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 Pardonne moi... Encore. [Clémence]

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Endreas V. Aurèl

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MessageSujet: Pardonne moi... Encore. [Clémence]   Pardonne moi... Encore. [Clémence] Icon_minitimeVen 27 Fév - 2:02

Dans tous les temps et dans tous les pays, c'est la femme qui décide si le monde doit pardonner une faute ou ne pas la pardonner.
Samuel Butler.


Pardonne moi... Encore. [Clémence] Elinicons1vk7Pardonne moi... Encore. [Clémence] Endymz2






    Endreas Vencan Aurèl, un jeune homme orgueilleux, torturé par le remord d'un acte qu'il regrettera toute sa vie. Elle lui a pardonné, mais a quel prix ? Endreas n'arrive plus à lui parler sans ressentir cet élan de culpabilité, seulement il ne le dit pas, il ne veut pas lui dire, il ne peut pas, cela blesserait son égaux. Il a ce besoin en compagnie de Clémence, de se faire pardonner, il a ce besoin qu'elle oublie ce qu'il a fait. Elle ne lui en veut pas, mais lui il s'en veut tellement que les yeux qui le transpercent comme deux lames de sincérité lui font détourner les yeux.
    Clèmence... Pardonne moi encore une fois.

    Un jour comme les autres, un jour pluvieux et brumeux, le soleil n'avait pas traversé de ses rayons le château qui tenait lieu de résidence au jeune homme. Il ne se sentait pas très bien. Etait-il mélancolique ? Peut-être, seulement Endreas ne le dirait jamais devant quelqu'un il était bien trop orgueilleux pour l'avouer à quiconque. Sauf peut-être à Maiween, avec elle, tous les masques tombaient mais aujourd'hui il n'avait pas envie de se confier, en fin de compte il n'avait jamais envie de se confier, mais lorsque la jeune poufsouffle le tenait dans ses bras il était dur de ne pas se laisser aller. Par une envie soudaine de se retrouver seul, le jeune homme partait en direction du parc, la journée n'était pas des plus belle, mais au moins il pourrait penser et peut-être trouvait la force d'aller travailler.
    En regardant le ciel, Endreas savait que son problème venait du temps. Lorsqu'il était plus petit il était tellement habitué à ne voir que des ciels différents. Il voyageait tout le temps avec son père et Hogwarts le déprimait souvent. Les derniers évènements venaient encore plus troubler le jeune homme. Ce matin encore il avait eu du mal à se remettre des fêtes du week-end. Soudain il entendit des pas dans son dos.

    - Endreas... Tu vas bien ?

    C'était Maiween évidemment. La jeune femme avait l'air soucieuse, ses magnifiques traits étaient ridés par le souci qu'il lui donnait. Bravant le courant d'un groupe de petit troisième années Endreas sentait son orgueil monter en lui.

    - Poussez vous de là, vous ne voyez pas que je suis plus important, merde.

    Maiween le regardait effarait. L'arrogance du jeune homme choquait toujours la demoiselle. Endreas prenait du plaisir à se faire respecter, il en avait marre d'être trop gentil. Si seulement il pouvait faire quelque chose de vraiment... Stupide. Un besoin violent de se faire remarquer, un grand besoin d'être arrogant au maximum, pour cacher la mélancolie qu'il avait ressenti quelques instants plus tôt ? Oui, bien-sur. Il n'avait pas envie de se confier à Maiween, il voulait d'abord essayer de se dépatouller tout seul. Il n'était plus un enfant et le fait que Maiween soit fière de lui était très important. Seulement le visage doux et angélique de la jeune femme faisait fondre les plus profonds besoins brumeux du jeune homme comme neige au soleil. Elle était tellement sûre qu'il lui cachait quelque chose qu'il préférait tourner les talons. La jeune femme connaissait la chanson et savait qu'elle ne devait pas le suivre. Il avait le besoin de se retrouver seul, il en avait tellement envie que même sa meilleure amie, celle, sans qui rien dans sa vie n'aurait été pareil, elle faisait ressortir en lui un côté doux et compréhensif qu'il n'avait jamais remarqué.

    Endreas retournait dans le parc, son sac sur l'épaule, sa baguette dans sa poche, les cheveux balayés par le vent, l'écharpe verte et argent qui ornait son cou, il prenait place devant le lac et s'asseyait. La brume qui couvrait le lac était étrangement envoutante. Il avait l'impression qu'elle glissait sur l'eau, et se fondait dedans. C'était assez étrange à regarder. Le ciel gris et chargé menaçait d'un orage, seulement Endreas n'avait pas du tout envie de rentrer au château, il devrait aller dans sa salle commune et travailler, il avait beaucoup de travail, surtout en métamorphose. Il se dit qu'il pourrait peut-être travailler dehors. Une idée qu'il repoussait aussitôt, l'humidité n'était pas l'ami des feuilles de parchemin. Une étrange sensation s'imposait à l'esprit du jeune homme, un manque. Un manque puissant mais qu'il n'arrivait pas à saisir. Comment donc expliquer cette sensation, il avait l'impression que quelque chose manquait dans sa vie. Sur le coup il avait envie d'aller voir Elizabeth, pour se faire un shoot ? Pour essayer d'oublier ce qu'il n'arrivait pas à se souvenir ? Un rire bizarre sortait des lèvres du jeune homme, il se trouvait risible. Pour une fois depuis longtemps il avait très envie de voir Clémence, sa clém'. Une joie éphémère le remplissait quand des images malsaines et dérangeantes s'imposèrent à son esprit. Ils avaient perdu cette complicité qu'Endreas apprécié beaucoup, elle était une de ses meilleurs amis, elle faisait partie de ces personnes qui avaient une réelle importance pour le jeune homme. Il arrivait même à être lui, sans masques, sans orgueil, sans rien. Juste Endreas. Seulement cette complicité s'était quelque peu perdue.

    - Endreas arrête... Endreas arrête, s'il te plait...

    NON, les mots étaient sortis seuls de sa bouche, vomit avec une telle force qu'Endreas ne savait plus vraiment où il en était, pendant peut-être un quart de seconde il se demandait s'il avait rêvé éveillé, de toute évidence oui. Les cris étaient tellement présents dans la mémoire du jeune homme que ça en devenait invivable. Plus il reprenait ses esprits plus le souvenir s'éloignait, lorsqu'il se contrôlait, les souvenirs ne l'assaillait plus. Pourquoi y repensait-il maintenant ?

    - Endreas ?

    Une voix connue et apprécié se faisait entendre, Clémence était derrière lui, le sourire aux lèvres. Le jeune homme n'arrivait pas à y croire, voilà qu'il y a deux minutes il pensait à elle et elle apparaissait. La surprise d'Endreas ne s'affichait pas sur son visage, calme et détendu la surprise et l'ouragan d'émotion se tenaient dans la tête et dans les entrailles du jeune homme.

    - Clémence !

    Un sourire sincère se dessinait sur les traits d'Endreas.
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Clémence Murray

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MessageSujet: l   Pardonne moi... Encore. [Clémence] Icon_minitimeVen 27 Fév - 15:02

      Les rayons du soleil s'infiltraient doucement à travers l'épais rideau vert qui couvrait la fenêtre. Les yeux ouverts, Clémence fixait le plafond, bercée par la respiration de Weston à ses côtés. Elle lui jeta un regard et sourit, observant la courbe de ses épaules, admirant les reflets blonds de ses cheveux sous la lumière tamisée. Soupir. Elle avait tout pour être heureuse, c'était certain. Un homme aimant, des amis toujours à ses côtés lorsqu'elle avait besoin d'eux, des ambitions, des rêves. Et pourtant, elle ne pouvait s'empêcher de se sentir étrangement creuse, comme s'il y avait quelque chose en elle qui s'était définitivement envolé. Elle se leva sans bruit, repoussa ses draps et posa ses pieds nus sur le sol avec un frisson. Après un dernier regard à son compagnon, la jeune femme s'éloigna du lit et s'approcha de la fenêtre. Elle en écarta légèrement le rideau et plissa les yeux, aveuglée par la lumière. Il devait être assez tard, mais elle n'avait pas voulu se lever plus tôt. Elle profitait de la présence de Weston à ses côtés chaque fois qu'il lui rendait visite et elle ne tenait pas à devoir quitter le lit à une heure matinale alors qu'elle pouvait rester endormie dans ses bras. Mais ce matin-là, Clémence n'avait pas pu dormir aussi longtemps qu'elle l'avait souhaité. Elle se passa une main dans les cheveux et se dirigea sans bruit vers la salle de bain, refermant doucement la porte derrière elle. Pour passer une bonne journée, elle se devait de commencer par une bonne douche. De toute façon, Weston avait le sommeil si lourd qu'il ne l'entendrait probablement pas.

      La Verte retira sa nuisette, la laissant tomber au sol avec un petit bruit, et se glissa dans la douche. Avec un léger gémissement surpris, elle laissa cependant l'eau froide couler sur elle, innondant ses cheveux, dégoulinant sur sa poitrine. Voilà qui était parfait, au moins, elle était bien réveillée. Plus alerte désormais, la jeune femme se lava soigneusement et resta quelques instants sous l'eau plus tiède, les yeux clos. Elle aimait ce simple contact, elle avait l'étrange impression d'être purifiée. Bien qu'au fond, elle ne se sentait pas du tout pure. Clémence se sécha lentement, ses yeux gris fixant leur reflet dans le miroir accroché au-dessus du lavabo. Elle avait l'air épuisé, alors qu'elle avait bien dormi. Ces derniers temps, elle se sentait plus faible et elle devait bien se l'admettre, au moins à elle-même. Comme si quelque chose la rongeait à l'intérieur sans qu'elle ne puisse y mettre un terme. Enfin. Elle verrait bien, peut-être qu'un jour, elle comprendrait enfin pourquoi elle se sentait si... Vide. Lorsque ses boucles blondes furent séchées attentivement, la demoiselle s'habilla, passant sa jupe verte plissée, son chemisier blanc, ainsi que sa cravate verte. Elle la dessera légèrement, de façon à se donner un air plus serein. Elle n'aimait pas être comme tout le monde, et ledit monde le savait bien.

      Clémence souligna ses yeux d'un trait de crayon noir et noua sa chevelure en un chignon grossier, laissant quelques mèches folles s'en échapper. Voilà, elle était enfin prête. Mais prête à faire quoi ? Elle n'en avait aucune idée. La jeune femme s'étira et cligna plusieurs fois des yeux, avant de sortir de la salle de bain, regagnant la chambre sombre. Elle sourit intérieurement et regarda la pendule : neuf heure quinze. Elle pouvait très bien le laisser dormir... Mais dans ce cas, il se réveillerait seul. Et elle ne voulait pas quitter la pièce sans l'avoir averti. Clémence s'approcha du lit et déposa un baiser sur l'épaule de Weston, qui ouvrit un oeil. Sourire.

