Xeno ou les méandres de l'éternité. [ Finish <3 ]

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Xeno ou les méandres de l'éternité. [ Finish <3 ] 06pz5

XENO ALFRED BOLIVALE est une patate.

Identité :

Nom ; Bolivale.

Prénoms ; Xeno Alfred. A certaines légendes fictives que lui racontait sa mère, Xeno était un héros envoyé de Dieu qui avait sauvé Athènes d'un danger certain. Alfred était son chien ailé porteur de message, seul contact entre Dieu et l'homme. Voyons, qui n'a jamais entendu parler de Xeno & Alfred ?

Surnom ; Bien que Xeno ne soit composé que de quatre lettres, certaines personnes arrivent à lui en trouver des plus courts, allant de « X » à « Xa » ou encore « Boli ».

Âge ; En apparence, son corps n'a pas changé depuis le jour de sa mort, il n'en fait qu'une petite vingtaine, le nouveau professeur pommé tout juste diplômé, mais son esprit se rapproche des 46. Il les aura en juillet.

Nationalité ; Quel doux pays qu'est la Grèce ! Nationalité de sang et de terre, mais loin d'esprit, si Xeno est grecque, son esprit n'en ai pas moins Ecossais.

Ancienne maison ; Ravenclaw, bien sûr. On ne devient pas un bon professeur qui-sais-tout en restant hautain ou courageux toute sa vie. Il faut savoir que l'intelligence, c'est la beauté à l'état pur.

Orientation Sexuelle ; Même si depuis quelques années Xeno se surprend à regarder quelques jambes ou fesses de certaines filles du château, il n'en était pas moins une époque ou il lui arrivait de coucher à droite ou à gauche sans distinction précise. Il serait prêt à recommencer si une bonne marchandise se présentait à lui.

Sang ; Son sang est mêlé, bien que son père - qui avait un poste plutôt important – ait tenté par plusieurs démarches d'effacer quelques déboires de son arbre généalogique alors que celui de sa mère se révélait sans bavures. Quelles conneries ces liens du sang, personne n'est de sang pure, même pas le premier sorcier.

Monde Magique :

Poste souhaité ; Professeur de Soins aux Créatures Magiques.
Baguette ; Aussi fou cela soit-il, la baguette de Xeno n'as pas été fabriqué en Angleterre. Même si elle est composée d'un nerf de coeur de dragon enrobé par du bois d'If, cette alliance n'avait pas la même signification en Grèce. L'If pour la malchance heureuse et le nerf de Dragon pour l'éternité courageuse. Ah, ces grecques !
Forme du Patronus ; Le patronus de Xeno est un faisan doré à en supposer la forme de son plumage. Au début, il ressemblait plus à une oie mal-formée, mais, avec de l'entraînement, cela s'est arrangé.
Forme de l'Epouvantard ; Aussi bête cela soit-il, l'Epouvantard de Xeno sont quelques flocons de neiges, bien gros, bien consistants, qui lui courent après. Inutile de vous dire que, pour le vaincre, il le transforme en dé à coudre rose.
Animal de Compagnie ; Un petit chat, récolté il y a peu de sa cousine. Simon.
Directeur d'une maison ? ; Si on lui donnait Ravenclaw, il ne râlerait pas...
Formation suivie ; Bien sûr, Xeno a suivi ses sept années d'études à Poudlard, puis il est parti en Amérique pour suivre un cours complémentaire pour avoir son Master de SCM. Inutile de vous dire qu'il est allé passer quelques années complémentaires avec plusieurs personnes et plusieurs programmes avant de faire un peu le tour du monde en balai et tenté d'écrire un livre – toujours en cours d'écriture – avant de choisir la vie stable de professeur.

