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 La mélodie du bonheur

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MessageSujet: La mélodie du bonheur   La mélodie du bonheur Icon_minitimeSam 28 Fév - 23:30

With Connor J. Hewitt

Jeudi soir, le cours de divination était enfin passé, terminé. L'après-midi, durant trois interminables heures, Henley avait subi les présages du destin. Tout ces bobards sur les coïncidences n'existent pas, tout est toujours voulu, il y a une raison à tout, apprenez à prévoir les mauvais coups du destin et cetera, n'avait servi qu'à l'ennuyer. Le destin, pfff! La seule force en laquelle croyait Winslow était la volonté, celle de l'être. Si quelqu'un pouvait mener le Serdaigle au bout de ses rêves, c'était lui-même. Seule sa volonté et sa persévérance, ainsi qu'un coup de pousse des dieux, lui permettrait d'atteindre ses objectifs. Pas une stupide tasse de thé, lui! Une telle mentalité l'exubérait. Il était respectueux des croyances d'autrui, mais celles-là dépassaient l'entendement. Ce genre de mysticisme le dépassait totalement. Lui-même possédait des croyances différentes des autres, peu commune au XXIe siècle. Pour lui, la mythologie trônait. Cette mythologie que les Romains avaient copiés aux Hellènes, ses ancêtres paternels, était véridique parce qu'il y croyait. Sa manière de voir les choses n'était pas commune non plus. Les dieux en questions n'étaient pas des humains immortels ayant un pourvoir plus grands que les autres, quoique cette théorie puisse s'avérer vrai dans son monde magique. Il pourrait s'agir de sorciers et sorcières disposant de pierres philosophales dont les pouvoirs se limiteraient à un seul élément. De son point, il n'y avait pas de dieux que la mort n'affectait pas, les dieux étaient l'élément même. Poséidon, la mer, étendait son contrôle sur lui-même, Arès, la guerre, influait sur les gens, il les corrompait, nourrissait leur soif de pouvoirs, de vengeances, Apollon était le savoir des médecins et leur courage... Ainsi de suite pour chaque dieux de sa mythologie.

Il était sceptique, mais il ne s'en prendrait pas à quelqu'un pour si peu. En fait, il ne s'en prendrait à personne pour aucune raison. Henley n'était pas ce genre de garçon, il était l'opposition. Plutôt timide, il se laissait marcher sur les pieds, feignant l'ignorance à la colère ou à la peine. La vérité était qu'il était très sensible. Par contre, il n'avouait pas cette sensibilité au grand public. Hypocrite et orgueilleux à la fois, il détestait montrer ses faiblesses. Ça ne faisait pas de lui une mauvaise personne, seulement un être intimidé par l'avis populaire. Cela remontait à son enfance. Les moldus peuvent être plus dur que les sorciers ne veulent le croire. Dès l'âge de cinq ans, Henley Jackson Winslow n'avait pas beaucoup d'amis, il n'en avait même aucun. Et lorsqu'il en avait, il agissait comme un imbécile et les perdait. C'était le cas avec Sarah. Elle était si gentille. C'était même la fille la plus gentille qu'il n'ait jamais connu. Pour cause de l'opinion publique, qui racontait partout que Henley et Sarah était amoureux, il était devenu méchant avec elle. L'opinion des autres influait sur sa vie depuis cette époque. Il n'était pas une personne à part entière, il se sentait un peu vide, parfois. Dans ces moments de recherche d'identité, une seule chose pouvait lui remonter le moral. Une seule activité venait apaisée cette diminution.