        « Je vais faire un tour. Je ne serai pas longue, il faut que je prenne un peu l'air. »


      Elle savait que Weston pouvait lire en elle comme dans un livre. Et il savait lui-même que lorsqu'elle avait besoin d'un peu de solitude, mieux valait ne pas la déranger. Il hocha la tête avec un sourire, et sa tête retomba sur l'oreiller. Clémence lui ébouriffa les cheveux et sortit de la chambre en refermant soigneusement la porte derrière elle. En principe, il y avait d'autres filles avec elle, qui dormaient dans la même chambre. Mais Clémence avait un certain poids dans tout ce qui était important, et elle pouvait avoir la chambre rien que pour elle lorsque Weston venait la voir. Il lui suffisait simplement de mettre les autres dehors et elle était tranquille. Non, elle n'était pas une garce, elle faisait juste tout ce qu'elle voulait. A présent revigorée, la jeune femme marchait avec dynamisme, ses talons claquant sur le sol, son souffle formant une petite buée devant elle. Elle resserra sa veste qu'elle avait prise avant de quitter la pièce sombre et en remonta le col sur ses joues, résistant à l'assaut du froid. Au moins, elle n'attrapperait rien, elle était bien couverte. Ses pas ralentirent lorsqu'elle quitta la salle commune de Slytherin. Bon. Et maintenant ? Que pouvait-elle faire à une heure pareille ? Elle choisit de se laisser guider par ses pas et sortit du château. Et là, surprise. Une pluie diluvienne s'abattit sur elle et elle leva les yeux au ciel. Bordel. Il faisait un temps parfait lorsqu'elle était dans sa chambre, et maintenant qu'elle voulait faire un tour... Il pleuvait. A croire qu'elle était maudite, ce qui était peut-être le cas. Résignée, elle serra les dents et avança quand même sous la pluie, sentant les gouttes s'écraser sur sa nuque. Et dire qu'elle venait de prendre une douche.

      Elle secoua lentement la tête mais n'accéléra pas son allure, tant pis. Elle serait mouillée, elle avait l'habitude. Clémence leva les yeux vers le ciel gris et brumeux, maudissant en silence le Dieu du temps. S'il avait été clément avec elle, il aurait laissé le soleil à sa place et elle aurait pu passer une bonne journée. En plus, le mauvais temps avait sacrément tendance à dégrader son humeur. Déjà qu'elle n'était pas au beau fixe, aussi lui en fallait-il peu pour qu'elle ne s'énerve. Néanmoins, elle était plutôt calme pour le moment. Les mains serrées autour de sa taille, la tête baissée pour ne pas se prendre la pluie en plein visage, elle marchait comme si elle allait concquérir le monde. Ne l'avait-elle pas déjà fait un jour dans sa vie ? Elle avait concquis bien des hommes. Mais le monde avait décidé de rester loin d'elle. Clémence abandonna ses pensées quelques minutes lorsqu'elle se rendit compte qu'elle se trouvait à l'entrée du parc. Voilà, elle allait passer un moment dans le parc, sous la pluie, à fixer l'horizon et à chercher ce qui la mettait si mal à l'aise depuis quelques temps. Bien qu'au fond, elle n'était pas certaine de vouloir en connaître la cause. Réprimant un frisson, la jeune femme blonde continua sa route sur le petit chemin du parc. Les bancs étaient tous trempés, impossible donc de s'y installer pour réfléchir tranquillement. Elle pouvait très bien se poser dans l'herbe... Mais elle allait avoir les fesses encore plus mouillés que sur un banc.

      Avec un petit soupir, Clémence ralentit, marchant lentement, les yeux rivés sur les arbres. Y avait-il seulement quelqu'un à cette heure-ci, et sous une bluie battante ? Ou était-elle désespéremment seule ? Les deux réponses l'auraient satisfaite, sûrement. Alors qu'elle déambulait sans but précis, elle se figea soudain, s'arrêtant. Elle aurait reconnu cette silhouette entre des millions. Malheureusement, il n'y avait pas que la silhouette qu'elle aurait reconnue. Clémence déglutit, les yeux toujours fixés sur Endreas qui ne l'avait visiblement pas encore apperçue. Devait-elle aller lui parler ? Devait-elle prendre ce risque ? Depuis longtemps maintenant, ils ne s'étaient pas vraiment reparlé. Bien sûr, elle prennait sur elle, mais ce n'était pas encore suffisant. Elle avait essayé, elle le jurait. Mais elle n'avait pas réussi à oublier ni même à le considérer comme elle le faisait avant. Clémence baissa les yeux vers le sol humide et regretta d'avoir mis ses talons. Ils allaient être pleins de boue et elle aurait du mal à les nettoyer. Inspirant lentement, elle retira ses chaussures, posant ses pieds nus dans la terre mouillée. Voilà, au moins, elle n'allait pas faire souffrir plus longtemps ses pauvres chaussures. Relevant les yeux, la demoiselle fut prise d'un léger étourdissement. Oh, bon sang. Elle venait de trouver la clef de ses douleurs muettes et de son dépérissement inavouables. Elle devait lui parler, elle devait tirer un trait sur cette histoire. Parce qu'elle avait besoin de lui et qu'elle refuserait toute sa vie de l'admettre.

      La Verte se fit plus assurée et s'avança vers Endreas, tenant ses chaussures à la main, ses petits pieds nus glissant sur l'herbe détrempée. Elle avait pris une douche... Et quelques milliards d'autres s'imposeraient lorsqu'elle seraient rentrée. Avec une grimaçe, la jeune femme s'arrêta derrière Endreas, se demandant comment elle pourrait l'aborder. Elle releva fièrement la tête, ses grands yeux rendus encore plus perçants par leur contour sombre. Ses boucles trempées lui donnaient un air de paysanne revêche et sa jolie jupe verte n'avait pas meilleure mine. Mais tant pis, elle savait qu'elle avait quand même une certaine classe, même vêtue ainsi. De toute façon, ce n'était pas comme s'il l'avait déjà vue en pire posture... Mais si, il l'avait vue. Et sans aucun vêtement. A cette pensée, elle retint un cri étranglé et se mordit violemment la lèvre. Cela suffisait, elle ne devait pas non plus en faire toute une histoire. C'était arrivé, point, il s'était excusé et tout irait bien. Pourtant, elle ne parvenait pas à faire comme si de rien n'était. Parce qu'elle se dégoutait elle-même. Et parce qu'elle l'avait voulu aussi fort que lui. C'était sans doute la raison pour laquelle elle se sentait souillée par cette histoire. Elle en avait eu envie aussi...

      Clémence secoua énergiquement la tête et retrouva son léger sourire en coin. Elle se devait au moins de faire bonne figure pour ne pas trop l'inquiéter. Quoique de toute façon, vu sa tête, elle aurait ameuté tout un quartier.

        « Endreas ? »


      C'était la seule chose qu'elle avait pu formuler, la gorge nouée. Il se retourna vivement, et elle lu ans ses yeux un désir assouvi. Elle l'avait attendu, elle aussi. Et elle était presque heureuse de le voir en chair et en os devant elle. Elle en avait assez de son fantôme... Fantôme qui la hatnait dès qu'elle fermait les yeux. Elle le revoyait presque dans les moindres détails et si elle se concentrait assez, elle parvenait même à sentir la caresse de son souffle chaud dans son cou. Elle frémit et s'humecta les lèvres. Bon sang. Il n'y avait pas que son souffle, il y avait aussi la douceur de ses lèvres teintée de sauvagerie lorsqu'il l'avait embrassée. La pression insoutenable de son corps contre le sien. Le parfum musqué de sa peau... Elle n'avait rien oublié et elle ne savait pas si c'était une bonne chose.
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Endreas V. Aurèl

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MessageSujet: Re: Pardonne moi... Encore. [Clémence]   Pardonne moi... Encore. [Clémence] Icon_minitimeVen 27 Fév - 16:25

    Comment me faire pardonner ? Comment lui faire comprendre mon erreur ? Si simple que pouvait être le mot "Pardon", il ne reflétait pas la douleur et le mécontentement de soi-même que je j'éprouvais. Clémence, ma Clémence si belle et si gentille. Une amie que je voulais, ne pouvais pas perdre. Mon mal si profond, mon incompréhension de moi-même. Mais qu'est-ce qu'il m'était passé par la tête ? Je ne peux pas me pardonner. J'aurais fait tout, tout pour oublier cette histoire, tout pour oublier ce que je lui avais fait. Clémence...

    La jeune femme était à côté de lui et comme un gamin qui retrouve le soleil après de trop long mois d'hiver, Endreas souriait. Les yeux brillant, une posture de Reine, mal coiffée et débraillé, elle était pourtant d'une beauté qu'Endreas ne se lassait pas de voir. Dans les yeux de Clémence, il revoyait ses gestes, il revoyait ses erreurs, il se souvenait de cette nuit. Une nuit horrible qui était bien trop présent dans l'esprit des deux jeunes gens. Horrible ? Pourtant, malgré tous ses remords Endreas éprouvait toujours du désir, il en rêvait toujours. La peau de la jeune femme sous ses baisers pressant, sous ses caresses. Ses lèvres cherchant les siennes, son coeur qui battait la chamade, sa peau brulante sous l'effet du désir. Le vent balayé les derniers souvenirs du jeune homme. Il devait dire quelque chose, elle était venue à lui, elle était là. Devant lui et il ne trouvait rien d'autre à faire que de sourire. Un sourire sincère et imprégné d'espoir. Tout ce qui comptait maintenant était le fait qu'elle soit là, pour lui. Elle aurait pu, ne pas venir, l'évitait, mais à quoi cela aurait servi ? Clémence était le soleil qui venait éclairer sa journée, il avait pensé à elle quelques instants plus tôt, regrettant de tout son être de l'avoir fait souffrir et du coup de le faire souffrir par la même occasion. Comment elle pouvait lui pardonner ? Leur amitié était-elle si forte que cela ? Endreas ne se posait même pas question, oui bien-sûr qu'elle était forte leur amitié, rien n'était plus beau que ce qu'ils avaient partagé toutes ces années, et comme d'habitude les besoins du jeune homme s'était fait ressentir, il avait voulu plus, tellement plus et il avait tout gâché. Il avait tout balancer aux orties pour sentir le corps de Clémence contre le siens, sentir ses lèvres sur les siennes, leurs souffles se mêlant, tout deux courbaturés par des efforts vains, par des jeux dangereux qu'était le besoin sexuelle.
    Clémence, ce nom résonnait à ses oreilles comme la promesse d'une rédemption quelconque. Si seulement il avait su se contrôler. Bête humaine, le désir est parfois si incontrôlable...

    - Clémence !

    Les sourire du jeune homme ne se fanait toujours pas. Il invitait d'un geste la jeune femme à s'asseoir à côté de lui. Si seulement le remord ne nouait pas sa gorge, il voulait tellement dire quelque chose de vital, quelque chose de terriblement vrai et terriblement dur à avouer. Il n'avouait jamais ses sentiments, mais un besoin violent, un besoin qui se faisait ressentir au plus profond de ses entrailles lui crier, lui hurler de dire quelque chose de sincère et de vrai, quelque chose qui ne fasse ni peur, ni qui sous-entende des choses qu'il ne souhaitait pas. Le vent soufflait toujours, cherchant dans son courage la force de lui dire, la force de lui avouer combien il s'en voulait, la force de lui dire encore une fois pardonne-moi, encore une fois il voulait qu'elle sache que pour rien au monde il voulait la blesser ainsi. Il voulait tellement retrouver la complexité de leur relation, une amitié qui était nouée par des liens sincères et uniques.

    - Tu m'as manqué.