Réalité :

Avatar ; Ioan GRUFFUDD <3
Pseudo ; Compote.
Prénom ; M.
Âge ; 14, off course.
Comment avez vous découvert le forum ? ; DB =o.
Comment le trouvez vous ? ; Toujours aussi niais <3

Code ;ok by cass

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RP :

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CHAPTER 001 : Préface ;

Des pages blanches. Combien de temps cela fait-il que je n'ai pas écrit pour moi ? Bien trop longtemps. Qui suis-je ? Que fais-je ? Ce sont les questions que tout le monde se pose à un certain âge. A la première question, je peux vous répondre facilement, je pourrais me gratifier d'un nom, d'un prénom et d'un âge. Xeno Alfred Bolivale, 45 ans. La deuxième est plus difficile. Je ne fais que des bêtises, resté à jamais dans l'âge de la bêtise adulte. J'ai peut-être bien tout perdu dans ma vie, je ne sais pas. Je suis professeur de soins aux créatures magiques dans une école renommée d'Angleterre, logé et nourris à l'oeil. Oui mais à part ça ? J'ai perdu la femme de ma vie – et mon futur gosse par la même occasion – je suis un lycan et la seule chose que j'ai à faire, c'est d'aller faire des conneries avec mes élèves. M'enfin, ma mère était fière de moi et mon père aussi, quand il n'était pas pompette. Je me dois tout, mais je suis un meurtrier au châtiment éternel. C'était le risque, la chose ultime, mais j'aurais dû le faire seul. C'est au moins une de mes qualités, je ne suis pas égoïste. J'aurais dû l'être. Il paraît que je suis un gars bien, intelligent, une belle gueule. Je veux bien les croire, après tout, je me suffi à moi-même. Je m'appelle Xeno Alfred Bolivale et je ne sais pas si j'ai raté ma vie ou si je la réussis.

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SEANCE 1 : LYCANTHROPIE ;

« Très bien Xeno. Par où commencer pour notre première séance ? Comment vis-tu ta lycanthropie ? »

Il le savait. Il n'aurait jamais dû venir à cette foutu séance. Xeno releva légèrement les yeux vers son ancien camarade de maison qui lui offrait des consultations gratuites en vue du « bon vieux temps ». Jean-Eudes repoussa doucement ses lunettes sur son nez, alors que sa tête penchée indiquait une évaluation de la situation et une attente de réponse. La seule chose qui venait à l'esprit dans la tête du jeune homme était que son ancien compagnon de chambre paraissait atrocement vieux. Si des cheveux blancs se faisaient discret dans les blonds fin et clair d'origine, les rides étaient creusées – tout comme ces cernes – et ses yeux bleus paraissaient vitreux. Jean-Eudes, le beau blond timide et réservé qui ne tirait son coup qu'avec politesse et respect, l'imbécile qui a fait perdre plusieurs nuits de plaisir à Xeno. L'ancien tombeur se révélait pourtant vieux et ô combien incroyable, une alliance brillait sur son annulaire gauche. Comment une femme pouvait aimer ça ? Un rejet sur patte, au visage anxieux et aux costumes trop classieux pour être fidèle, sauf si, bien sûr, sa femme était jeune, belle et attiré par la famille riche d'un pseudo-psychologue qui offrait des séances gratuites a leurs amis par manque de clients riches.

« Tu te fais vieux. »
« Tu détournes la question, ton éternel jeunesse fera l'objet de prochaine séance. »
« Payante ? »
« Non, mais, s'il te plait, je fais ça pour que tu puisses retourner à Hogwarts, un retour aux sources te fera du bien. Alors, tu le vis bien ? »