Suite au cours de divination inévitablement ennuyant, Henley et les autres Serdaigle de sixième année s'était dirigé vers la Grande Salle, là où le grand repas était servi. Winslow les suivait, sans vraiment appartenir à leur groupe. Il les connaissait, échangeait quelques mots avec eux, mais jamais ils ne s'écriraient l'été venu. Il prit place avec eux dans la Grande, assis entre Sevilla et Camil. Les yeux déviant d'un côté vers l'autre de la pièce. Cette salle était toujours incroyablement décoré pour les repas du soir, alors que le matin et milieu de la journée, elle semblait banale. Le plafond illustré par le ciel semblait ne jamais se terminer, immortel et sombre, avec quelques lueurs redonnant l'espoir. Un espoir de meilleur. Les Serdaigle discutèrent pendant à peine deux minutes du cours de divination pour ensuite étaler tous les potins de la semaine. Un tel aurait été vu flirtant avec le professeur de Défense contre les Forces du Mal, Dickerson&Clarks se seraient laissés pour la troisième fois ce mois-ci, d'ailleurs Dickerson aurait abandonné Clarks dans la forêt interdite hier soir, d'où la raison de son absence au cours de Divination. Sevilla alla même raconter que trois filles de Serpentard, dont elle ignorait l'existence jusqu'à aujourd'hui, vendraient des billets pour un spectacle particulier dans la salle de bain des préfets.

« - Je vous le jure ! C'est Dickerson qui me l'a dit. Ce serait d'ailleurs la raison pour laquelle Julie et lui se seraient laissés, avait commencé Sevilla.
- Je croyais que c'était lui qui avait rompu, tu as même dit qu'elle était encore dans la forêt parce qu'elle avait trop honte de s'être fait avoir par ce type, rajouta Camil.
- Peu importe, si elle est encore dans la forêt, c'est qu'elle est trop bête pour en sortir.

- Arrête de la rabaisser, tu serais aussi triste qu'elle si ton copain était allé voir ailleurs, répliqua Nadine, la meilleure amie de Julie Clarks.
- Mon copain ne m'aurait jamais trompé, je sais mieux les choisir.
- Et ton faible pour Dickerson, c'est un bon choix peut-être ? s'était moqué Henley.
- C'est déjà mieux que de sortir avec toi. Ah, j'oubliais que c'était déjà fait... Bref, pour revenir à Dickerson, moi j'ai les moyens de le garder. Non, mais vous y croyez-vous qu'elle n'a jamais couché avec lui ?
- Tu sais, on n'est pas toute comme toi Sevilla, on ne couche pas avec le premier venu, dit Nadine, toujours sur la défensive.
- Ça fait trois ans qu'ils sortent ensemble ! Trois longues années. Et même, ils flirtaient déjà en deuxième année.
- Dickerson flirt avec toutes les filles de Serdaigle depuis la répartition, ça ne compte pas, ajouta Camil, toujours dans la conversation.
- Raison de plus de ne pas sortir avec lui, c'est un tombeur, pas un cavalier. Mais, passons. Je voulais vous parlez de ce spectacle dans la salle de bain des préfets...
- Je ne savais pas que les filles étaient ton genre Sevilla, se moqua de nouveau Henley, comme s'il ne savait faire que cela.
- Notre rupture m'a tellement marquée, dit-elle sur un ton faussement dramatique. Tu n'étais même pas fichu de me faire plaisir alors comment veux-tu que je n'aille pas voir ailleurs ? »

Tout le monde s'était esclaffé, bien sur, tous avaient bien compris le sens de cette phrase jetée par Sevilla. Leur rupture n'avait pas affecté leur relation, ils se parlaient encore. Leur rupture n'avait pas changé Sevilla d'un seul point. Elle était toujours aussi sordide et directe qu'avant. Elle avait voulu faire taire Henley et continuer son histoire, alors plutôt que de s'énervée, elle avait lancée une phrase qui aurait le même effet. Plutôt rusé, il devait bien l'avouer, mais l'orgueil du garçon ne le supportait pas aisément. Il était blessé, ce n'était pas le genre de choses qu'il partageait. Il se ferma à la conversation de son ex et des autres Serdaigle pour terminer son repas. Sevilla avait continué de descendre Clarks, sans doute plus par jalousie que pour faire connaître la vérité.