    Les mots lui avaient retourné le cerveau, il souhaitait plus que tout faire comprendre à la jeune femme ses regrets et qu'est-ce qu'il trouvait à dire ? Tu m'as manqué, s'il n'était pas en présence de la jeune femme il rirait de sa gaucherie. Il n'était pas doué pour exprimer ses sentiments et encore moins d'avouer qu'il pouvait dépendre de quelqu'un. Seulement la véracité de ses mots lui sautait à la figure. Oui elle lui avait manqué. Tellement fort.
    Tout de suite, maintenant, il ne souhaitait qu'une chose. Prendre la jeune femme dans ses bras, la serrer fort, lui dire combien il regrettait, encore. Encore et toujours le même refrain mais c'était tellement important qu'elle sache, tellement unique comme situation qu'Endreas ne savait pas pourquoi il les avait mis tous les deux dans cette situation qui devenait pesante de jours en jours. Une situation qu'ils ne supportaient plus, il fallait bien le dire.
    La main d'Endreas était tellement habitué à prendre la jeune femme dans ses bras. Les vieux réflexes ne s'oublient pas. Cepedant à mis-chemin, sa raison ce fit entendre. "Ne force pas le destin, laisse là, si elle veut de toi elle te le dira." Endreas plongeait donc sa main dans la poche de son manteau, gênait par ce qu'il avait prémédité. Il sortait une cigarette de son paquet, en proposait une à Clémence. Le silence régnait dans la le parc. Un silence pesant ou tout deux savait pertinemment à quoi pensait l'autre. Comment expliquer la complexité de ce qu'il ressentait. Une pulsion énorme se faisait sentir, le besoin de la caliner et de lui dire encore une fois combien il regrettait. Pourtant, sa raison lui hurlait de ne rien faire.
    Tremblant d'émotions et d'incertitude le jeune homme tournait sa tête vers la jeune femme. Son regard était si beau, voilé par les souvenirs qu'il lui avait donnés, débordant d'incertitude et de... Rencoeur ? Non, le jeune homme ne pouvait pas se l'avouer, il était certain que le jeune femme plus que tout devrait lui hurler dessus, le taper, lui dire que ce n'était qu'un enfoiré de lui avoir fait ça... Mais elle ne le faisait pas. Pourquoi ? Parce qu'elle ne s'était pas débattue ? Parce qu'au profond d'elle-même, elle aussi avait envie d'Endreas ? Le jeune homme était perdu dans la contemplation de ses iris. Il ne souhaitait pas entrevoir, rien qu'un instant l'espoir qu'elle lui pardonne complètement, il ne souhaitait pas y croire, il préférait attendre, dans l'incertitude et la peur de la perdre oui. Plutôt que de ce bercer d'illusions et d'avoir encore plus mal. En un geste touchant et débordant de l'amour qu'il lui portait Endreas ne savait plus vraiment ce qu'il faisait. Il prenait les doigts de la jeune femme, les enserrant dans les siens, un sourire sincère se dessinait alors sur ses lèvres.
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MessageSujet: Re: Pardonne moi... Encore. [Clémence]   Pardonne moi... Encore. [Clémence] Icon_minitimeVen 27 Fév - 17:22

      La pluie avait décidé de s'abattre en continu. Du moins, elle en donnait l'impression. Elle se déversait sur le parc avec la fougue d'un torrent, traçant de profonds sillons dans la terre meuble. Le vent agitait les branches des arbres, s'infiltrant sous les vêtements, pénétrant les os, glaçant le sang. Pourtant, Clémence n'avait pas froid. Elle aurait du être glacée ; de peur, peut-être, ou tout simplement de froid. Une petite boule incandescente naissait lentement au creux de son ventre, répendant sa douceur et sa châleur en elle. Tout cela était si improbable. Elle ne s'était pas attendue à le voir ici, mais en même temps, à quoi s'attendait-elle ? Cette sensation de liberté... Elle ne la connaissait que trop bien et ses effets néfastes ne lui étaient pas inconnus. Elle avait trop longtemps considéré sa vie comme un jeu, comme un simple jeu qu'elle gagnait sans cesse. Seulement elle avait perdu et elle en payait le prix. Les jours s'étaient écoulés avec la même lenteur, pensants, asphyxiants. Elle manquait de vie comme elle manquait de lui. C'était plutôt inconcevable pour elle. Elle qui ne dépendait jamais de personne, qui ne s'attachait pas. Pourtant, elle l'avait fait ; elle s'était attachée à Weston de tout son être, s'aggrippant à lui comme il s'aggrippait à elle. Elle s'était attachée à Ashtray, à Cassandra, trouvant dans leurs bras un réconfort qu'elle n'avait pu trouver nulle part ailleurs. Elle s'était attachée à Endreas, qui avait fait d'elle une proie bien trop facile ; et pourtant, elle s'était attachée à lui avec force, refusant d'admettre qu'un jour tout pourrait s'envoler. Tout s'était d'ailleurs envolé, mais était-ce vraiment mal ? Tous deux n'osaient plus se regarder, vivant avec cette honte et cette peur de refaire la même erreur. Mais était-ce une erreur ?

      Clémence souriait toujours, se disant qu'elle l'avait trop accâblé de repproches. Au contraire, elle ne s'en était pas suffisamment faits, à elle. Elle aurait du, bien sûr, mais elle avait été lâche et faible. Il lui avait offert quelque chose qu'elle avait refusé avec fracas alors qu'elle ne voulait que cela. Aujourd'hui, ils vivaient, s'accusant mutuellement, enfonçant leur peine en eux-même pour ne plus avoir à l'affronter. Ils n'avaient pourtant pas le choix. Elle regardait toujours Endreas, comme si elle le voyait pour la première fois. Y avait-il quelque chose de lui qu'elle ne connaissait pas ? Avant, elle aurait pu dire oui. A présent, elle le connaissait trop. Mais ce qu'elle n'avouait pas était sans doute le plus douloureux et le plus honteux. Elle avait aimé. Elle l'avait aimé. Et elle s'en mordrait les doigts toute sa vie. Elle n'avouait pas non plus qu'elle avait redessiné en elle-même chaque courbe de son corps pour ne pas l'oublier. Elle ne voulait pas oublier même si elle prétendait le contraire. Pouvait-elle seulement lui avouer qu'elle avait été fautive, elle aussi ? C'était tellement plus facile de laisser les autres souffrir pour elle-même. Mais pas lui, elle ne voulait pas le voir ainsi. Où était passée sa fièreté ? Elle voulait le revoir, railleur, insolent. Elle voulait le retrouver, comme avant, comme si entre eux, rien n'avait jamais changé.

      La jeune femme répondit à l'invitation de son compagnon, s'installant à côté de lui. Voilà, elle avait les fesses mouillées, mais ce n'était pas désagréable. Pour tout dire, cela lui remettait les idées en place. Elle croisa les jambes et s'adossa au banc, gardant son compagnon à l'oeil. Elle n'avait pas peur de lui, elle voulait juste éviter qu'il ne parte à nouveau. Clémence baissa les yeux quelques instants, regardant ses pieds maculés de boue. Quelle importante, bon sang. Cela pouvait se laver, et il n'en resterait plus une trace. Pourtant, elle s'était lavée, longuement, furieusement, mais elle l'avait toujours gardé en lui. Elle revivait ces moments, parfois en pleurant, parfois en regardant le ciel, songeuse. Elle n'avait pas oublié sa façon de caresser son visage, ses doigts la découvrant, ses yeux la fixant. Chacun de ses spasmes l'avait possédée, anéantie. Oh, combien elle regrettait tout. Elle aurait pu le repousser, le giffler, lui lancer quelques chose. Elle l'avait d'abord évité, puis elle lui avait ouvert les bras, se donnant à lui, survivant à chacun de ses assaut, enfonçant ses ongles dans son dos. Et parce qu'elle lui avait dit oui, elle se devait de lui faire comprendre qu'il n'y était pour rien.

        « Tu m'as manqué. »


      Clémence cligna des yeux, le souvenir de leurs coprs entrelacés se dissipa aussi rapidement qu'il était apparu. Elle tourna la tête vers Endreas, toute trace de rancoeur s'étant volatilisée de son visage, laissant place à un profond regret. Elle le fixait toujours, silencieuse, éocutant le bruit de la pluie s'écraser contre elle, adoucissant les battements de son coeur. Il sembla hésiter et finit par plonger ses mains dans ses poches pour en tirer des cigarettes. Elle fut surprise par sa propre déception mais ne le montra pas, acceptant la cigarette qu'il lui offrait. D'ordinaire, elle ne fumait jamais, mais là, c'était un cas exceptionnel. Les mains tremblantes, elle emprunta le briquet d'Endreas et alluma sa délivrance, la portant à ses lèvres. Une première bouffée lui fit tourner la tête, une seconde la détendit atrocement. Elle ne voulait pas non plus être trop détendue. Son âme abritait à présent une tempête dévastatrice qui lui nouait les entrailles et prennait sa tête en otage. Et si, pour une fois, elle cessait de réfléchir ? Ne pouvait-elle pas faire comme tout le monde, agir sur sa pulsion, et ne jamais rien regretter ? Son problème à elle était bien là, elle pensait trop et elle se faisait du mal pour rien. Tout aurait pu être bien plus facile ; elle aurait pu lui dire que ce n'était pas grave et qu'elle l'avait voulu, il y avait presque deux ans de cela. Mais elle avait gardé ses mots pour elle, trop honteuse pour les laisser s'échapper de son coeur.

      Clémence termina sa cigarette et jeta le mégot dans l'herbe. Au diable les bonnes manières, elle s'en moquait. Ses ongles s'enfonçaient presque dans le bois du banc, alors qu'elle écoutait le silence qui s'était installé entre eux. Mais que pouvait-elle lui dire ? Elle ferma les yeux, tâchant de détendre un à un les muscles de son corps, se plongeant dans une douce torpeur pour ne pas exploser. Elle ne fut pas seule. Il lui prit la main, emmêlant leurs doigts, et elle su presque aussitôt que rien ne serait comme avant. Elle serra ses doigts avec force, se mordant la lèvre, résistant à l'envie de se jeter contre lui et de pleurer sur son épaule. Elle voulait pleurer de rage, pelurer son impuissance et sa lâcheté. Elle voulait surtout qu'il la prenne dans ses bras comme il l'avait toujours fait, qu'il lui dise que tout irait bien et que rien n'avait changé. Pouvait-il seulement lui mentir ? Rien n'était moins sûr. La jeune femme inspira longuement, sa main toujours dans celle d'Endreas, refusant de l'en séparer. Elle devait le lui dire, elle devait l'apaiser. Parce qu'il n'y avait que cela qui leur ferait du bien, à elle comme à lui. Ils devaient tourner cette page et en commencer une nouvelle, regardant au loin et non plus derrière eux.

      La main libre de Clémence se leva et elle effleura la joue d'Endreas, le regardant toujours, concentrée. Elle n'avait jamais vraiment oublié ses traits, mais ils s'étaient si peu croisés depuis ce fameux soir... Elle l'avait évité, evidemment. Se cachant quand elle le voyait, s'enfermant dans sa chambre le coeur battant, refusant de le voir, de lui parler, refusant même de penser à lui. Elle se serait frappée si elle l'avait pu. Mais elle n'en avait rien fait, vivant avec un poids dans le ventre et la gorge serrée. Ses doigts glissèrent sur l'arrête de son nez, dessinèrent ses lèvres, alors qu'elle penchait légèrement la tête sur le côté, comme pour mieux le voir. Clémence finit par lui rendre son sourire, le touchant toujours. Elle passa une main dans ses cheveux, effleura ses cils, et revint à ses lèvres, comme pour les purifier. Elle les avait aimées... Elle secoua la tête, chassant les pensées les plus sombres de sa tête. Elle ne devait plus y penser, et lui non plus d'ailleurs. Elle serra de nouveau sa main et se rapprocha de lui, avant de poser sa tête dans son cou, inspirant son parfum de pluie et d'homme. Cela non plus, elle ne l'avait pas oublié.