Esquissa-t-il en un petit sourire qui se voulait sûrement rassurant. Un retour aux sources. Xeno resta figée sur ce mot alors qu'il s'assit sur une banquette en cuivre rouge, croisant ses mains et se mettant à débiter bêtement tout ce que Jean-Eudes savait parfaitement, en commençant par évoquer la débiliter de son nom. Comment Xeno était devenu un loup-garou ? A cause de son père, bien sûr. Aussi bête cela soit-il, Xeno aurait eu un vrai prénom, il ne serait pas un lycan et il ne serait pas en train de discuter tranquillement dans le bureau d'un foutu riche dont sa soeur, en plus d'être belle, se débrouillait extrêmement bien au lit – Rassis-toi J-E ! - mais serais dans une tombe, avec une magnifique femme munie d'un embryon dans son ventre.
C'était peu après ses huit ans, alors qu'il discutait tranquillement avec son oncle américain, Teddy. Du côté de sa mère, bien entendu, une famille élargie et pour cause, sur sept enfants, pas un n'habite le même pays. C'était donc peu après ses huit ans, deux mois maximum, dans la ferme américaine de tonton Teddy, aussi près de la ville que d'une girafe, avec une vue parfaite sur la montagne et la forêt. Ils avaient une discussion très intéressante sur le fait que Véronique – la vache – devait s'être fait prendre dans un coin par Once – le taureau - parce qu'elle commençait à prendre du ventre. Mais la discussion tourna bien vite sur le géniteur du petit bout de chou à la tignasse noir impressionnante. Pourquoi s'appelait-il Xeno alors qu'il n'y avait aucune légende grecque sur cet homme et son chien ? Il savait parfaitement qu'Alfred venait du côté français de sa mère, mais Xeno sortait de nulle part. Mais l'explication était bien simple et avait été délivré avec dureté de la part de l'oncle, son père était bourré le jour de sa naissance et avait imposé cette chose qui lui servait de prénom. La seule réaction qu'avait trouvé le petit garçon pour ne pas masquer sa déception était de partir vers la forêt en marchant, simplement, sans faire attention sur ce que lui disait son oncle. Il avait compris ramène moi des cèpes de fouine, alors que Teddy criait attention les loups-garous.

« J'avais pleuré pendant des heures. Dans le froid. »

Et il n'avait pas remarqué que la nuit était tombée et que les étoiles brillaient, contente de ne voir aucun nuage à l'horizon. Mais elle n'était rien face à la lune, grosse boule de gruyère ronde. La pleine lune. Ce ne fut que quand quelques hurlements douloureux se firent entendre que le minuscule Xeno se releva de son tronc mousseux. Des bruits se faisaient entendre, des branches tombaient et des feuilles craquaient près de lui, sans compter cette odeur morbide de sang qui se rapprochait de plus en plus. Une énorme bête poilu qui bavait affreusement se retrouva devant lui lui, grognant et rugissant comme si sa vie en dépendait. Mais le petit bout d'homme qu'était Xeno ne put commencer à courir que la bête l'avait déjà attrapé et, après avoir mordu le cou de Xeno d'un coup sec, il partit en couinant alors qu'une balle en argent s'était logée dans sa cuisse. Un miracle. En fait non, c'était juste le voisin qui n'avait pas vu revenir le bout de chou et qui s'était inquiété.

« Et ensuite ? »
« Ensuite, on s'habitue. A la semaine prochaine. »
« Et ensuite ? »
« Ensuite, ta soeur ! »

Et ce fut dans cette magnifique phrase que Xeno se leva et claqua avec fierté la porte de son cher ami Jean-Eudes, qui, en ce moment, devait avoir une tête rouge. Et ensuite ? Le petit Xeno était un miracle et le voisin un guérisseur hors-pair. Ensuite, l'oncle Teddy fut renié par les trois quarts de la famille – mais, heureusement, garda son héritage – et le jeune Xeno devint vite un vase de cristal dont il fallait à tout pris s'occuper et à qui il fallait faire boire cette affreuse potion et qu'il fallait enfermer dans la cave à chaque pleine lune. Et ensuite ? Sa vie n'a été qu'une succession de malheurs et un quotidien maudit s'était emparée de lui, jusqu'à ce moment, jusqu'à la lettre.