Suite au repas et à ses tentatives de sociabilité pas très réussies, il quitta direction la tour de Serdaigle. Une fois le septième étage atteint, il s'arrêta. Winslow n'avait pas envie de monter là-haut au risque de recroiser Sevilla, Camil, Nadine et les autres. Il erra sur l'étage, pas très enthousiaste. Il aurait aimé lui répliqué quelque chose, il aurait du, mais il ne l'avait pas fait. Il considérait l'avoir déjà suffisamment blessée. Quoique, il n'avait blessé que son orgueil. Elle racontait partout avoir laissé Henley, que leur relation ne menait à rien, qu'elle voulait s'engager dans quelque chose de sérieux, mais qu'il n'était pas prêt. En fait, son intérêt pour tous les garçons qui passaient était plus qu'évident. Sevilla n'était pas prête, pas l'inverse. Il la laissait raconté ce qu'il voulait, de toute façon, sa voix avait plus d'impact que la sienne.

HJW se laissa guider vers une porte qui n'était pas là lors de son dernier passage dans ce couloir. Il était très observateur et ce même si ses pensées déviaient ailleurs. La main sur la poignée, il la tourna, poussa la porte et entra dans cette pièce magique, celle qui vous donnait tout. Elle était immense, interminable. Le seul objet était un piano au beau milieu de la pièce. Henley s'approcha. Celui-ci n'était pas poussiéreux malgré les ravages du temps. Il était fait dans un bois souple et bien taillé. Ce genre de piano devait se vendre aux environs de 25,000 livres. Pas une dépense que la famille Winslow pouvait se permettre, peu de familles le pouvaient. Ils avaient un piano, plus banal et à pris moindre, 2,000 livres pas plus.

Tout comme il le faisait chez lui, Henley prit place au piano. Il ferma les yeux, déposa ses doigts sur les notes. Il en tapota quelques unes pour s'assurer de l'ajustement du piano, qui était parfait. Tout doucement, il tapa sur les notes. Le jeune homme ne jouait aucune mélodie, il glissait simplement vers une musique intérieure. Une musique douce pour débuter, les doigts se déplaçant lentement sur chaque touches. Il augmenta la vitesse, de peu. Puis encore. Elle redevint plus calme, puis...
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MessageSujet: Re: La mélodie du bonheur   La mélodie du bonheur Icon_minitimeMer 4 Mar - 21:08

      A1. - Connor tu m'écoutes ou pas.
      C. - Hein ?! Oui continue ...

    Connor releva sa tête en direction du jeune homme qui venait de lui adresser la parole. Le jeune Poufsouffle était plongé dans la lecture d’un ouvrage depuis plusieurs heures à présent. Il avait trouvé refuge en début d’après midi dans la bibliothèque après qu’il ait appris que son professeur de métamorphose était malade et ne ferait pas cours. Il avait entendu toutes choses délirantes sur l’absence du professeur, qui il fallait le dire, avait jusqu’à ce jour assuré tous ses cours. De la simple maladie à une intoxication alimentaire en passant par un sortilège mal maitrisé. Certains soutenaient même qu’il s’était fait attaqué pendant son sommeil. Le jeune homme n’avait pas pris part aux rumeurs les plus délirantes les unes que les autres. Plutôt discret et renfermé, il n’était pas le genre de garçon à attiser de telles discussions bien insignifiantes à ses yeux. Il s’était directement dirigé vers la bibliothèque afin de passer son temps libre. Non pas pour travailler mais pour lire. Il avait vu un livre parlant d’un poète perdu en quête de vérité cherchant à évaporer ses doutes et retrouver son inspiration. La bibliothèque ne possédait pas en général ce genre de livre. C’était souvent des ouvrages intellectuels en rapports avec la magie et des grimoires sur l’histoire du monde. Mais celui là ayant été écris par un sorcier vivant dans le monde moldu à longueur de temps avait eu l’honneur de se retrouver dans la bibliothèque de Poudlard.

