celui qui venait de sortir.


      « Bonsoir Veran... »


    Il fit faire un demi tour à celui qui avait répandu la rumeur de ses actes, qui avait détruit ce qui lui restait d'enfance en lui offrant le titre de monstre... Son poing parti dans la direction du jeune Brun aussi grand que lui et il chancela avant de rendre le coup à Sebastian qui l'évita et fit chuté le Russe au bas des marches... Cette boule de feu qui s'était ravivé en lui au passage d'Owens gagne sa poitrine et lorsqu'il sauta les dernières marches et que ses chaussures touchèrent la neige il savait qu'elle était l'envie qui lui tenaillait l'estomac... Le sang... Il avait envie de sang...


    Il sortit sa baguette et un sourire carnassier éclaira son visage tandis que le jeune Russe rampait au sol pour fuir, laissant derrière lui des traces sombres sur la neige... Sebastian lui avait brisé le nez... Le jeune Serpentard laissa sa proie partir, il avait envie de chasse... Il ouvrit la bouche et captura un flocon en fermant les yeux, le silence neigeux le rendait juste heureux tandis que son calme olympien ne tarissait pas...


    Il se jeta sur son ex-camarade et entre eux une lutte acharné commença... L'un luttant pour sa vie, il le sentait et l'autre pour tuer... Sebastian avait toujours été le chasseur, l'Once sauvage et en cet instant celui qui à Durmstrang se vantait d'être un tigre se retrouvait dans la désagréable position de proie... Sebastian sentit quelque chose pénétrez sa chaire, un couteau que l'autre venait de lui enfoncer dans le bras... Il le laissa filer en reculant violemment...
    Deux mètres... Trois mètres... L'envie se fit trop forte Sebastian pointa Veran dans le dos et lâcha simplement un sort de saucisson... Il le rejoignit et l'attrapa par les cheveux en le faisant crier de nombreuses injures en russes et malédictions. Sebastian lui murmura quelques mots et avec un autre sort l'emmena plus loin, à l'ombre des arbres maudit... La forêt interdite serait ce soir témoins de l'effet d'une faucheuse sur un jeune Homme déjà pleins d'envie... Sur un tueur mis en sommeil par les bons soins d'une mère... Un sommeil précaire qui venait d'exploser en voyant ce gamin, ce jeune homme au père Juge... Son père avait fait enfermé le sien, il avait jugé sa famille coupable, ce soir il rendait la monnaie de la pièce... Le fils de l'assassin jugeait le fils du Juge... Juste retour des choses... Une envie de sang, de vengeance, de jugement... Des envies qui le rendaient presque fous depuis quelques temps et qui ce soir semblaient avoir disparu...


    Sebastian venait d'accepter sa véritable nature, son véritable lui... Il était né d'un tueur, il était né d'un mage noir, il était destiné à tuer, il était destiné à appeler le sang... La magie noire coulerait d'ailleurs dans son meurtre puisqu'il traça tranquillement au sol quelques signes qui empécheraient le jeune homme de bouger... Sebastian le laissa au sol et le regarda, il fit craquer ses articulations et regarda le parc... Il s'assi à côté de sa victime en laissant la neige les recouvrir sans avoir froid... Il regardait le parc devenir blanc...


    Il déchira un morceau de son tee-shirt et s'en fit un bandage serré autour de la marque de la lame qu'avait laissé Veran sur lui.


    Ses envies auraient pu s'apaiser devant un tels paysage mais non, elles se contentaient de se calmer un peu pour qu'il prenne son temps... Un temps qui semblerait monstrueusement long à celui qui en ferait les frais... Il traça de nouveau quelque chose au sol et toutes traces de lui disparurent, il ramassa la baguette de son camarade et la brisa en deux d'un geste vif avant de récupérer le crin de licorne qu'il y avait dedans... Il souffla dessus et laissa le vent capturer le crin et l'emmener loin avant de soupirer doucement...


    Il se mit à genoux sur le côté de son ami et laissa une main glissé à quelques centimètres au-dessus de lui avant de lui prendre une main... La magie qu'il avait utilisé n'offrait au fameux Veran que la possibilité de hurler, de voir et de sentir... Le reste de son corps était inerte... Sebastian prit donc son temps et dans la nuit blanche de l'Hivers il brisa lentement chacun des doigts de son camarades, chacun de ses os... Il prenait son temps, il découvrait la jouissance de faire souffrir et chacun des hurlements de sa victime faisait naitre en lui un petit être qui dansait de joie...


    Sebastian avait découvert une flasque sans fond dans la poche de Veran, une flasque remplit de Vodka et donc il en but à grande gorgés durant cette torture... Monstre ? Non, juste attint par une passion impossible à apaiser pour l'instant...


    De grande arabesques apparurent par la suite sur le corps du fameux Russe, des arabesques compliquer qui faisait couler le sang autour de ce corps déjà très abimé... Les blessures n'étaient que superficielles et formaient un sigle compliqué et quand on le regardait de loin... Le tatouage de Sebastian... Les Arabesque représentaient son tatouage...


    Comme devenu fou, ivre de joie, fou d'envie, ivre d'envie il explosa de rire, un rire nerveux qui brisa le silence de la nuit déjà très choqué par les hurlements de souffrance, de terreur... Il se laissa tombé au sol et regarda la flasque... Il regarda le ciel et des larmes glissaient le long de ses joues tandis qu'il se retrouvait soudain soulagé... Apaisés après 4 longues heures à faire souffrir son camarades en lui brisant les os... les dents... En lui laissant sur le corps une marque infini...