        « Ce n'était pas ta faute, Endreas. Je... Je t'ai désiré aussi... Tellement... Je suis désolée. »


      Elle avait lâché ces mots dans un souffle, les yeux clos, toujours appuyée contre lui, réprimant les tremblements sourds de son corps. Elle comprendrait sa colère, elle ne lui en voudrait pas s'il la rejetait. Elle l'aurait payé, elle l'aurait mérité. Elle savait au fond qu'elle aurait du lui dire bien avant, le lendemain, le soir-même. N'importe quand, mais bien avant.
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Endreas V. Aurèl

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MessageSujet: Re: Pardonne moi... Encore. [Clémence]   Pardonne moi... Encore. [Clémence] Icon_minitimeVen 27 Fév - 18:34

    Le poids que tu m'enlèves est tellement grand que je pourrais m'envoler. Retrouver le sourire, retrouver cette complicité que nous avions perdue. Je peux redevenir moi avec toi. Tous mes sens en éveille je te serres dans mes bras pour te montrer à quel point l'attente était longue, à quel point tu m'avais manqué. Comment t'expliquer le bonheur que je ressens et t'en faire partager ? Je n'étais plus le même en ta présence, contrôlant mes paroles, contrôlant le son de ma voix, contrôlant tout en moi. Maintenant, comme si nous avions tiré un trait sur tout cela, comme si tout pouvait redevenir comme avant, comme si le monde m'appartenait, comme si je me sentais enfin libre. Merci...


    La journée maussade venait de prendre une toute signification aux yeux d'Endreas, la pluie ne le gênait plus, les nuages non plus, rien n'aurait pu le mettre mal aujourd'hui. Même s'il devait affronter un dragon enragé il le ferait avec le sourire aux lèvres. Leurs doigts toujours enlacés, Endreas les seraient comme un trésor qu'il ne pourrait plus jamais lâcher. Précieux petit doigt qui venait de retrouver leurs placent, dans les mains l'un de l'autre. Là ou tout avait commencé, là ou jamais ils n'auraient du être séparé, comme une révélation qui venait de s'ouvrir aux yeux d'Endreas, c'était ceux de Clémence qui venait se fondre dans la main du jeune homme. Chaude et humide, leurs doigts ne voulèrent plus se lacher, serrant chacun leur tour un peu plus fort cette étreinte qu'ils souhaitaient tous les deux retrouver.

    La jeune femme caressait les traits d'Endreas avec une telle douceur que ce fut difficile pour lui de ne pas la prendre dans ses bras. Il avait l'impression qu'elle cherchait quelque chose, mais il ne pouvait pas savoir quoi. Un souffle plus rapide sortait des lèvres du jeune homme, allait-elle lui dire que plus jamais ils ne devaient se voir, que le voir devenait trop dur, qu'il lui avait fait trop de mal ? Son coeur accélérait dans son torse, ne laissant à Endreas que l'impression de se perdre dans les profondeurs de sa démence, non il ne pouvait pas perdre Clémence, pourtant aucun son ne sortait de la bouche du jeune homme.

    Elle ne pouvait pas lui dire au revoir de cette façon, en le touchant ainsi, en lui faisant des caresses, peut-être espérait-elle dessinait sous ses traits une nouvelle image de lui, maintenant là tout de suite, échanger l'image qui la hantait pour celui-ci. Un Endreas souriant et perdu, seul avec elle sous la pluie, sans aucun masque, juste attachant et déchirant de compassion. La couleur des yeux de Clémence devenait plus sombre, peut-être repensait-elle à cette fameuse nuit, peut-être allait-elle le quitter là tout de suite. Nan il ne pouvait permettre cela, il ne pouvait l'accepter. C'était tellement dur et pourtant si approprié.

    - Ce n'était pas ta faute, Endreas. Je... Je t'ai désiré aussi... Tellement... Je suis désolée.

    Pendant peut-être deux ou trois secondes Endreas était stupéfié. Incapable de parler, incapable de respirer, incapable de faire quoi que ce soit. L'inconpréhension, l'aveuglement sentimentale, une douce chaleur se rependait dans le corps d'Endreas, laissait place à la joie, une joie sans borne et sans limites. Les yeux du jeune homme brillaient, ils brillaient tellement fort que les étoiles auraient pu paraitre sombre à côté de lui. Le soulagement, mais aussi une excitation nouvelle se faisait ressentir. Elle lui pardonnait ? Elle lui pardonnait ce qu'il avait fait et en prenait aussi la responsabilité ? Rien n'avait de sens, un rêve , un songe sortit droit de l'imagination d'Endreas ? C'était tellement impossible, tellement tardif et tellement irréelle. Oui se devait être ça. Un songe, un rêve éveillé, dans ses bras ne se trouvait pas Clémence, dans ses bras ne se trouvait que l'image d'elle, celle qu'il avait imaginé, cette scène tant voulut, ces paroles tant désiré. Endreas n'arrivait pas à parler, laissant le silence planait, il devait faire quelque chose, il devait dire quelque chose, seulement sa gorge était noué par l'émotion, il n'arrivait pas à comprendre d'ailleurs comme ça se faisait qu'il n'arrivait pas à parler, il était devenu dépendant de Clémence, oui le savait à présent et le fait de croire l'avoir perdu avait ranimé les sentiments qu'il avait pour elle. Son coeur battait tellement fort que la jeune femme contre lui, devait le sentir battre, malgré les couches qui lui permettaient de ne pas sentir le froid. Il remarquait pour la première fois que le jeune femme était pied nu. Elle devait avoir froid ainsi. Mais il était tellement concentré sur les paroles qu'il devait dire qu'en cet instant précis plus rien n'avait d'importance pas même la pluie qui redoublait d'intensité et qui détrempait leurs vêtements. Jamais pourtant il n'aurait cru ressentir cet élan de bonheur, mais aussi de bien être. Son orgueil refaisait surface. Il ne pouvait pas lui exprimer ce qu'il ressentait, mais pourtant le besoin se faisait sentir, plus fort que n'importe quoi d'autre. Oui il devait lui dire qu'il ne lui en voulait pas que tout cela maintenant était du passé et qu'ils ne devaient plus en parler. Le poids, ce poids lourd et qu'il ressentait à chaque fois que la jeune femme se trouvait dans le coin avait disparu. Ses bras enlacèrent la jeune femme et dans un moment passionné il embrassait le front de la jeune femme, se déplaçant sur ses joues. Il ne pouvait plus s'arreter, aucun mot en fin de compte ne pouvait décrire ce qu'il ressentait. Comme par miracle le soleil fit une brève apparition dans le ciel.

    - Clémence... Je... Je suis tellement... Comment te dire ça ? Je men suis tellement voulu... Savoir que tu ne m'en veux pas et une chose que... je n'arrive pas à l'exprimer.


    Endreas bafouillait et par un accès d'hilarité commençait à rire, un rire de soulagement qui, il le souhaitait, soit communicatif. La tête en arrière, le corps secouait de tremblements, il n'arrivait plus à s'arrêter. Endreas ne savait pas pourquoi il riait. Est-ce nerveux ? OUi surement, le bonheur retrouvé, il se montrait espiègle et comme d'habitude intenable, il pouvait enfin redevenir lui avec Clémence et pour cela. Il était prêt à parcourir le monde à pied s'il le fallait.
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Clémence Murray

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MessageSujet: Re: Pardonne moi... Encore. [Clémence]   Pardonne moi... Encore. [Clémence] Icon_minitimeVen 27 Fév - 20:03


In the light of the sun, is there anyone ? Oh it has begun...
Oh dear you look so lost, eyes are red and tears are shed,
This world you must've crossed...



      Il y avait un lieu, quelque part sur cette Terre, où Clémence aimait à se retrouver. Elle y laisser s'envoler ses doutes, ses peines, et voyait le monde sous un nouveau jour, s'émerveillant de tout ce qu'elle touchait, de tout ce qu'elle voyait. Parce que c'était un lieu unique, elle se gardait bien de s'y rendre trop souvent. Elle n'avait révélé sa cachette à personne, probablement par égoïsme. Elle voulait être la seule à pouvoir en jouïr lorsqu'elle en avait envie... Elle l'avait perdu. Elle avait perdu la route qui la menait à ce lieu si magique. Et pourtant, elle l'avait cherché partout, elle avait rêvé et espéré pouvoir un jour le revoir, juste pour se souvenir, ou peut-être pour oublier. Clémence avait fait peser sur le monde un amas de repproches et de souffrance, l'accusant d'être responsable de cette perte, le délaissant. Elle n'aurait jamais pu imaginer que tout avait été de sa faute ; elle aurait pu ne jamais en perdre la route. Elle aurait pu y rester pour toujours, aussi, et l'envie de le faire ne l'avait jamais quittée. Mais elle était indépendante et elle se devait de respecter l'indépendance des autres, quel qu'en soit le prix. Elle y avait laissé un bout de son coeur, ne sachant jamais si elle pourrait être entière à nouveau. La façon de l'être était de le retrouver... Et de ne plus le quitter. C'était bien égoïste de sa part, de vouloir être heureuse tout le temps. Elle voulait le retrouver plus que tout au monde et pouvoir s'y abandonner.

      Le soleil perça les nuages et la jeune femme leva les yeux, un sourire aux lèvres. Elle aimait beaucoup la pluie, mais le soleil collait tout de même mieux avec son humeur actuelle... Combien de temps avait-elle attendu ? Trop longtemps à son goût. Mais c'était de sa faute et elle en prennait la responsabilité. Elle aurait pu rechercher sa route bien avant, n'est-ce pas ? Si elle l'avait vraiment souhaité, elle l'aurait fait. Mais elle s'en était empêchée, ne voulant pas se perdre avec elle-même. La situation avait été bien trop compliquée. Elle avait même songé un moment qu'il lui aurait été possible de vivre sans son endroit favori. Oh, combien elle avait été déçue de voir qu'elle n'était plus rien sans lui. Clémence se frotta les bras et tourna la tête vers Endreas avec un petit soupir de contentement. Enfin, pas tout à fait. Elle le contemplait toujours, plongeant dans ses yeux à la recherche d'un indice, d'une quelconque lueur qui lui aurait fait comprendre ce qu'il pensait, ce qu'il voulait. Pourquoi était-il si difficile à apprivoiser ? Elle avait tout de même réussi. Il lui avait fallu du temps, mais elle avait réussi... Et elle l'avait laissé se libérer un soir, avant de le perdre. Peut-être que finallement, elle le préférait sauvage, nullement entravé, libre de chacun de ses actes. Elle ne lui en voulait plus. Elle ne lui en avait jamais voulu. Il n'y avait quelle-même qui avait pesé sur sa conscience et c'était son propre désir qui l'avait piégée. Mais elle avait fait la paix avec elle-même et elle s'en félicitait. Elle espérait juste qu'Endreas ferait de même... Mais elle ne pouvait le forcer à rien, il était libre de faire ce qu'il souhaitait.