    La littérature était une des passions préférées du mystérieux Connor. Depuis tout petit il aimait s’évader dans les écris, c’était une des manières de garder contact un minimum avec sa mère depuis sa mort. La jeune femme aimait la lecture et l’écriture et le jeune Poufsouffle bien qu’ayant perdu sa génitrice très jeune avait été bercée toute son enfance par les livres. C’était son moyen de ressentir la présence de sa mère, de garder ce lien de proximité qu’il avait avec elle. C’était souvent difficile à comprendre pour les autres et d’ailleurs peu de gens étaient au courant de la vraie signification de la littérature pour le jaune et noir. Quand il lisait, il arrivait à voyager ailleurs, à s’éloigner de la triste réalité qui lui faisait face. C’était son oxygène, avec la musique c’était la chose qui lui permettait de se lever tous les jours et d’être le moins possible déconnecté avec le monde qui l’entourait. Il avait besoin de ces moments de solitude. Des moments où il se retrouvait seul plongé dans un livre ou dans la musique.

      A1. - Alors où j’en étais. Ah oui, je ne te dis pas comment c’était ...

    Connor replongea la tête dans son livre en faisant mine d’écouter en même temps son ami. Il faisait des signes de la tête par moment comme pour montrer qu’il l’écoutait toujours et qu’il pouvait continuer son monologue puisqu’il suivait. Le Poufsouffle avait toujours été effacé et il faut bien dire que les discussions qui tournaient autour des potins de Poudlard ne lui étaient pas vraiment d’un grand intérêt. Et son ami ici présent était l’une des plus grandes commères du château, rien ne lui échappait et il était constamment entrain de parler de ses dernières découvertes. Connor, comme à son habitude, s’effaçait et ne l’écoutait pas vraiment. Savoir la vie des gens ne l’intéressait pas, mystérieux et réservé, il préférait tout garder à l’intérieur. Alors savoir les secrets de chacun lui était bien indifférent. D’ailleurs, il ne connaissait pas le quart des personnes dont son ami lui racontait les derniers potins. Il n’était pas du genre à aller vers les gens, loin de là. Il attendait qu’on vienne lui parler. Sa générosité et sa naïveté lui avait souvent porté préjudice étant donné que le jeune Poufsouffle ne se méfiait pas des autres et dès qu’on lui demandait quelque chose, il aidait s’il pouvait. Plus d’une fois il s’était fait manipuler et était tombé de haut quand il l’avait appris. Comme par exemple cette Serdaigle, Diane de Rodham qui s’était servie de lui pendant des mois alors que lui pensait que leur amitié était des plus fortes. C’était tout Connor ça, ne pas voir le mal chez les autres et se laisser trop facilement berner.

    Il continua sa lecture a un rythme calme et posé, il n’aimait pas lire trop vite, il préférait se délecter des douces paroles qui défilaient sous ses yeux. Lire entre les lignes comme dirait certains, trouver le vrai sens des paroles de l’auteur. Essayer de se retrouver un peu dans les écris. Connor tourna la page tout en regardant son jeune ami qui continuait de parler avec un débit bien rapide. Le jeune Poufsouffle lui sourit tout en regardant les lèvres de son interlocuteur qui bougeaient à une vitesse que le jeune homme avait rarement vu. Lui, était plutôt silencieux et ne parlait pas beaucoup. Il prenait la parole pour dire l’essentiel, ni plus ni moins. Il n’avait jamais vraiment été bavard et c’était une des barrières qui l’empêchait aussi d’aller vers les autres. Beaucoup prenait ça pour un manque de conversation voir même un manque de personnalité, ce que le jeune homme réfutait à chaque fois en lui. Ne pas parler constamment ne signifiait pas qu’on était ennuyeux. Juste que l’on préférait écouter. Et être à l’écoute des autres c’était une des principales qualités de Connor, enfin, il se montrait attentif quand les sujets le passionnaient ou alors quand c’était pour réconforter quelqu’un qui avait besoin de parler. Pas des conversations comme aujourd’hui qui était de loin une des moins passionnantes pour le jeune homme. Son oreille attentive et son côté à l’écoute avait fait de lui un confident pour un bon nombre de personne qui voyait en Connor quelqu’un à qui on pouvait parler sans être juger et en étant sûr qu’il ne dirait rien. Tout ça était un peu paradoxal. Lui n’aimait pas et n’avait presque jamais parlé de sa vie et de ses ennuis quand il en avait et pourtant il était toujours là quand les autres n’allaient pas bien, prêt à écouter leur problème les encourageant à lui faire confiance et à parler. Les gens voyaient souvent en Connor quelqu’un de « gentil » voir trop gentil. Sa gentillesse était parfois agaçante mais il était comme ça et rien ne pouvait le changer. Même si c’était un inconnu qui lui demandait un service, il ne refusait jamais de l’aider sans aucune méfiance de souffrir encore une fois.