    Il jeta la flasque plus loin et posa une main sur le ventre de sa victime pour après la regardé et décider qu'il était temps d'achever d'assouvir ses envies... Il ramassa le poignard qu'il avait récupéré dans les vêtements de son camarade, il avait nettoya la lame. Il rangea sa baguette et garda l'arme dans une main...

      « Tu sais, Yngvi semble avoir été choisi pour me protéger, pour veiller sur moi à sa façon et faire de moi l'un de ses disciples... Mais je ne suis pas un lache, regarde moi dans les yeux et laisse ta vie partir, ne lutte plus Veran, profite de cette occasion que je t'offre de ne plus lutter... La vie est une pourriture Veran... Je te fais cadeau de t'en ôter... »

    Sebastian pleurait, mais pas de tristesse, de remords... De joie... Une joie indescriptible qui prenait le pas sur l'envie, l'envie cédait la place à la joie d'être passé de l'autre côté... La joie d'abandonner enfin... Il pouvait enfin faire son deuil de son passé, plus rien ne pouvait l'empêcher de vivre à présent... L'Envie guidait ses actes...
      « Tu avais raison Veran... Je suis le digne fils de mon père... Pardonne moi, mais il le faut, il n'aurait pas supporté que je laisse le monde impunis... Je t'assure que je vengerais ma mère un jour Veran mais d'abord mon père... »

    Il prit la carcasse de Veran, il avait envie de le tuer, envie de pouvoir rendre son père fier... Il plongea son regard de feu dans celui du jeune homme qui semblait accepter son sort avec horreur, réclamé mourir... Sebastian le regarda dans les yeux et tandis qu'il le tenait debout face à lui d'une main il lui trancha la gorge de l'autre... Il lâcha le couteau et soutint le corps du jeune Brun dont la fente béant crachait du sang... Sebastian pleurait toujours de joie... Il sentait le sang chaud éclabousser sa crinière noire, son torse, ses mains, son visage... Le sang se jetait sur lui comme pour l'empêcher d'oublier....


    La vie quittait le corps du jeune garçon et Sebastian regardait cet événement en l'appréciant, jouissant de cette mort.... L'envie dingue qui l'avait prit quelques heures auparavant le quitta soudain et il laissa le corps tomber au sol... Poupée de chiffons, poupée de porcelaine brisée, cassé, irréparable... Les yeux bleus de sa victime continuaient de le fixer... Deux yeux qui moururent tandis que Sebastian le fixait... Il sourit tristement et lorsque son compagnon fut mort il ferma les yeux en souriant à la nuit, à la neige... Il abandonna là le corps sans vie de l'élève de Durmstrang et reprit la direction du château... Il avait prit soin de ramasser l'arme, un trophée qui ne le quitterait plus...


    Il fila dans la salle des verts et argent... six heures du matin sonnèrent quand il ouvrit les robinets de sa cabine de douche à fond pour que l'eau chaude éclabousse son corps glacé par des heures et des heures sous la neige... L'eau chaude lui fit du bien et avec le sang qui coulait le long de son corps ce qui restait de ses passions disparut... A présent il était à nouveau comme avant... L'envie venait de s'endormir pour un temps... Le démon qui vivait en lui était apaisé, son besoin de sang calmé... Il ferma les yeux en se lavant, il s'occupa de son bras, se recousant lui-même et à la main en serrant les dents sous la douche...


    Il fit disparaître ses vêtements et resta une heure sous la douche, si bien que lorsqu'il en sorti ce fut pour s'habiller et aller déjeuner puis, par la suite aller avec les autres si l'on annonçait un mort dans la grande salle... Il marchait à présent serein et son aura semblait plus noir que d'habitude... La mort le talonnait...
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Laël J. Oridor
Et je mangerais le monde.
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MessageSujet: Re: I'm Crazy ? No ! I'm just Different ! [ Libre - Plusieurs joueurs même ]   I'm Crazy ? No ! I'm just Different ! [ Libre - Plusieurs joueurs même ] Icon_minitimeLun 9 Fév - 18:43

Song

    « L'Adolescence c'est comme l'Art, tout le monde critique mais personne ne comprend. »
    Inconnue.


    Dimanche Matin. Laël avait affreusement mal à la tête et avait ce que l'on pouvait qualifier de valise sous les yeux, en effet, si ses cheveux était légèrement en bataille, ses yeux, eux, semblaient pareils à ceux d'un vampire. En effet, les cernes proéminent était affreusement violet et donnait l'air d'un zombie en première phase de décomposition à la jeune mascotte bleu et argent. Ce qui n'empêcha pas ce dernier de sortir de son lit, un grognement sortant de sa gorge bien vite effacer par la symphonie de ronflements qui retentissaient en coeur dans son dos, même Mozart ou Chopin n'aurait pas fait mieux, Beethoven, lui, n'aurai pas pu l'admettre et, pour cause, il n'aurait pas pu l'entendre. Paix à leur âme. Mais ce fut d'un pas décidé que Laël descendit les marches pour se retrouver dans sa salle commune ou gisait quelques corps d'élève à la gueule de bois dont l'haleine empestait l'alcool. Il y en avait même un qui dormait par terre. La soirée d'hier avait dû être mortel et c'est bien pour cela que Laël n'y était pas allé. Perdre son temps à boire un de ces liquides fermenté à en rendre son cerveau malade ou laisser son sang absorber je ne sais quelle substances illicites et inédites de Poudlard pour ensuite ralentir ou accélérez son rythme cardiaque, donc son flux de sang et anesthésier à demie son cerveau pour ensuite planer. C'était un peu n'importe quoi, mais, Laël n'en avait pas vraiment grand-chose à faire, car, si les jeunes était dans cet état, c'était que les affaires de son double féminin devait plutôt bien marcher, non ? Eh oui, Laël était bien un des seuls à pouvoir revendiquer que la personne la plus chère à son coeur fournissait tous Poudlard en petite fioles magiques. Après, qui c'était, il ne le savait pas et les autres non plus. Un fournisseur à Poudlard et depuis quand les jeunes se droguent ?