      Clémence respirait calmement, bien qu'elle avait l'envie folle de crier. Elle ne frisait pas non plus l'hystérie, mais elle savait qu'elle pourrait s'en approcher si jamais tout ne se passait pas aussi bien qu'elle l'avait souhaité. Elle attendait, un peu soucieuse, ne sachant pas à quoi s'attendre, un pli barrant son front comme toujours lorsqu'elle réfléchissait ou qu'elle attendait quelque chose d'important. Elle vit le visage du jeune homme changer lentement lorsqu'il prit conscience de ce qu'elle lui avait dit mais elle ne sut pas comment l'interpréter. Oh. Il allait la fuir, comme elle l'avait longtemps fui... Mais elle ne pourrait pas lui en vouloir, elle l'avait tellement cherché.... Clémence ferma les yeux quelques secondes, formulant en elle-même les phrases qu'elle pourrait lui dire s'il venait à partir. Elle ne le retiendrait pas, mais elle essairait tout de même de lui parler... Ce qu'elle aurait du faire bien des fois, elle ne le niait pas. S'il parvenait lui aussi à faire en sorte que cette histoire ne soit plus que du passé, la jeune femme aurait gagné son plus beau cadeau. Elle faisait souvent des erreurs, elle le savait. Mais goûter Endreas représentait sans doute la pire, bien qu'elle l'ai voulu elle aussi. Tous les deux avaient su dès la première seconde que cela ne leur apporterait que des ennuis. Et pourtant, tous les deux avaient cédé, se moquant de ce qui se passerait après. Ils n'auraient jamais du. Elle s'était répété ces mots des tas de fois... Mais cela n'avait pas changé les choses, elle s'en voulait toujours autant. Enfin, maintenant qu'elle avait enfin dit ce qui lui pesait sur le coeur depuis des mois, elle se sentait bien plus légère. Plus libre. Elle se sentait presque entière.

      Lorsque que la jeune femme réouvrit les yeux, ce fut pour s'appercevoir qu'Endreas s'emparait d'elle, la pressant contre lui, la serrant avec force. Elle étouffa un cri de soulagement et passa ses bras autour de lui, enfouissant sa tête contre son épaule, ses mains aggrippant sa chemise. Elle ne le laisserait plus jamais s'échapper. Elle venait de retrouver son lieu bien à elle ; les bras d'Endreas. Avait-elle un jour éprouvé pareil soulagement ? Elle ne le savait pas. Peut-être une fois ou deux, mais jamais aussi fortement qu'en cet instant précis. Il lui avait rendu le morceau de son coeur, celui qu'elle lui avait offert sans qu'il ne le sache. Elle le récupérait enfin, affranchie de toute douleur, avec pour seule envie celle de l'emmener au bout du monde et d'oublier tout ce qui avait pu les séparer. Il n'était pas juste que quelque chose ait pu faire en sorte qu'ils se tiennent si loin l'un de l'autre aussi longtemps. Mais leur amitié était bien plus forte qu'ils ne l'avaient songé. Ils s'étaient retrouvés, et Clémence se fit silencieusement le serment de ne jamais le relâcher. Elle aimait sa liberté, mais elle l'aimait lui encore plus.

        « Clémence... Je... Je suis tellement... Comment te dire ça ? Je m'en suis tellement voulu... Savoir que tu ne m'en veux pas est une chose que... je n'arrive pas à l'exprimer. »


      Clémence lui sourit, presque aveuglée par une mince ligne de larme, mais elle secoua la tête en riant à son tour, toujours accrochée à lui. Tout cela n'avait plus d'importance. Ils allaient se reconstruire un empire bien à eux et plus rien ne pourraient les éloigner. Elle le regarda et frotta son nez au sien avec un large sourire, songeant qu'elle devrait prendre sur elle. Endreas était son ami depuis si longtemps... Elle ne voulait plus gâcher leur histoire. Alors elle ferait en sorte de toujours cacher son désir, aussi dur soit-il à supporter. Elle lui devait bien ça. Elle pouvait enfin le laisser vivre et elle ferait de même. Le soulagement envahi son corps, détendit tous ses muscles alors qu'elle fermait de nouveau les yeux, bercée par les battements du coeur de son compagnon, qui semblaient ne plus pouvoir se calmer. Elle ne devait pas être mieux, dans le genre. Elle posa ses lèvres sur la joue du jeune homme et les y laissa longtemps, avant de le regarder, un léger sourire aux lèvres. Il était divin, il le savait. Il n'avait eu aucun mal à l'attirer à lui, et il le savait aussi. Mais elle saurait se montrer plus ferme si jamais... Non, il n'y aurait pas d'autre fois, ils ne pouvaient pas se le permettre. Etait-ce de la déception qu'elle sentit en elle-même ? Cette idée la fit rougir et elle baissa légèrement les yeux, avant de repprendre sa place près de lui, sa main dans la sienne.

        « Tu n'as pas besoin de l'exprimer... Enfin, pas à voix haute. »


      Clémence lui sourit de nouveau. Elle le connaissait si bien qu'elle parvenait à déchiffrer ses pensées en l'observant, même si elle s'emmêlait parfois les pinceaux. Elle connaissait tout de lui... Ses sourires, sa façon de lever les yeux au ciel, ses mimiques lorsqu'il mangeait, ses petites manies, ses regards lorsqu'il était énervé, sa façon bien à lui de pincer les lèvres. Elle connaissait et décriptait chacun de ses battements de cils avec facilité. Mais plus encore, elle connaissait la douceur de sa peau, le goût de ses lèvres, le parfum de son désir, la caresse de ses mains. Personne ne pourrait lui enlever ça, et même si elle se devait de ne plus y penser... Elle le ferait quand même, parce que cela faisait partie d'elle-même et qu'elle n'avait plus honte. Ils s'étaient aimés l'espace d'un soir et le fossé qui les avait séparés n'était pas un hasard. Cela n'aurait pas du les éloigner, mais déclencher entre eux une amitié bien plus forte, ou bien autre chose. Et le simple fait que se donner à lui avait eu pour effet la fit baisser les yeux. Il ne pouvait pas y avoir plus que de l'amitié entre eux. Et pourtant, c'était plus que de l'amitié qui séparait deux êtres après cela... La peur de plus, la gêne, l'ignorance de la conduite à adopter.

      Non, il n'y aurait rien de plus. Elle avait besoin de lui comme une plante a besoin d'eau et elle était prête à tous les sacrifices du monde pour le garder près de lui. Clémence soupira doucement et posa sa main sur la cuisse d'Endreas, dans un geste parfaitement sain et tendre. Sauf qu'elle, elle n'était pas sainte. Elle l'y laissa un moment et la retira, se disant qu'il pourrait mal l'interprêter. Mais aurait-il seulement tort ? Elle n'en était pas sûre... La jeune femme lui tira la langue, amusée, comme elle l'avait souvent fait lorsqu'ils se chamaillaient gentiment ; elle remarqua soudain qu'il ne pleuvait plus. Le beau temps était revenu sur le parc, tout comme il était revenu dans son coeur.
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MessageSujet: Re: Pardonne moi... Encore. [Clémence]   Pardonne moi... Encore. [Clémence] Icon_minitimeJeu 5 Mar - 13:47

    Ne plus te voir était un déchirement pour moi, ne plus te serrer dans mes bras, ne plus voir ton sourire qui me faisait tellement espérer, celui pour qui je me levais, celui pour qui décrocher la lune était tellement facile, tu m'as donné une seconde chance et je ne la gâcherais pas. Tu m'enlèves le poids de la culpabilité, mais pour combien de temps ? Je sais ce que je ressens pour toi et cela va au-delà de la simple amitié, sans toi rien n'est pareil et je me l'avoue avec honte, seulement toi, je ne te le dirais pas. Je ne veux pas gâcher ce que nous avons tant de temps à nous pardonner, tu es unique, mon unique, à moi...

    *FLASHBACK*


    Clémence et Endreas entraient en troisième année et leurs entente c'était depuis bien longtemps affirmée. La nuit qui avait troublé leur relation n'était pas encore passé. Endreas n'était pas encore bisexuelle et ses yeux ne voyaient que Clémence. D'ailleurs à ce moment-là, Endreas était très proche de la jeune femme qui asticotait ses sentiments, elle était d'une beauté rare et d'une fragilité qu'Endreas aimait plus que tout. Sans elle, il n'aurait jamais été comme ça de nos jours, bien sûr il ne le savait pas et même aujourd'hui il ne voudrait toujours pas l'accepter. Bien trop orgueilleux, seulement avec Clémence il arrivait à lui dire ce qu'il éprouvait, il savait trop bien qu'elle et lui était totalement compatible et que rien ne pourrait les séparer, enfin il le croyait...

    - CLEMENCE !

    La jeune femme venait d'arrivée dans la salle des Serpents après l'absence des vacances d'été, et le jeune homme était très heureux de la voir. Il avait appris à connaitre Clémence depuis déjà deux ans, ils s'étaient écrit pendant les vacances, se racontant leurs voyages, leurs histoires croustillantes et tout le tralala. Seulement la voir lui manquait et ça il ne pouvait le nier.
    En arrivant dans la salle commune, Clémence venait de mettre fin à l'attente trop longue qui avait été la leur. Un sourire se peignait sur les traits du jeune homme, oui elle lui avait manqué. Si seulement il pouvait se convaincre qu'il n'y avait pas plus. Les deux jeunes gens se souriaient et se sautaient dans les bras. La salle commune était remplie d'amis et de couples qui se retrouvaient après deux longs mois. Dans quelques jours tout redeviendrait froid et tellement typique aux serpents.

    Les rentrées scolaires étaient quelque chose de fascinant pour Endreas, un nouveau départ, une nouvelle année ou tout pouvait changer, une année ou tellement de choses pouvaient se passer, c'était tellement bizarre, des gens dans la même maison, dans les mêmes endroits, qui pourtant ne se connaissaient pas tous, et tous les ans, de nouvelles connaissances, de nouvelles expériences de nouvelles amitiés.

    *FIN DU FLASHBACK*

    Le soleil venait de retrouver sa place dans le ciel, les nuages se dissipaient, tout comme la brume qui s'était installée dans le coeur et dans le cerveau du jeune homme. Endreas était tellement content que rien en cette journée maussade n'aurait pu le rendre triste. Le sourire qu'il affichait resterait toute la journée il n'en doutait pas. Un poids immense venait de fondre dans son ventre, il se sentait revivre, tellement les souvenirs l'assaillaient, tellement tout cela lui paraissait irréelle. Clémence dans ses bras souriait, un sourire qu'il n'avait jamais oublié, il aurait pu en rêver, mais il ne s'y autorisant pas, croyant que la douleur ne serait jamais effacée, croyant que la douleur, il devrait la supporter toute sa vie. Oh bien sûr avec le temps elle se serait effacée ne laissant qu'un sentiment de vide et de désespoir dans le coeur du jeune homme.
    Le sourire, son sourire, si longtemps regretté, si longtemps voulu, il le retrouvait enfin. Plus rien ne pourrait le dérider. Il serrait Clémence plus fort, voulant presque la fondre en lui pour que jamais non plus jamais elle ne lui échappe.