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CHAPTER 002 : Aza ;

Je me dis que parfois j'aimerais être quelqu'un d'autre pour me moquer de moi-même, mais que je n'aimerais pas, au fond. J'ai trop de respect pour moi-même pour me moquer des autres. Oui, je me rends compte, j'ai changé, je ne suis plus ce petit con arrogant aux limites de la nymphomanie que j'étais avant. J'ai remarqué aussi que je n'étais pas un fantôme. Qu'est ce qu'un fantôme ? Un être vide qui errent sans fin sur la terre car il est mort avec des regrets. Ai-je des regrets ? Non, l'idée de la mort m'enchante même, car je retrouverais ma tigresse en enfer. Suis-je vide, vitreux, translucide ? Non plus, encore hier, je suis rentré dans un poteau, sans vraiment le traverser, plutôt le heurter. Ah ah, la belle affaire, je vais boire une bière dans un bar moldu et tous ces derniers me regarde comme si je sortais d'une fête du nouvel an chinois. Cependant, cela m'importait peu, j'ai toujours vu des moldus pour ce qu'ils étaient : des gens heureux, comblé par la simplicité et l'ignorance, mais loin d'être des imbéciles heureux. Par exemple, les moldus n'ont pas besoin de magie pour avoir mis au point la musique, la télévision... Mais, si les moldus sont loin d'êtres débiles, je trouve plutôt juste qu'on se cache, car ils sont cette chose horrible que l'on appele le sens de la réalité, ils sont avides de donner une raison scientifique et les plus cupides iraient jusqu'à tuer la magie et éteindre la grande famille des sorciers. Peut-être la magie rend-t-elle plus tolérant les humains, mais les moldus n'ont pas cet esprit d'équipe qu'ont les sorciers. Mais je me suis rendu compte d'une chose, encore plus horrible et affreuse.

« Xeno Alfred Bolivale et Aza Wabi Stocksholme
sont heureux de vous inviter à leur mariage qui sera célébré
Le 19 juillet à Athènes.
Avec nos sincères remerciements Xeno, Aza et leur futur Yort. »

Oui, j'ai ressorti notre carte de mariage. Je me surprends encore à caresser le carton rose ou son écriture à l'encre d'or semble me narguer. Je voudrais que tu saches cher journal, que, si je t'ouvre mon coeur maintenant, c'est juste car je ne veux pas que l'autre illuminé sache que je suis blessé, seul et sensible, j'ai encore un peu de fierté. Mais je ne peux m'empêcher de revoir son visage la nuit et de sentir sa chaleur auprès de moi. Peut-être devrais-je dire qui elle était. Aza, c'était l'africo-anglaise nymphomane drogué par excellence, ma fiancée depuis notre première année à Hogwarts, même s'il nous arrivait trop souvent d'aller voir ailleurs, mais que voulez-vous, je n'étais pas disponibles les soirs de pleines lunes. Mais nous respirions l'amour, dès le premier regard que j'ai posé sur cette tigresse à la peau de bronze et aux yeux d'or dans ce compartiment, alors que nous étions seuls, je peux vous dire qu'on ne s'est pas séparé, car, si j'ai moi-même été étonné d'être allé à Serdaigle, j'ai failli avoir une crise cardiaque quand le choixpeau envoya ma tendre chez les érudits, car elle m'avait l'air plus courageuse et bagareuse qu'érudite, mais je m'étais fortement trompé, car elle arrivait à être les trois en même temps. Enfin, je ne suis pas doué pour parler d'amour alors je pense que je pourrais définir notre relation en deux mots : parfaite et fusionnelle. Je l'avais même mis enceinte, c'est pour dire ! Enfin, c'est humain, mais, si on a voulu le garder et se marier de surcroît, c'est bien qu'on construisait quelque chose de fort non ? Et dire que nous n'avions que vingt-quatre ans...
Mais que faisions nous à vingt-quatre ans ? Nous étions en pleine étude – et ô joie – dans le même établissement d'étude supérieure, j'avais comme ambition de me spécialiser en créature magique, tandis que son hobbie était les plantes. Malheureusement, elle n'est pas arrivé ni à la fin de ses études, ni à celle de sa grossesse. C'était mon amoureuse et, nous nous sommes pseudo-suicidé.