    Par contre, le mérite que n'avait pas Laël, c'était celui de pouvoir dire qu'il avait bien dormi. En premier lieu, son chat qui n'arrêtait pas de tourner, comme s'il sentait qu'une chose horrible allait se produire, mais, qu'il se rassure, Laël n'avait pas vu d'ovni se poser dans le parc de Poudlard de la nuit et, il avait préféré laisser sa boule de poil dormir tranquillement. En second lieu, il y avait eu ces gens qui allaient et venait sans cesse du dortoir à on se sait où, prenant un vêtement, demandant à Laël s'il pouvait prêter ça, s'il n'avait pas vu ça... Et les gens ne se dérangeaient pas pour le réveiller, gentiment ou brusquement, dans un élan de patience aux pupilles dilatés ou bien un inconnue qui puait l'alcool et qui transpirait de toute part. Enfin, le point positif était que certains acceptaient de descendre son chat et que d'autres le ramenaient. Et c'était reparti pour l'agitation et les miaulements inquiet. Et dire que le jeune glouton avait oublié le sort qui pouvait rendre sourd... Mais la troisième chose et sûrement la plus affreuse, étais ces hurlements affreux que Laël entendait, qui le faisait se réveiller en sursaut et cauchemarder, ces hurlements qu'il ne savait pas humain ou animal et qu'il ne savait pas au-dehors ou dans ces rêves. Jamais il n'avait passé pareille nuit. S'endormir quelques minutes pour se réveiller quelques instants plus tard. Heureusement, tout ce vacarme, le chat, le flux d'élève et les cauchemards aux hurlements affreux cessèrent vers cinq ou six heures du matin. Et il était six heures et demie. Autant dire tout le temps que Laël a pu passer à rêver de quelque chose de Pacifique, coloré et sympathique. C'était simple, il était retourné à Paris avec son meilleur ami moldu et marchait sur des rues roses, il avait même commencé à rêver qu'il mangeait la tour Eiffel qui était en fait un assemblage méticuleux de cannes à sucres quand, finalement, son réveil sonna, sous le mécontentement de plusieurs de ses camarades, qui replongèrent aussitôt qu'ils étaient apparus.

    « Oh, Monsieur Laël, le gentil Pharaon n'est pas là ? Vous avez bien dormi, vous semblez malade ? »
    « Juste un petit cauchemar, ne t'en fais pas, ma boule de poil dort. Je pourrais avoir un bol de céréale Tone ? »
    « Monsieur connait mon nom... Tone s'affaire Monsieur Laël. »

    Laël sourit. Il avait toujours aimé ces petits êtres chétifs et sales qu'étaient les elfes de maison. Tone. Un nom peu commun, comme la plupart que portait ses congénères d'ailleurs, mais pourtant, chacun savait se démarquer. Celle qui dormait là-bas avait une voix tellement douce qu'elle lui faisait penser à sa grande tante, ancienne chanteuse, le petit qui serrait un livre de cuisine, lui, avait un cheveu et des yeux couleur d'or et savait extrêmement bien faire les chocolats chauds... Et dire que la plupart des gens - surtout les serpentards et gryffondors d'ailleurs – les prenait seulement pour ce qu'ils faisaient. Un elfe de maison faisait bien plus que de vous préparer puis de vous donner un bol de céréale, oui, car au lieu de le laisser attendre debout que vous finissiez, demandez-lui de s'asseoir à côté de vous et demander lui de raconter son histoire – oui, parce qu'en théorie, vous mangez et on ne parle pas la bouche pleine. - vous verrez un petit bout d'homme hésitant, puis, au fil des minutes et de vous encouragement par un sourire – d'où quelques gouttes de lait s'échappe, d'où le torchon bavoir – vous finissez par avoir un gamin qui vient de sortir d'une marre de boue d'avec ses amis et qui vous exposent ses meilleurs plans de bataille pour vaincre les bactéries ou encore pour avoir des toilettes blanches à vous en bruler la rétine. Attention, avec les elfes de maison, c'est du sérieux. C'est grâce à eux d'ailleurs, que la mère de Laël a des super techniques de nettoyage maintenant. Sans compter que certains vous donnaient la recette secrète pour donner cette peau croustillante au poulet ou encore ce goût d'ailleurs aux entrecôtes de boeuf. Mais, après un exposé détaillé de comment frotter le carrelage pour éviter les traces de pas récurrents et un bol fini sitôt nettoyé, Laël se vit contraindre de partir, car, même si les elfes sont plus que serviables et dévoués, ils aiment bien faire leurs travails et ne pas être dérangés. Alors quand ils s'activent, l'on n'est pas forcément bien reçu, n'importe quel statu a-t-on.