    Tout en elle le dévorait de plaisir, seulement il savait maintenant ou était les limites, il savait ce qu'il ne devrait plus jamais faire... Seulement est-ce que ses besoins ? Est-ce que ses désirs ? Est-ce que ses sentiments, seraient du même avis ? Il ne pourrait pas en jurer, mais le fait de savoir qu'il pourrait une fois de plus perdre Clémence, tout cela lui devenait impossible à assimiler.Il la désirait plus que tout en ce moment, depuis tellement de temps ils n'avaient pas eu de contact proche ? Depuis combien de temps il n'avait pas senti sa peau contre la sienne, depuis combien de temps déjà il n'avait pas vu ses yeux sourire ainsi. Endreas se régalait de cette vue qu'il ne pourrait plus jamais quitter. Cette image il la gravait dans sa mémoire afin que jamais il n'oublit ces retrouvailles pour le moins inattendu et tellement attendu.

    - Tu n'as pas besoin de l'exprimer... Enfin, pas à voix haute.

    Les mots n'arrivaient plus à sortir de la bouche du jeune homme. Si seulement elle avait pu l'embrasser. Non, Endreas ne pouvait pas se permettre de penser à ces choses-là, pas maintenant, pas aujourd'hui, non même jamais, il ne pouvait pas se permettre cela.

    - Clémence si tu savais, le bonheur que je ressens, c'est tellement dur à expliquer, c'est tellement dur à te dire, tu m'as tellement manqué, tu as tellement hanté mes nuits. Si je pouvais, je serais retourné en arrière je te jure. Et me dire à présent que c'est fini je n'ai qu'une seule envie c'est de t'embrasser... Sur la joue bien sûr.

    Endreas ne voulait pas lui faire peur. Il ne voulait pas gâcher ça. C'est pour ça qu'avec ses paroles il s'était muni d'un sourire éblouissant, pour bien lui faire comprendre qu'il ne pensait pas ce qu'il disait. Enfin il ne le pensait pas était un bien grand mot seulement il ne fallait pas qu'elle sâche, il était tellement transporté de joie qu'il ne pouvait rien faire d'autre que de dire, en les cachant, ses brais sentiments. Il aurait pu lui hurler qu'il l'aimait. Seulement il ne pouvait pas non plus se le permettre, mais pour combien de temps ?
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Clémence Murray

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MessageSujet: Re: Pardonne moi... Encore. [Clémence]   Pardonne moi... Encore. [Clémence] Icon_minitimeJeu 5 Mar - 20:19


You healed these scars over time
And braced my soul, you loved my mind
Your the only angel in my life
The day the news came, my best friend died
My knees went weak, and you saw me cry
Say I'm still the soldier in your eyes.
I'm Yours.



        « Clémence si tu savais, le bonheur que je ressens, c'est tellement dur à expliquer, c'est tellement dur à te dire, tu m'as tellement manqué, tu as tellement hanté mes nuits. Si je pouvais, je serais retourné en arrière je te jure. Et me dire à présent que c'est fini je n'ai qu'une seule envie c'est de t'embrasser... Sur la joue bien sûr. »


      Les paroles d'Endreas ramenèrent Clémence à la réalité. Elle avait divagué un moment, fixant le ciel, un sourire rêveur aux lèvres. Il faisait si beau. C'était d'ailleurs une chose bien étrange, à croire que le petit passage de pluie n'avait été là que pour célébrer quelque chose... Le retour du soleil était en tout cas le bienvenu. En ce début d'année, le ciel avait été bien trop souvent gris aux yeux de la jeune femme. Certes, elle appréciait la pluie et elle aimait l'écouter s'écraser contre les vitres lorsqu'elle était bien au chaud sous sa couette. Mais le fait de se trouver dessous changeait tout. Elle grimaça en se passant une main dans les cheveux, constatant que ses boucles blondes étaient emmêlées. Elle allait encore passer des heures à les rendre douces et souples... Mais elle le ferait sans doute avec bonheur, parce qu'elle aurait au moins un sujet de réflexion. Endreas. Et leurs retrouvailles. Elle avait espéré ce moment à chaque fois qu'elle l'avait croisé, le voyant de loin, reconnaissant sa silhouette parmi toutes celles des Verts. Il avait cette attitude qui le caractérisait bien, les mains dans les poches, un sourire moqueur aux lèvres. Mais il n'y avait pas que cela ; ses yeux brillants d'un éclat de supériorité, sa manie de toujours l'accueillir avec une petite pique qui était tout sauf mesquine. Ils s'étaient témoigné leur amitié de bien des façons, dans leur vie.

      Clémence baissa les yeux. Pouvait-elle dire que faire l'amour avec Endreas avait été une preuve d'amitié ? Cette question la hanta quelques secondes, avant qu'elle ne secoue la tête et se mordille la lèvre. Non, ce ne devait pas en être une, elle n'était pas de ce genre. Bien sûr, il lui était arrivé un bon nombre d'aventures, mais elle avait veillé à ce que cela ne se produise jamais avec ses amis, pour la simple et bonne raison qu'elle n'estimait pas cela très sain. Elle avait beaucoup de défauts et elle était loin d'être saine elle-même, mais elle avait quand même certains principes qu'elle respectait à la lettre. La demoisselle soupira profondemment et ferma les yeux, toujours appuyée contre son compagnon, son coeur tambourinant contre sa nuque. Elle avait gardé sa main dans la sienne, dessinant de petits cercles sur sa paume du bout du pouce.

        « On ne peut pas retourner en arrière... Et même si on le pouvait, je crois que je n'en aurai pas envie. Tu m'as manqué, toi aussi. Vraiment, vraiment. »


      Elle lui serra la main un peu plus fort, se retenant de mentionner la fin de sa phrase qu'il aurait pu mal interprêter. "Ne te gêne pas pour m'embrasser". Elle l'aurait sans doute choqué, bien qu'elle se serait empressée de préciser qu'il n'y avait aucun sous entendus derrière ces quelques mots. Mais peut-être aurait-elle aimé qu'il y en ait... Elle n'en savait rien. Elle ne voulait surtout pas se tracasser en cet instant de bonheur pur. Elle aurait tout le temps d'y réfléchir plus tard, en fixant le plafond. Elle préférait privilégier la sincérité de l'instant et la spontanéité. Clémence finit néanmoins par lui lâcher la main, avant de caresser doucement son bras, pensive, comme souvent. Elle s'évertuait à compter exactement le nombre de jours sans lui... Mais elle abandonna bien vite. Cela faisait trop longtemps, bien trop longtemps. Elle se retourna vivement vers lui, toujours aussi souriante, les yeux brillants. Elle s'apprêtait à parler mais elle fut coupée dans son élan, comme clouée. La jeune femme cligna des yeux une fois mais cela ne dissipa pas sa vision pour autant. Il l'observait, souriant lui aussi, la tête légèrement penchée, un bras nonchalamment passé autour de ses épaules. Elle se surprit soudain à le trouver... Bien plus beau. Peut-être parce qu'elle ne l'avait jamais considéré dans le moindre détail, si l'on exceptait leur nuit bien à eux. Elle l'avait toujours trouvé charmant, attirant aussi bien physiquement que moralement. Mais il y avait quelque chose de plus. Etait-ce dans son sourire en coin, ou bien dans la façon dont ses cheveux mouillés retombaient devant ses yeux, lui donnant un air sauvage ?

      La jeune Irlandaise se souvint qu'elle devait respirer quelques secondes plus tard. Elle relâcha la pression dans ses poumons, espérant qu'il n'avait pas remarqué son trouble, bien qu'elle en doutait fortement - on pouvait toujours tout lire sur son visage. Clémence fit cependant mine de rien et repoussa une de ses mèches brunes, de façon à mieux le voir.

        « Je suppose que tu as des tas de trucs à me raconter. Il a du s'en passer des choses... En 584 jours. »


      Elle sourit de plus belle, se trouvant incorrigible. Non, elle n'avait jamais eu besoin de compter les jours, ils s'étaient inscrits d'eux-même dans son coeur, la marquant au fer. Elle repprit tout de même, amusée ;

        « Allez, dis-moi tout... Tu dois bien avoir quelqu'un dans ta vie, non ? Je veux savoir tout ce qui s'est passé pendant que... Enfin, tu me comprends. »


      Clémence baissa les yeux, penaude, ne sachant pas si elle avait parlé trop vite ou non. Elle n'était pas sûre de vouloir tout connaitre, en fin de compte. Surtout s'il avait quelqu'un qui partageait sa vie. Son lit. Un désagréable frisson la saisit et elle tourna les yeux, gênée. Elle n'avait pas le droit d'être jalouse. Après tout, ils étaient amis. Seulement amis. Seulement amis... Alors pourquoi se sentait-elle si nostalgique et envieuse ?
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MessageSujet: Re: Pardonne moi... Encore. [Clémence]   Pardonne moi... Encore. [Clémence] Icon_minitimeVen 6 Mar - 13:32

    T'avoir dans mes bras, te sentir tout près de moi, sentir que tu m'appartiens toujours, comment décrire cette sensation qui m'a souvent déserté ? Retrouver le soleil de mes journées, te retrouver toi. Tu m'as tellement manqué que mes paroles n'ont même pas de poids dans toute cette agitation, l'agitation de mes sens, l'agitation de mon esprit, l'agitation de mes sentiments. Te retrouver refait naitre les sentiments que j'ai eu tant de mal à oublier pour toi, mais comment est-ce possible ? Je ne veux pas me l'avouer, mais pourtant c'est si clair que ça en devient perturbant. Je t'aime.

    - On ne peut pas retourner en arrière... Et même si on le pouvait, je crois que je n'en aurai pas envie. Tu m'as manqué, toi aussi. Vraiment, vraiment.

    Comment ne pouvait-elle pas regretter ? Oui elle lui avait dit, mais tout semblait si étrange, comment faisait-elle ? Endreas s'attardait sur cette réponse des plus troublantes. Oui bien sûr elle lui avait dit qu'elle ne lui en voulait pas, mais n'est-ce pas pour alléger la conscience du jeune homme ? N'est-ce pas pour finir cette querelle qui durait depuis tellement de temps qu'Endreas dans ses moments de déprime trouvait interminable. Il avait tellement de fois rêver de prendre Clémence dans ses bras et faire comme si rien ne c'était passé. Seulement il s'était bel et bien passé quelque chose cette nuit là, un lien entre deux personnes, Endreas sur à ce moments-là qu'il l'aimait seulement il aurait pu, il faut l'avouer, s'y prendre autrement. Malgré tout, il ne regrettait presque pas. Sentir la jeune femme sous ses doigts avaient été une chose délicieuse et incomparable. Ils avaient été pris de passion et de frénésie, ne voulant plus se décrocher l'un de l'autre, mais inavouable étaient leurs sentiments. Pourquoi donc ? Parce qu'aucun des deux ne feraient le premier pas. En tout cas Endreas ne souhaitait pas une fois de plus gâcher cela, elle lui avait trop manqué. Cependant, est-ce que ses besoins ? Ses passions ? Ses désirs serait-il d'accord avec lui ? Le jeune homme en doutait plus qu'un peu. Il ne pouvait pas aller contre ses désirs, il l'avait déjà prouvé avec Clémence. Sa clémence. Cela faisait tellement du bien de penser ça. Sa Clémence. A lui. Et plus jamais il ne voulait la perdre. Non.