      A2 - Vous avez vu l’heure, il est temps d’aller manger, il ne va plus y avoir grand-chose à manger.
      A1 - C’est vrai je parle et je ne vois pas le temps passer.
      A2 - Dépêchons-nous.
      A1 - Connor tu viens.
      C - Oui je vous rejoins dans cinq petites minutes le temps de finir mon chapitre.
      A1 - Tu pourrais un peu sortir ton nez de tous tes romans. Tu vas encore sauter le repas.
      A2 - Laisse tombé, tu sais comment est Connor.
      A1 - Oui c’est ca le problème. Enfin on t’attend dans la Grande Salle. Si tu arrives un jour.
      C - Oui oui je serais là dans cinq minutes.

    Le Poufsouffle suivit ses deux compagnons du regard sortir de la bibliothèque pour aller manger. Il leur sourit quand ces derniers jetèrent un dernier coup d’œil vers lui avec un regard un peu désespéré. Le jeune homme regarda tout autour de lui et constata qu’il n’y avait plus grand monde à cette heure-ci dans la bibliothèque. La plupart des élèves étaient dans la Grande Salle en train de manger les délicieux petits plats préparés par les elfes de maison. Quand il commençait un chapitre, il ne pouvait pas s’arrêter en plein milieu et avait toujours besoin de le clore avant de passer à une autre activité. Enfin, c’était généralement le cas, là c’était surtout pour pouvoir lire quelques pages en toute tranquillité maintenant que ses deux amis étaient partis avec leur parole. Il n’avait pas de problème de se concentrer mais les écouter deux heures lui donnait mal à la tête plus qu’autre chose et finissait par l’agacer. La tête baissée en direction de son livre, il tourna délicatement la page et arriva à la fin de son chapitre qui se termina avec une once de suspens. Absorbé par sa lecture, il tourna de nouveau la page et enchaîna le nouveau chapitre. Il n’avait pas vraiment faim et puis quand il était plongé dans une intrigue il avait beaucoup de mal à en sortir. Et là c’était le cas. Il continua à lire en accentuant le rythme de plus en plus. La cadence de lecture augmentait à chaque nouvelle ligne et les pages s’enchaînaient sous les doigts du jeune homme. Aspiré par les mots, il ne voyait plus le temps défilé, il avançait continuellement dans l’histoire et s’était plongé totalement dans le livre à présent. Ce fut un bruit sourd qui le tira de sa lecture. Il sursauta légèrement avant de regarder d’où il provenait. C’était une jeune fille qui venait de faire tomber un énorme grimoire sur le sol de la pièce. Connor vit la bibliothécaire arriver à pas rapides lançant un regard sévère à la jeune fille. Le jeune Poufsouffle sourit, cette vieille femme lui avait toujours paru trop sévère et aigri. Il détourna son regard qui se posa sur une grosse horloge au bout de la bibliothèque. Il fut surpris par l’heure qu’elle indiquait et entendit un léger bruit provenant de son estomac. Il regarda de nouveau les aiguilles et baissa la tête comprenant qu’il était resté bien trop longtemps. La Grande Salle devait être vide à présent et les plats retirés. Il vit la vieille femme qui commençait à faire sortir les élèves de la bibliothèque. Il prit le livre et le rangea dans son sac. Il le mit sur son dos tout en se dirigeant vers la sortie. Il salua la bibliothécaire au passage, s’engagea dans le couloir du premier étage et s’arrêta. Il se tint l’estomac quelques instants et fut content que la douleur s’atténue et disparaisse. Il réfléchit quelques instants à la suite de son programme. Il ne pouvait pas aller se restaurer et il n’avait pas vraiment envie de retourner dans la salle commune de Poufsouffle pensant déjà aux questions et aux remarques de ses deux camarades avec qui il était censé manger. Les connaissant, il savait très bien les moqueries que les deux étudiants allaient prodiguer et les remarques qu’ils ne se gêneront pas de faire. Il préférait déambuler dans les couloirs du château quelques instants. Il se dirigea vers l’escalier et monta les marcha laissant ses pas le guider.