    Et c'est donc le ventre plein et l'esprit un tantinet apaisé, car, il n'avait pas osé demander au charmant petit Tone s'il n'avait pas entendu des cris dans la nuit à tout hasard. Certes, Laël faisait beaucoup de rêve qui lui semblait tellement réel que, certaine fois, il était déçu de ne pas se réveiller au côté de Mickey Rourke et, le chat était sûrement terriblement déçu de ne pas se rendre compte qu'il n'avait pas fait des folies avec Loki cette nuit, juste qu'il avait fait le plus beau rêve de sa vie et que, justement, ce n'était qu'un rêve. Laël s'avança doucement dans le hall plutôt frais, en fait, il s'y attardait. Le château dormait et il avait cette particularité d'être silencieux, malgré le nombre important d'élève – et sûrement professeur – qui ronflait à gosier ouvert tels de vieux ivrognes. Sans compter tous les animaux qui crapautaient, ronronnaient ou encore hululaient avec leur maîtres. Et pourtant, le hall était calme, frais et reposant. Le jeune homme le plus glouton de Poudlard se serait bien contenté de ce petit bol de céréales et se serait allongé doucement sur le carrelage glacé du hall pour pouvoir dormir tranquillement. L'on était un dimanche matin et personne ne se lèverait avant quelques heures, de plus, l'on ne ferait que l'amener à l'infirmerie... L'idée était tentante, mais Laël préférait aller courir dehors, ressentir le froid envahir ses poumons et son esprit s'en aller dans un village de France, oubliant les affreux cris de cette nuit. Ce n'était qu'un cauchemards après tout et, comme tous les cauchemar qu'il faisait, Laël avait juste besoin de s'aérer la tête quelques instants pour tout oublier. C'était cela aussi, de regarder des films de moldu dérangés ou des gens en enlevaient d'autres pour les torturer avant de recommencer pour finalement se suicider, où encore ceux ou les tueurs en séries sont déjà mort, où tu as beau les tuer et retuer ils finissent toujours par revenir et que, finalement, le héros est soi toujours le gentil naïf que tu aurais juré ne pas voir survivre cinq minutes, le grand – et ancien – drogué multirécidivistes qui connait toutes les tactiques possibles pour s'échapper, l'ancien flic aussi ancien agent secret qui peut te tuer avec un trombone de sept façons differente ou encore – oui, encore – le mec sans histoire qui en fait était avant lui-même un tueur en série intuable qui s'est reconvertie ou réincarné en un être humain. Mais ce n'était jamais les prêtres ou les gens qui ne pensaient qu'à leur estomac qui survivait, non, des fois, même les blondes écervelés arrivaient à survivre, mais jamais les prêtres et les gourmands ! C'était cette discrimination du cinéma hollywoodiens qui faisait peur à Laël, pour cette raison qu'il espérait de tout son coeur que ses cris ne fussent qu'un cauchemar, car il était clair que s'il y avait un tueur en série à Poudlard, le bleu et argent ne survivrait pas, sauf si les quelques feintes qu'il avait mise au point marchait - celles du ''Tu veux un gâteau ? Eh mais, j'te connais toi !! Un autoooographe, ou encore celle du ''Attention, si tu m'embêtes, je fais apparaître Freddie Mercury et il te viooooole ! En plus il a le sidaaa !'' Rien de bien inquiétant donc – ce qui, avouons-le, n'a pas vraiment de chance de marcher.

    Laël se dirigea donc vers l'énorme porte de chêne gravé qui menait au dehors, jetant un coup d'oeil aux sabliers plus ou moins remplie de joyaux. Quatre sabliers de quatre couleurs différentes pour quatre maisons différentes. Et le bleu et argent sourit quand il aperçu d'un rapide coup d'oeil que la maison du savoir n'était pas vraiment mal placé dans les scores. Mais bon, l'année n'était pas encore fini et serdaigle pouvait bien descendre ou remonter, qui sait. Mais là n'était pas le point où Laël voulait en finir alors ce dernier ouvrit avec conviction la porte ancienne qui tentait tant bien que mal de garder le château au chaud et, c'est quand une brise venant sûrement du Pôle Norde assailli Laël avec force, ébouriffant sans pitié ses cheveux et attaquant sans relâche, donnant sans aucun doute la sensation de mordre, les jambes de l'estomac sur pattes qui étaient simplement recouverte d'un baggie aux couleurs de l'armée, quand au torse, lui, par contre, était recouvert d'un épais sweet-shirt qui disait ouvertement que se battre pour la paix, c'était comme baiser pour la virginité. Excuser la vulgarité, mais le jeune brun avait trouvé cette phrase tellement vrai qu'il n'avait pu s'empêcher de se jeter sur le jean pour l'acheter – ô joie du shopping – mais, aussi gros que soit ce sweet, Laël ne put s'empêcher de cligner violemment des yeux face à temps de blancheur. Bon dieu. De la cocaïne était tombée du ciel. Il avait neigé. Laël exprima son mécontentement dans un grognement sonore, mais, pour une fois que le château dormait, il se permit d'exprimer un peu plus fort son mécontentement.