    Que Clémence soit loin ou proche d'Endreas il n'avait jamais vraiment arrêté de l'aimer. Un amour profond et pourtant inavouable, une barrière l'en empechait. Un sourire d'ange qui illuminait tous ses traits, une bouche douce et sensuelle qui n'avait fini de le fasciner, il l'avait gouté et sur ses lèvres, il sentait encore le parfum de la jeune femme. Comment oublier le goût sucré de ses lèvres ? Comment oublier cette odeur qui le rendait fou? Même sous la pluie, trempé jusqu'aux os, dans le froid, mal coiffée et mal habillée, il dégageait d'elle une assurance et une sensualité qui, personnne n'aurait pu le nier, rendait fou n'importe quel Homme.Son corps magnifique et élancé, gardait toujours grace et volupté, dans n'importe quelle situation, dans n'importe quel endroit. Même aux reveilles difficiles, même, lorsqu'ils étaient encore proches, lorsqu'il la regardait dormir elle était toujours belle. Son visage et son corps restaient imprimés à jamais dans l'esprit d'Endreas. Il avait tellement besoin d'elle et il venait de s'en rendre compte, jamais il ne pourrait plus lui faire de mal.

    Le sourire ne s'effacait toujours pas du visage du jeune homme, comment l'aurait-il pu avec Clémence dans ses bras ? Une lumière dans les yeux de Clémence attirait l'attention du jeune homme, elle ne pouvait rien lui cacher, mais lui non plus cependant, il avait bien vu qu'elle était troublée, mais pourquoi ? Avait-elle les mêmes interrogations que le jeune homme ? Il ne pouvait pas vraiment le savoir et lui demander maintenant serait quelque peu... Déplacé et puis l'heure n'était pas aux discussions ennuyeuses et barbante, mais plutôt à leurs besoins respectif de se rédécouvrir. Endreas sentait que la jeune femme caressait son bras, il était impossible pour le jeune homme à cet instant de décrir ce qu'il ressentit, un manque, ou plutôt ce qui avait été un manque, un désir qui avait été assouvis et qui se faisait ressentir encore plus puissament qu'avant. Cela lui avait tellement manqué tout ces petits gestes, toutes ses attentions qu'ils partageait souvent. Tout cela il l'avait enfouit ou plus prfond de lui et voilà que maintenant tout remonté, son désir enver la jeune femme, ses sentiments... Machinelement Endreas fit de même sur le cou de la jeune femme, sa main sur ses épaules venait caresser l'épaule et puis le cou de Clémence. Il laissait courir ses doigts dans les cheveux de la jeune femme, caressant sa nuque, sa peau était terriblement douce. Endreas venait de découvrir une drogue, sa nouvelle drogue, Clémence.

    - Je suppose que tu as des tas de trucs à me raconter. Il a du s'en passer des choses... En 584 jours.

    Le nombre de jour prenait le jeune homme au dépourvu. 584. Lui-même il n'avait jamais voulu penser au temps qui s'était écoulé, pourquoi ? Pour ne pas en souffrir de peur qu'elle ne lui pardonne jamais. Bien sûr avec le temps la blessure se serait refermé, mais à quel prix ? Il ne pouvait même plus imaginer à présent sa vie sans elle, tellement de temps s'était écoulé, tellement de temps qu'il fallait rattraper. Ils avaient tout le temps à présent, toute la vie...

    - Allez, dis-moi tout... Tu dois bien avoir quelqu'un dans ta vie, non ? Je veux savoir tout ce qui s'est passé pendant que... Enfin, tu me comprends.

    Endreas souriait de toutes ses dents, Oh que oui il s'en était passé des choses. Des bonnes comme des mauvaises. Il était devenu Bisexuelle juste après cette fameuse nuit. Il avait découvert toutes sortes de drogues, toutes sortes de plaisirs charnels comme mental. Il avait pourtant l'impression de ne pas avoir à parler, elle avait dû connaitre ses déboires, toutes ses soirées organisées avec Elizabeth, toute cette débauche... Seulement parler de sa débauche ne plaisait pas à Endreas il avait envie de ne parler que d'elle, il voulait tellement savoir la vie de la jeune femme, se racrochant à elle comme à une bouée. Il voulait tellement plus...

    - Oh tu sais, il s'en est passé des choses, tout d'abord je suis bisexuelle, tu me diras j'ai beaucoup plus de chance de trouver "l'âme soeur".

    Endreas était mort de rire, âmes soeur, ces mots étaient d'une bizarrerie improbable dans la bouche du jeune homme. Il ne voulait pas vraiment connaître l'amour vu qu'il l'avait déjà, seulement il ne pouvait pas non plus lui criait qu'il l'aimait, là, maintenant, tout de suite. Pourtant, la phrase était au bord de ses lèvres, seulement l'orgueil chez lui assez développé faisait taire cette voix qu'il ne supportait pas d'ailleurs. Il n'était pas aussi faible que ça. Il ne pouvait pas simplement dire cette phrase tellement banal que tout le monde se disait. Non.

    - Dans ma vie, non je n'ai personne, dans mon lit c'est une toute autre histoire. Et toi dans ton coeur y'a t-il un Roi qui y règne ?
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MessageSujet: Re: Pardonne moi... Encore. [Clémence]   Pardonne moi... Encore. [Clémence] Icon_minitimeVen 6 Mar - 21:19

I hear your name in certain circles
And it always makes me smile
I spent my time just thinkin about you
And its almost driving me wild



      "Tu ne sais pas à quel point j'ai attendu."
      Elle aurait pu lui répéter encore et encore ces quelques mots, cachant sa gêne, masquant son désespoir passé. Mais au fond, il n'y avait rien qu'il ignorait encore. Et même si elle n'avait pas forcemment dit tout en détail, elle se savait trahie par ses gestes et ses sourires. Il lui avait bien trop manqué, que pouvait-elle ajouter de plus ? Tous ces petits moments qu'ils avaient partagés, elle en avait été destituée contre son gré. Elle n'estimait même pas cela juste, bien qu'elle n'ait pas fait le nécessaire pour l'empêcher. Mais que pouvait-elle faire d'autre ? Si elle avait simplement passé l'éponge le lendemain, que ce serait-il passé entre eux ? Clémence baissa une nouvelle fois les yeux, jouant avec le lacet de son corsage blanc. Elle ne savait pas où tout cela aurait pu les mener. Elle connaissait bien trop Endreas, elle savait par là qu'il était tout aussi orgueilleux qu'elle et qu'il n'avouait jamais clairement ce qu'il ressentait. Alors peut-être qu'ils seraient simplement restés amis. Ou peut-être qu'entre eux, tout serait allé bien plus loin... Elle savait qu'à une certaine époque, Endreas se serait volontier contenté d'une amitié ellaborée. Ou de bien plus encore. Mais elle n'avait jamais cherché à savoir ce qu'il voulait réellement d'elle, parce que cela lui faisait peur. Mais...

      N'avait-elle pas espéré, elle aussi ? Elle n'était pas timide, mais elle avait son bel orgueil. Et puis, elle avait été tiraillée, parce qu'il y avait Weston. Weston... A cette pensée, Clémence serra les lèvres. Elle ne voulait pas prendre la peine de penser à lui. Il s'était clairement moqué d'elle, pour au final choisir de mettre sous sa couette toutes les filles qui passaient dans le coin. Mais elle savait qu'Endreas était de ce genre là aussi. N'aurait-elle jamais droit à quelqu'un de sincère et de fidèle ? Sourire amer. Apparamment, non. D'ailleurs, elle se demandait pourquoi elle songeait à Endreas en pensant à cela. Elle n'en avait pas le droit, il ne lui appartenait pas. Pourtant, elle aurait aimé que ce soit le cas. Clémence sourit lorsqu'Endras évoqua ses penchants sexuels. Elle n'avait rien contre, à vrai dire, elle était presque tentée de faire pareil. Peut-être aurait-elle plus de chance avec les femmes... Elle jeta un oeil à son compagnon. Non, elle préférait les hommes et ce de très loin, impossible pour elle de changer de bord, donc. Sa petite remarque sur l'âme soeur la fit rire à son tour.

        « Oui, c'est sûr ! Enfin, encore faut-il avoir la chance de la croiser, hein... »


      La jeune femme haussa les épaules avec un petit soupir. Elle avait toute la vie pour la trouver - mais la vie était bien longue. Et puis, elle n'était pas sûre d'avoir envie de chercher. Elle préférait les surprises, et elle avait un curieux prescentiment à ce sujet. La vie réserve parfois de belles choses, non ?

        « Dans ma vie, non je n'ai personne, dans mon lit c'est une toute autre histoire. Et toi dans ton coeur y'a t-il un Roi qui y règne ? »


      Clémence cessa presque aussitôt de rire. Y avait-il un roi ? Que pouvait-elle lui répondre ? Elle n'en savait rien elle-même. C'était si confus, en cet instant précis... La demoiselle se contenta de fermer les yeux, laissant la main de son compagnon glisser dans son cou. D'agréables frissons se déchargèrent en elle et elle resta ainsi un moment, savourant ce contact léger et terriblement excitant. Elle se força tout de même à rester parfaitement impassible, bien que son ventre se tordait d'envie.

        « Il n'y a plus de roi... Il y a bien eu quelqu'un, mais... Mais c'est fini. Ce n'était pas sérieux. Je commence à me dire que je ne vais jamais trouver la perle... A moins qu'elle ne soit pas si loin, et qu'elle se cache. Et dans mon lit... Non. Non, il n'y a personne non plus. »


      La jeune femme prit conscience de ses paroles une fois qu'elle les eu pronnoncées. Elle se mordilla la lèvre doucement, ne sachant pas comment elle-même devait interprêter ce qu'elle venait juste de dire. A bien y réfléchir, oui, il y avait peut-être quelque chose de sbtil, comme une perche tendue. Mais elle n'avait pas remarqué cela tout de suite, aussi ne savait-elle pas si Endreas, lui, le constaterait en un instant... Clémence se calla un peu plus confortablement contre lui, calme et détendue. Quoique, elle ne pouvait jamais être totalement détendue en sa présence, il y avait bien trop d'effets en elle qui l'en empêchaient...
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MessageSujet: Re: Pardonne moi... Encore. [Clémence]   Pardonne moi... Encore. [Clémence] Icon_minitimeVen 13 Mar - 1:49

    Tu ne le ressens pas ? Tu ne ressens pas cette tension qu'il y a entre nous ? Tu ne ressens pas ce qui se passe ? Nous ne devrions pas, nous n'aurions peut-être pas dû, nous ne devrions pas... Seulement c'est si dur de te résister, c'est tellement imperceptible et insaisissable... Mes désirs si follement étreint depuis tellement longtemps, ils sont bridés depuis tout ce temps, j'avais oublié à quel point il était dur de te résister. J'avais oublié que tu représentais tant pour moi, une part de moi ne l'avais jamais oublié bien sûr, seulement elle me renvoie mon oublie en pleine face, intensifiant mon désir, accentuant ma passion, notre passion...



    Endreas avait sentit que la jeune femme s'était raidi, il avait sentit son dos, ses muscles, tout son corps s'arrêter net. Avait-il touché un point sensible ? Avait-il fait une gaffe ? Comment expliquer la réaction de Clémence ? Il n'aurait peut-être pas dû poser cette question, il était tellement bête d'avoir posé cette question, il savait qu'elle ne lui appartenait pas, il ne voulait même pas savoir si elle avait quelqu'un dans son coeur, si la réponse avait été oui... Il ne savait pas ce qu'il aurait fait. Rien sans doute de peur de la perdre encore une fois, mais il voulait d'une certaine qu'elle lui appartienne...