    Il marcha tout en réfléchissant de tout et de rien. A l’histoire qu’il venait de lire, au repas qu’il aurait pu prendre, à sa journée de demain et à d’autres sujets qui défilaient rapidement dans son esprit. Il laissa ses pieds le guider sur les dalles du château. Il ne fit pas attention où il se dirigeait et quand il s’arrêta, il vit qu’il se trouvait dans un long couloir. Il regarda à droite et à gauche et conclut au vue des portes et de la disposition du couloir qu’il se trouvait au septième étage. A ce niveau il y avait les tours des maisons Gryffondor et Serdaigle. Il montait à cet étage par moment lorsqu’il allait retrouvé certains de ses amis rouges et bleus. Mais c’était assez rare étant donné que la salle commune des jaunes se trouvait au sous sol. Il n’avait pas souvent l’occasion de se balader ici. Il continua de marcher jusqu’à ce que son regard se pose sur une porte légèrement ouverte dont il ne se souvenait pas l’existence. Le jaune ne fut pas vraiment surpris, il n’était pas des plus observateurs et oublier la disposition d’une salle était tout à fait lui. Il s’approcha de la porte poussé par une légère curiosité. Il entendit alors une douce mélodie jouée au piano. Il entra doucement dans la salle sans faire de bruit et reconnu tout de suit le jeune homme assis derrière l’instrument à corde. Ses cheveux noir et ce visage ne pouvait appartenir qu’à Henley, un Serdaigle de septième année qui était devenu au fil des années un de ses meilleurs amis. C’était une des rares personnes pour qui Connor se sentait vraiment à l’aise et proche. Il appréciait les moments passés avec lui, partageant leur passion pour la musique mais aussi une amitié sans limite. Le Poufsouffle resta silencieux arrêtant tout mouvement afin de se laisser envoûter par les notes légères que jouait son ami. Quand il eut finit, Connor sourit et sortit de l’ombre se dirigeant vers Henley. Il resta silencieux encore quelques secondes jusqu’à faire face totalement au jeune Serdaigle qui était assis derrière un piano d’un noir luxurieux et d’une qualité qui semblait inégalable.

      C. - Salut Henley. C’est quoi cette salle ? Je ne savais pas que Poudlard était munis d’une salle de musique.

    Il regarda alors autour de lui. La pièce était doucement éclairée et des couleurs pâles recouvraient les murs et le plafond. Il regarda de nouveau le piano qui semblait être l’un des plus beaux instruments qu’il n’ait jamais vu. Il s’approcha et frôla légèrement l’instrument à queue comme par peur de casser ce sublime objet. Son ami le regardait faire tout en lui souriant. Henley était assez réservé comme lui et passionné de musique. Mais contrairement au Poufsouffle, le Serdaigle était plutôt séducteur et aimait bien charmer les jeunes filles de Poudlard. Ce côté de Henley avait toujours fais sourire Connor qui lui préférait attendre que les gens viennent vers lui plutôt qu’il aille vers eux, ca valait aussi bien pour les relations amicales que pour les filles et les relations amoureuses du jeune homme. Un léger bruit provenant de son estomac vint briser le silence qui s’était posé sur la salle depuis quelques instants. Connor rigola légèrement tout en mettant sa main sur son ventre une petite douleur le lançant. Ce n’était pas la première fois qu’il sautait un repas à cause des livres et ce ne serait surement pas la dernière.

      C. - J’aurais peut-être pas dû sauter un repas.
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