    « OH NON C'EST PAS VRAI ! J'AI FAIS QUOI AU BON DIEU PUNAISE ! ! ! »
    « TA GUEULE JE DORS ! ! »

    Laël esquiva d'un pas léger l'oreiller lancé avec force sur lui. Certes, à croire que certains avaient le sommeil léger – ou que Laël criait plus fort qu'il ne le pensait – mais ce dernier, au bout de quelques minutes à rester au même endroit sans bouger, finit par lâcher de vue l'oreiller et se contenta de partir, sautant le perron, atterrissant avec souplesse dans la neige, alors que cette dernière en profita net pour s'infiltrer sans pitié dans ses baskets, avant d'arriver liquide dans ces chaussettes pour finalement glacer la zone plantaire du pied. Le hall aurait été moins direct et cruel pour faire attraper une pneumonie ou une grippe à Laël, mais, ou moins, cela était fait et le jeune homme commença doucement sa course, en monté de genoux bien entendu, le solide des anges n'étant pas tombé de main morte, la mascotte des aigles en avait jusqu'aux chevilles et la glace s'accrochait avec insistance sur les poils de jambes du serdaigle. C'était affreux. Sans compter qu'une fois que le mot serait passé, tous les élèves – à quelques excepetions près – seront dehors à pratiquer le sport le plus moldu qu'il pouvait exister : une bataille de boule de neige ou bien, pour certains pacifistes, un concours de bonshommes de neige. Mais là était l'effervescence à laquelle Laël allait devoir faire face, sans compter que la plupart des adolescent en chaleur qui allait se batailler ne savait pas viser à proprement dire et, beaucoup d'innocent se retrouvait à l'infirmerie, malgré leur précaution. Mais bon, avec un peu de chance, Laël aurait fini son tour avant que les éléments perturbateurs ne se lèvent. Cette dernière pensé le fit s'activer un peu et, après avoir remué son cou pendant quelques instants, il partit bien vite dans la direction de la forêt interdite, là où un petit chemin – qui, espérons-le – sera sûrement dénué de neige, longeant les arbres. Ce que ne savait pas Laël, c'était l'horrible scène et tous les souvenirs atroce qui allait lui revenir. Ce qu'il ne savait pas, c'est qu'il allait affronter la mort en face et pas derrière un écran de télévision ou de cinéma.
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Laël J. Oridor
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MessageSujet: Re: I'm Crazy ? No ! I'm just Different ! [ Libre - Plusieurs joueurs même ]   I'm Crazy ? No ! I'm just Different ! [ Libre - Plusieurs joueurs même ] Icon_minitimeLun 9 Fév - 18:54


    Finalement, l'atmosphère était douce à l'orée de la forêt dense, alors que les arbres offraient avec délicatesse un refuge de leurs longues branches. Certes, la neige était présente, mais toujours moins que dans le parc et les yeux du jeune homme s'étaient maintenant habitués à toute cette blancheur soudaine. Il sourit légèrement en aspirant l'air frais du matin, certes, ses pas étaient continuellement accompagné de « Splatch » et de « Splotch », mais, tout cela l'importait peu finalement. Cependant, alors qu'il longeait la dire forêt, il s'arrêta un court instant, pour ce qui semblait être un rassemblement de sombrals, en effet, une dizaine de chevaux représentatifs de la mort se tenait là, tête en bas, fesses en l'air, laissant voir leurs os saillants et leur anatomie dénué de chair. Laël n'osait pas vraiment les approcher, même si, sur le coup, ses jambes ne s'arrêtèrent pas et, ce qui dû s'en suivre s'en suivi, un petit être chétif – sûrement un bébé – releva la tête et partit dans un hénnissement, les yeux éxorbités de rouge et du sang dégoulinant de sa bouche. Alors que sa carcasse vivante disparaissait dans l'ombre de la forêt, ses congénères le suivirent, dans un grand vacarme de sabots et de hennissement et ce que vu Laël en ce moment le rempli d'horreur, de telle sorte que ce dernier se sentait nauséeux, impuissant, terrifié et, ô combien gelé. De cette froideur de mort, les yeux légèrement sortit de leur orbite, alors que la bouche grande ouverte semblait manquer d'air et, il était sûr que si le glouton aurait eu quelque chose dans les mains, elle se retrouverait en train de gîre par terre, en une dizaine de petits fragments. N'importe qui aurait eu la même réaction de stupeur face à un pareil spectacle.

    Le corps mutilé apparaissait devant Laël, dans un tel état qu'il en était affreux. En effet, si le buste et la tête étaient resté intacte, les jambes et les bras avait été légèrement attaqué par les sombrals et leurs faims et c'est en baissant la tête que Laël que le lac de sang qui s'était répandu s'en était même prit à ses chaussures, teignant ces dernières d'un rouge montrant bien la mort affreuse du jeune homme, d'autant plus que des os brisés et compagnies ressortaient pas endroit. Le plus douloureux à voir, cependant, devait être son expression, cette affreuse expression d'avoir quitté ce monde en souffrance. Des yeux bleus qui reflétaient le martyre qu'il avait du subir pendant toute une nuit, une cicatrice béante qui avait dû cracher tout ce sang partait d'une partie de la gorge à une autre et, pendant un court instant, Laël se demanda si elle ne faisait pas le tour. Certes, là était le plus dur à voir, mais le plus macabre l'attendait sur son torse, bizarrement non atteins par les sombrals, néanmoins, peut-être que les courbes et arabesques tracés à même le corps, sûrement par une lame de couteau et non un sort, devait être un maléfice ou un sceau. Mais l'homme était mort et, même si le jeune serdaigle n'était pas sur de son identité, il le fixait – regard rendu, bien entendu – et ne pouvait détacher ses yeux de ce rictus affreux. La mort. Et ce fût dans un flash back que Laël se souvint de cet affreux moment où il avait eu à faire à la mort. Paix à Didou.