    Endreas était un peu perdu, il avait entendu parler d'une histoire concernant Weston, un jaune arrogant, avec sa Clémence... Ils ne s'étaient peut-être pas séparé en bon terme, comment savoir ? Seulement Endreas ne pensait pas vraiment au pourquoi du comment, mais plutôt si tout cela avait un rapport avec lui ? Est-ce qu'il y était pour quelque chose dans la façon dont Clémence avait réagis ? Son arrogance soutenait que Oui, seulement les sentiments lui disaient qu'il ne fallait pas qu'il se prenne pour le centre du monde. Un tiraillement brutale et inavouable faisait rage dans la tête du jeune homme. Il osait penser qu'elle était libre, il osait penser qu'il y avait peut-être une chance d'être avec Clémence, il osait penser qu'elle lui appartenait, il était quoi ? Possessif ? Jaloux ? Amoureux ? Il ne pouvait pas se l'avouer, non. Il devait y avoir une autre explication, ce ne pouvait pas être ça. Seulement les paroles de Clémence étaient tellement... Clair... Elles s'étaient imprimées dans l'esprit du jeune homme. Elles résonnaient comme une litanie à ses oreilles, c'était quoi bon sang ? Une déclaration ? Une faute de compréhension ? Un aveux caché ?
    Qu'est-ce que ça voulait dire ? Puis d'un coup tout se calmait dans la tête du jeune homme, qu'est-ce que cela pouvait bien faire ? Il était avec elle, là, dans ses bras, il n'avait jamais osé penser que ça pourrait arriver, enfin que ça pouvait revenir, il ne pensait plus clairement. Clémence dans ses bras, était chaude et enivrante, son parfum le tuait. Elle était si proche, mais si éloignée en même temps, il n'en pouvait plus de cette distance, il ne pouvait plus supporter de la voir comme ça, seulement long de lui. Ils avaient été tellement éloignés pendant tellement de temps que la retrouver aujourd'hui lui faisait perdre ses moyens, ses sentiments revenue en grande pompe imposaient leurs lois. La loi de ses besoins non assouvis, il n'en pouvait plus de cette tension qui le tuait, il l'a voulé, maintenant, tout de suite, plus rien n'avait d'importance.

    Les sentiments régnaient en cet instant.
    Prenant Clémence par la main, une sensation qui le faisait frissonner, une sensation qu'il avait oublié et qu'il se remémorait... La faisant pivoter pour qu'ils soient face à face, Endreas regardait le visage de la jeune femme avec beaucoup d'intérêt, étudiant chacun de ses traits, examinant son visage, plongeant ses yeux au plus profond de ses yeux, cherchant à déceler les sentiments qu'il éprouvait à son égard, il n'y voyait que tendresse et indécision, son regard reflétant parfaitement ce qu'il ressentait, il avait besoin de savoir. Leurs mains toujours entrelacées, Endreas caressait le dos de sa main avec son pouce, sans vraiment savoir pourquoi ni comment ce geste lui était venu. Pourtant, il ne s'arrêtait pas, il avait presque envie de se tromper, il avait presque envie qu'elle l'arrête, il ne voulait plus lui faire de mal, il ne le souhaitait pour rien au monde. Seulement rien que de penser qu'elle pourrait partir, qu'elle pourrait lui en vouloir de ce geste... Ca devenait insupportable...
    Son autre main se portait instinctivement vers le visage de la jeune femme, caressant ses lèvres, étudiant, par le toucher cette fois, la moindre parcelle de son visage, s'ils avaient pu rester comme ça indefiniment, cela aurait convenu parfaitement à Endreas. Une tornade de pensées contradictoires venaient se former dans le cerveau si compliqué du jeune homme, il crevait d'envie d'embrasser la jeune femme, mais il ne voulait pas gâcher ce qu'ils venaient de retrouver. L'indécision devait se peindre sur le visage du jeune homme, il ne pouvait cacher ses sentiments en cet instant, il ne pouvait pas gâcher son indécision, c'était trop nouveau de ressentir ça, trop étrange et déstabilisant. Ses doigts continuaient l'exploration du visage de la jeune femme, ils se dirigeaient à présent vers son cou, caressant doucement et avec douceur la peau de la jeune femme, repoussant avec tendresse les cheveux mouillés qui devaient gouter dans son dos, l'eau froide pourtant ne dérangeait plus le jeune homme depuis déjà un bon bout de temps. Creant sa chaleur avec le corps de Clémence. S'en était définitivement trop, il ne pouvait plus, il brulait... Pour elle. Ses lèvres s'approchèrent de celles de la jeune femme, les effleurant doucement...
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Musique : Tracy Chapman - Sing for You ; DHT - Someone ; Jason Mraz - I'm Yours

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MessageSujet: Re: Pardonne moi... Encore. [Clémence]   Pardonne moi... Encore. [Clémence] Icon_minitimeVen 13 Mar - 21:06

Someone to hold you when your weak
Someone to make you feel complete
Every day and night
I wish I was your someone




      Les yeux levés vers le ciel, Clémence prit soudain conscience d'un fait qu'elle ne pouvait nier plus longtemps. Elle avait tout raté, tout. Dès que quelque chose se rapprochait de l'amour, ou même du simple désir de tendresse, elle avait toujours tout faussé. Parce qu'elle ne savait pas se modérer et surtout, parce qu'elle crevait de trouille, si bien que tout virait au fiasco. Etait-il seulement possible qu'un jour tout se passe bien, qu'il n'y ait pas de dérapage ? Elle regarda Endreas furtivement et se mordilla la lèvre ; tout pouvait encore échouer aussi vite que la première fois. Elle ignorait toujours pourquoi elle avait marqué tant de distance entre eux, bien qu'au fond, elle avait une idée de ce qui l'avait poussée à agir de la sorte. Elle avait eu peur de trop s'attacher à lui. Parce qu'elle était jeune, et parce qu'elle ne lui avait jamais dit qu'il avait été le premier. Et elle aurait voulu qu'il soit le dernier. Seulement, elle le connaissait bien. Elle l'avait laissé souffrir et elle s'en voulait ; il ne l'avait jamais vraiment blessée, enfin, si, mais pas dans le sens où il le pensait. Elle avait été blessée qu'il ne la retienne pas, et c'était à ce moment-là qu'elle avait songé qu'il n'avait jamais rien voulu de plus que passer la nuit avec elle. Pourtant, à le voir ainsi, si touché par son pardon, si tendre... Non, elle ne pouvait pas se résoudre à songer qu'il n'était pas animé par un sentiment plus fort que celui de l'amitié. Elle ne voulait pas cesser d'y croire.

      Clémence soupira tout bas, sortant de ses pensées. Elle songeait à de vieux tourments alors qu'il était là, qu'il la tenait dans ses bras. Mais elle ne pouvait pas s'en empêcher, comment pouvait-elle faire autrement ? Il était tellement proche qu'elle aurait pu l'embrasser sans bouger... Ou presque. Son coeur s'affola à cette simple pensée et elle s'efforça d'ignorer ses envies, se disant que cela n'arrangerait rien, au contraire. Elle l'avait perdu une fois par sa faute, elle ne voulait plus commettre une telle erreur. Alors qu'elle s'apprêtait à relancer la conversation, le silence ayant tendance à la plonger dans ses pensées les plus tristes, elle s'apperçut qu'Endreas la faisait légèrement pivoter de façon à ce qu'elle se trouve face à lui. Intriguée, la demoiselle ne dit rien cependant, se demandant ce qu'il avait derrière la tête. Elle lui sourit légèrement, comme elle en avait l'habitude, et serra sa main dans la sienne alors qu'il la caressait, semblant hésitant. Une pensée atroce fit surface en elle-même ; il allait lui annoncer qu'il ne voulait plus la voir. Qu'il regrettait tout, qu'il devait s'éloigner... Sa gorge se serra, mais elle se promit de ne pas pleurer. Parce qu'elle était là, qu'il avait besoin d'elle, et parce qu'elle ne voulait pas lui montrer à quel point elle le voulait. Aussi bien dans sa vie... Qu'à ses côtés, dans son lit. Clémence le regardait, anxieuse, cherchant à décrypter son regard sans y trouver ce qu'elle cherchait. Au contraire, elle fut submergée par une vague de douceur et de tendresse qui la laissa pantoise une seconde.

      La jeune femme ne bougea pas d'un pouce, alors qu'il lui caressait la joue, comme s'il la découvrait. Elle se retenait même de respirer, songeant qu'elle rêvait. Oui, elle rêvait, et dès qu'elle ouvrirait les yeux... Il ne serait plus là, elle l'aurait perdu. Encore. Elle avait rêvé de lui un nombre incalculable de fois, depuis qu'ils ne s'étaient plus vus. Elle avait imaginé leurs retrouvailles sous toutes les formes, mais dans ses rêves, il ne pleuvait jamais. Et dans ses rêves, il la rejetait toujours, si bien qu'elle s'éveillait le coeur fendu. Mais là... Là, il ne la rejetait pas, du moins, s'il tentait de le faire, il s'y prennait plutôt mal à son goût. Elle ne pu retenir un frisson lorsque ses doigts glissèrent dans son cou, l'effleurant doucement, comme s'il craignait de la briser. Il lui en fallait bien plus, ou peut-être moins, justement. Totalement destabilisée, la jeune femme gardait les yeux rivés dans les siens, se sentant fondre. Comment pouvait-elle expliquer que son simple regard puisse la rendre si timide, si craintive ? Comment un geste aussi léger que celui-ci pouvait-il allumer en elle un brasier qu'elle ne parvenait ni ne voulait pas éteindre ? Elle sentait sa main qui écartait ses cheveux mouillés collés à sa nuque, alors qu'il l'attirait imperceptiblement à elle. Clémence pouvait compter les étoiles qui brillaient dans ses yeux. Et il y en avait une infinité.

      Elle ne pouvait pas bouger. Et même si elle l'avait pu, elle ne l'aurait pas fait, c'était tellement... Imprévisible. Elle le regardait toujours, se retenant de se coller à lui dans la seconde. Non, elle voulait être sûre qu'il allait... L'embrasser. Ce fut d'ailleurs ce qu'il fit, effleurant doucement ses lèvres, hésitant, soudain timide et enfantin. Ce contact lui fit perdre pied, et bien qu'il ne l'ait pas vraiment embrassée, elle se sentit électrisée, ne parvenant pas à dire quelque chose. Il la fixait, une étincelle d'inquitétude s'allumant dans son regard. Elle comprennait pourquoi, elle était restée ainsi à le fixer, figée, la peau hérissée. Non pas d'horreur, non. Mais de délice, d'envie brute, de passion. Clémence sourit, d'abord légèrement, plus de plus en plus, jusqu'à rire. Elle l'observait toujours, ivre. Ivre de lui. Leur mouvement fut presque le même, alors qu'elle se penchait vers lui, goûtant une nouvelle fois ses lèvres avec une douceur qu'elle n'aurait cru possible, le découvrant à nouveau. Elle relâcha ses main, la glissant derrière sa nuque, caressant doucement ses cheveux, redescendant vers sa joue. Elle le connaissait si bien. Elle en avait eu envie tant de fois... Etrangement, elle n'avait plus peur. Clémence lui sourit une nouvelle fois, les joues roses, intimidée. C'était bon, c'était si... Indéfinissable. Elle posa sa tête dans son cou, le respirant, se nourissant de sa châleur alors qu'il la serrait contre lui. Elle le voulait, elle l'avait toujours voulu.
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