    FLASH BACK


    Il faisait chaud et beau dans la petite ville perdue qu'était Lortet mais, malgré la chaleur étouffante de l'été, un jeune homme âgé de huit ans à quelques mois près jouait, une casquette de Dingo sur la tête, dans un immense champs ou les maïs avait déjà été ramasser et ou les ballots de paille constituait d'excellente cachette pour son chien et lui. Oui, car, si le petit gars était tout vêtu de bleu, le chien qui l'accompagnait n'était autre q'un maginifique cocker truité, de longues oreilles poilu comparables à celle de Dumbo. Les deux bouts d'hommes jouaient tranquillement dans cette étendue d'or alors que leurs mères, elles, étaient tranquillement en train de discuter, assise sur un ballot. Mais ce fut là que l'inévitable se produit. Que l'affreux allait arriver. Le chien, peut-être un peu trop enthousiaste, parti dans un élan de bonté, la langue au dehors, sur la route goudronné à quatre voix, là où il n'avait sûrement pas vu l'énorme camion de chewing-gum qui roulait peut-être un tantinet trop vite. Et ce fût après un « Sboum » suivi d'un « Waf » que le petit garçon de huit ans se retrouva face à son meilleur ami dont la cage thoracique ne bougeait et dont la langue n'était plus baveuse, alors que les yeux noirs restaient inlassablement dans les yeux noisettes de Laël. Didou était mort à cause de chewing gum – c'était peut-être pour ça que Laël n'en mangeai plus d'ailleurs – et, ce fut à ce moment précis qu'il lâcha un cri perçant, à s'en rompre ses propres tympans, à s'en asphyxier, à en faire une crise cardiaque à quelqu'un vu toute l'atrocité et la détresse que ce cri libérateur portait. Un cri auquel on n'esperait ne jamais avoir à faire au cour de sa vie.

    FIN FLASH BACK

    Et ce fut à ce moment précis, à la remémoration de cet instant douloureux de que le bleu et argent le lâcha, ce cri si redoutable, à s'en faire sortir les tripes.

    « gniiiIIIIIIIIAAAAAAAAAAAAAAAA ! ! ! »

    Poétique n'est-ce pas ? Mais c'était sans aucun doute le cri qui allait faire accourir le château et qui allait convaincre les jeunes les plus respectueux à rester silencieux en cette journée. Laël, lui, passerait sûrement le reste de sa journée à répéter cette phrase sans cohérence et sûrement fausse grammaticalement, de son vieille accent français. Les gens le prendraient pour un fou, certes, mais au moins l'infirmière aurait de la compagnie pour quelques temps. Et la phrase n'en finissait pas, alors que, déjà, quelques personnes venaient voir par ici, ne se doutant pas de l'atrocité du geste...

    « Un chewing-gum a tué Didou, un chewing-gum a tué Didou... »



    (J'espère que cela convient, et que ça ne gêne pas que le mort se soit fait "mâchouiller")
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MessageSujet: Re: I'm Crazy ? No ! I'm just Different ! [ Libre - Plusieurs joueurs même ]   I'm Crazy ? No ! I'm just Different ! [ Libre - Plusieurs joueurs même ] Icon_minitimeLun 9 Fév - 21:31

« Was a long and cold December
From the roof top I remember
There was snow, white snow »
(Coldplay - Violet Hill)



    _J’aime quand tu causes mal !

    _Ta gueule Xavior !

    _Il est mignon tout plein le petit aigle mais il dit des pas jolies choses ! Sa mère ne serait pas contente !

    *BIM*

    Le poing de Sinead Khory O’Flahertie vint atterrir sur le visage de son jeune frère. Suite à quoi, l’adolescent se retourna et s’en allât, plantant là un jaune et bronze qui peinait à empêcher le sang de couler de son nez. 9 ans de rugby, 8 de natation, course tous les week-ends. Sinead n’était pas une mauviette, et Xavior venait de le sentir à ses dépends. La cadence de ses pas, marquée de façon sonore sur les dalles de marbres du hall, résonnait dans le silence quasi intact. Les jurons lâchés par son frère ne parvenait plus que faiblement à ses oreilles. Il l’avait bien cherché, à le provoquer encore et toujours. Depuis quelques temps, Xavior trouvait très amusant de le faire sortir de ses gonds ais le pire, c’était qu’il y arrivait très bien. Sinead ne comprenait pas. Pourtant, l’été précédent, lorsqu’ils s’étaient enfin rencontrés, ils s’étaient bien entendu. Il avait même semblé au brun que son cadet retrouvé l’avait érigé en statue immortelle, en un mot comme en cent, sur un piédestal. Mais sitôt revenu ici, il avait changé. Non en fait, tout avait changé, et pas seulement Xavior. Les gens se laissaient aller, et lui Sinead tout autant que ses camarades. Il avait tout fait pour éteindre la colère sourde qui brulait son cœur comme alimenté de benzène, mais peine perdue, elle revenait toujours plus forte, depuis ce sombre hiver. Il y repensait parfois, lors de ses cauchemars.


    *Flashback on*

    _Tu sais que je ne veux pas que tu t’en aille comme ça, sans prévenir, tu m’as fais très peur. Ton père et moi étions si… humpf

    _Ca va maman ?

    La jolie rousse posa la main sur son cœur en faisant une grimace. Elle avait du mal à respirer. Elle força néanmoins son rictus de douleur prendre un tour plus rassurant, ou du moins qui tentait de l’être. Le tout donnait une expression pas vraiment convaincante pour le petit garçon brun aux yeux bleu marine. Il ne fallait pas qu’elle se fatigue trop, son cœur ne le supporterait pas. Sinead s’approcha de sa mère, doucement, mais celle-ci le repoussa du bras.

    _Non Sinead va jouer dans le jardin, ça va aller.

    _Mais maman !

    _Va jouer dans le jardin !

    Mais Sinead ne voulait pas. Il s’approcha encore plus de sa mère et s’accrocha à sa jupe. L’irlandaise sentait le souffle lui manquer tandis que son petit hurler son nom. Maman ! Ca va maman ? Elle ne l’entendait plus, elle se laissa glisser sur le sol froid de la cuisine. Maman ? Le souffle ne venait plus, son cœur avait lâché. Ses deux grands yeux verts se fermèrent sur la vision ultime de son enfant près d’elle, les yeux baignés de larmes.

    *Flashback off*


    Le serdaigle frissonna. Ce n’était pas le vent frais qui s’insinuait sous sa veste mis ce froid intérieur, perfide, qui empoisonnait son sang et ses pensées. Il pressa le pas, dans le but de sortir au plus vite des murs du château. Il espérait ne croiser personne sur son chemin. L’idée que quelqu’un qu’il connaissait puisse éventuellement lui demander pourquoi il faisait cette tête d’enterrement le mettait dans un état de consternation totale. Alors il rasait les murs. Il trouva la fraicheur encore plus vive de l’extérieur sur le perron. Ses paupières s’abattirent sur ses yeux, cachant leur pureté chaotique faite de bleu presque noir comme l’abysse et de douce folie mauve. Son visage se porta vers l’arrière, vers le ciel qu’il ne voyait pas mais dont il sentait la bienfaisance tomber sur lui et s’écraser mollement, toute en humidité, blanc de la neige divine contre blanc de sa propre pâleur d’albâtre. Sa peau était froide, son cœur glacé, ses yeux infinis. Que demander de plus que la neige pour compléter ce tableau incongru ? Sinead aimait cette violence du vent et ce froid rugueux, et il les laissait tout deux se promener dans ses poumons, dans ses artères, visiter son cœur d’hiver et son nez de plâtre. Immobile, come en adoration devant un dieu invisible qui lui envoyait son amour sous forme de flocons. Il était une fois un pantin, étrange polichinelle de porcelaine, avec ses deux yeux de verre posés sur le monde fou des hommes. Le pierrot rouvrit ses deux billes violettes et se remit à marcher. Puisqu’il ne pouvait courir dans la neige mouillée, il marcherait. Prendre son temps sous son beau temps, le second, seul avec la pluie qui valait le coup pour l’irlandais, le premier, perdu puis retrouvé par Proust, si long pourtant. Ses pas faisaient des bruits de sussions, si différents du clac-clac sévère sur le sol du château. Il avait les yeux fixés sur la neige devant lui, pas encore foulée. Le calme, la sérénité de la solitude, la joie de n’avoir personne pour bavarder dans ses oreilles. La salle commune devenait un véritable enfer lors de mauvais temps, personne n’osant sortir et tous préférant la douceur des cheminées et des dortoirs. Sinead avait besoin de silence, de clarté, et de Mozart, sauf que pour ce dernier, c’était une autre paire de manches à obtenir. L’irlandais n’avait pas honte d’avouer son penchant pour la musique classique, loin de là. A défaut, il se contenterait des deux premiers. Alors qu’il commençait un monologue intérieur sur les bienfaits de Chopin comparés à ceux de Beethoven, il fut sortit de sa torpeur méditative et ambulante. Un long cri strident se faisait entendre. L’adolescent releva la tête, surpris. Il avait crut reconnaître une voix familière. Lael ? Oubliant la prudence qui lui dictait que courir dans la neige était une opération risquée, surtout avec une cheville pas entièrement remise d’une foulure, il s’élança vers l’endroit d’où provenait le cri. La forêt ? Cela ne lui disait rien qui vaille. Arrivé à un espace dégagé, il vit ce qu’il y avait à voir. Plusieurs sombrals d’abord, qu’il pouvait bien sur voir suite à l’épisode mentionné plus haut. Les imposantes créatures étaient regroupées en cercle autour de quelque chose et semblaient manger. Manger quoi ? Il le remarqua qu’ensuite.

    _Putain de M…

    Il laissa cette sentence pleine de poésie en suspend lorsqu’il aperçût son camarade. Il s’avança vers lui, peinant à chasser le dégout et la nausée qui montaient en lui. Lael n’avait plus rien de joyeux et jovial. Il s’était replié sur lui-même et marmonnait des paroles dont le sens lui échappait.

    _Un chewing gum a tué Didou, un chewing gum a tué Didou…

    Sinead comprit que la vision d’horreur qui s’étalait sous leurs yeux avaient rendu Lael un brin, traumatisé. Sinead ne chercha pas à savoir qui était Didou, et il lui semblait que de toute façon, le français n’était pas en état de lui répondre. Il s’agenouilla face à lui et le regarda dans les yeux. Du moins essaya-t-il car ceux de Lael s’étaient faits fuyants et lointains. Sinead prit le visage de son ami dans ses mains et lui parla d’une voix forte.

    _Lael ! Lael ! C’est moi… c’est Sinead. Ne t’en fait pas c’est rien, il n’y a pas de danger. Tu m’entends ? Lael est ce que tu me comprends ?



(mwhahaha merdique mon poste... comme d'habitude)
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Maxim Lothringen

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MessageSujet: Re: I'm Crazy ? No ! I'm just Different ! [ Libre - Plusieurs joueurs même ]   I'm Crazy ? No ! I'm just Different ! [ Libre - Plusieurs joueurs même ] Icon_minitimeVen 20 Fév - 21:28

    Il n’y a rien d’attrayant à être fatigué toute une journée, s’endormant par intervalle – enfin lorsque l’on en a la possibilité – et encore moins lorsque l’on sait que tout le monde fera du bruit la nuit venue. C’est donc avec la certitude qu’il ne pourrait jamais dormir tranquillement comme chaque Samedi soir que le jeune poussin sortit de sa tanière. Il venait tout juste de se lever qu’il n’avait déjà plus qu’une obsession : retrouver Morphée. Mais non, il n’en avait pas le droit, il se devait tout d’abord manger, puis aller faire ses devoirs pour tenter d’être tranquille le Dimanche qui suivrait, profitant de la sainte journée pour faire une bonne sieste qui durerait l’équivalent d’une nuit. Eh bien oui, il devait bien rattraper la veille. C’est donc avec lassitude qu’il arpenta les couloirs du grand château qui en ces moments représentait une prison, c’est avec cette même lenteur dans ses mouvements qu’il chercha mainte ouvrages pour pouvoir au moins dire qu’il avait tenté de faire quelque chose pour ne pas avoir honte de venir en cours les mains dans les poches. Chaque élève remettait les devoirs pour le lendemain, mais le poussin était pour une fois déterminer à dormir tout le jour.

    C’est donc avec plaisir que le soir venu, Maxim se glissa sous sa couette. Certes le bruit des conversations le dérangeaient par moment, mais il ne doutait pas que bientôt il ne les entendrait même plus, trop loin dans ses rêves. Lili, câline, se faufila entre ses bras, et le jeune homme qui avait l’air de n’être qu’un petit enfant en cet instant la serra près de son cœur. L’image était attendrissante, mais les ronflements qu’il émit peu de temps après l’étaient beaucoup moins … Sa nuit fut bien entendue mouvementer. Mais habituer aux cris des ivrognes remontant dans leur chambre, il n’y fit pas réellement attention, et s’il se réveilla il n’en ouvrit pas les yeux pour autant replongeant instantanément dans un monde bien plus rose que la réalité. Tellement habituer de tous ces bruits, que lorsqu’un cri d’agonie retentit dans la nuit, il ne l’entendit même pas, ou alors il fut balayer par la douceur de ses songes. D’ailleurs, ses voisins, trop ivres, n’avaient même pas fait attention, et certains ne s’étaient même pas aperçus du tintamarre qui provenait du parc. Voici ce que voyait Maxou : la scène du parc. Oui, ce fameux jour où l’amitié entre les deux garçons s’était perdue, quand l’aigle et le poussin avaient décidé qu’ils ne pouvaient s’entendre. Enfin … Décider était un grand mot, cela représentait plutôt un coup de tête. Alors qu’avant, c’était un rêve qui s’étalait dans son crâne de petit dormeur, maintenant un cauchemar qui avait été bien réel s’installait avec douleur sous ses paupières fermées. Chouette … Comme pour finir en beauté, une vive douleur aux mollets finit de le réveiller en sursaut : un chat, qui n’était pas le sien, griffait énergiquement sur toute la longueur découverte de sa jambe. On pouvait voir déjà apparaître de magnifiques trainées rouge-sang. Moitié endormi moitié en colère, il fit valser le félin qui retomba sur ses pattes – trop fort le chat ! – et se recoucha. Ce n’était que la matinée ! Et il avait décidé de dormir TOUTE la journée, ce n’était pas une boule de poil stupide qui allait le sortir du lit. Mais apparemment, mêmes les chats communiquent, car ce n’est un matou qui sauta sur lui, mais deux : Phaaron et Lili. Il pouvait dire adieu à son lit. La journée s’annonçait merveilleuse. Soupirant, encore et encore, il mit du temps à comprendre.

    Quelque chose n’allait pas. Les deux chats sautaient dans tous les sens, et encore dans la brume, le Poufsouffle ne voyait qu’un point blanc et un point orange tournoyaient effroyablement vite devant ses yeux dans le vague. Après concentration extrême, il se posa enfin la bonne question : pourquoi s’agitaient-ils tant ? Innocent comme un enfant, il croyait presque dure comme fer en l’intelligence des animaux. S’habillant vite fait – non pas que son pyjama à petits canards soient si légers que ça mais bon … - il suivit les deux qui couraient. C’est d’une lenteur extrême, très peu motivé, qu’il arriva dans le parc. Il avait bien fait de s’habiller : il faisait tout de même froid en cet hiver ! Mais aucun des deux braves bêtes ne s’arrêtèrent et continuaient leur galopade vers l’orée de la Forêt Interdite. Intrigué, le poussin marcha deux fois plus vite. C’est alors qu’il aperçut une scène bien choquante pour ses yeux d’enfants : du sang, un corps, son ami et un inconnu qui semblait essayait de rassurer ce dernier. Laël. Il ne marchait plus, il courait. Les deux animaux avaient pris eux aussi de la vitesse en voyant l’empressement de leur ami. Arrivé près du corps inerte et celui traumatisait, il se laissa tomber sur les genoux près des deux êtres encore vivants. Le visage du bleu et argent était déjà pris par les mains de Sinead, il prit donc les mains de l’aigle. Tournant lentement sa tête vers l’inconnu qu’il avait déjà aperçu dans les couloirs, il lui posa ce qui lui paraissait être une bonne question.

      « Mais que se passe-t-il ? »


    Sa voix était tremblotante, comme celle d’un enfant perdu et bouleversé – ce qu’il était cela dit.
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