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DERNIERE SEANCE : L'ETERNITE ;

« C'est bien ce que tu écris, tu sais qu'elle te manque, mais tu n'avoues pas sa mort. »
« Si. »
« Et comment ? »
« Eh bien... Tous les dimanches je vais au cimetière avec un bouquet de fleurs et... Je lui raconte ma semaine. »
« Très bien, alors, tu vas gentiment tous raconter à l'illuminé, car le secret ne sortira pas de son joli petit cabinet ! Tout va touuut lui dire à partir de l'accident jusqu'à aujourd'hui et après je te donnerais un joli petit certificat qui dira que tu es bien dans ta tê-tête ! »
« T'as toujours été con, tu le seras toujours. »

Cependant Xeno ne broncha pas et débita non sans difficulté et arrêts fréquents son histoire. C'était à la mi-février alors qu'un de leurs professeurs commun leur avaient demandé un devoir original et hors-sujet : fabriquer une potion des plus ardues qui pouvait se trouver. C'était sans attente que les deux fiancés s'étaient lancés dans la course, la réussite laissant entendre un petit coup de pouce pour le jour du conseil, une assurance de passage en quelque sorte... Ils avaient décidé de faire cette fameuse potion qui, quand vous la buvez, vous permet de transformer tout ce que vous touchez en or. Si la réussite était alléchante, la préparation était herculéenne, cependant, ils l'avaient tenté et, une semaine après, l'épais liquide rose bouillonnant était près, une odeur satisfaisante émanant de chaque éclatement de bulle. Réussie, elle était réussie alors qu'aucun des deux amoureux n'avaient jamais été une lumière en potion. Cependant, il fallait tout de même savoir si elle était vraiment réussie, ou si elle n'en avait que l'aspect et, dans ce cas, quoi de mieux que de la tester ? Rien de plus simple, il suffisait d'avoir préparé l'antidote, de boire la potion, touché un objet, éventuellement bondir de joie s'il se transforme en or et se contenter d'absorber l'antidote. Simple non ? Seulement, l'histoire de Xeno était complètement différente, du début à la fin.

Certes, la potion rose était alléchante, mais pas réussie et cela, ils ne le savaient malheureusement pas. Ils avaient tous préparé, de la potion à l'antidote, mais au moment de goûter le produit de leurs dure labeur, l'angoisse était présente. Ce fût cependant Xeno qui tendit un gobelet à sa partenaire après l'avoir longuement plongé dans la potion et, dans un croisement de bras traditionnel, ils burent chacun leur portion en une gorgée sûr et rassuré. C'était instantané. Oui, ce fût sur le coup qu'ils ressentirent une pouffé de chaleur sucrée en haut. Après un sourire et les joues rouges, les deux jeunes fiancés se mirent à pouffer de rire, mais, alors que Xeno se dirigeait vers le chandelier pour le toucher, son âme soeur le retins « Tu crois que si je t'embrasse, ta langue sera en or ? »; elle avait toujours aimé jouer, avec tout, des chiens jusqu'à la vie, en passant par elle-même, mais il n'oublierais jamais le patin qu'ils s'étaient roulés ce jour-là. Il était enragé, encore plus que lors de leur première fois où que quand elle mettait un de ses aphrodisiaque puissant dont elle avait le secret. Ce fut aussi leur dernière, car, sûrement contente de savoir que la langue de son amant resterai à jamais la même, elle lui sauta dans les bras, lui mordillant légèrement le cou, puis, plus rien. Elle était devenue raide, froide et son coeur qui s'était emballé semblait ne plus battre, s'être arrêté. Xeno n'avait pas besoin de prendre son pouls ou n'importe quelle autre bêtise médicale, il le savait, il ne l'entendait plus, elle ne bougeait plus et elle n'avait plus cette envie sauvage propre à elle-même. La sensation de chaleur avait quitté pour toujours le coeur du futur veuf, qui, en allongeant Aza par terre, ne pouvait s'empêcher d'embrasser sa petite bouche si parfaite, si froide.

« Et là, je suis mort. »

Oui, s'en était tout dû moins ce qu'il aurait du être, car, si son coeur battait, il n'en fut que, en cet instant, du sang commençait à couler de sa bouche, beaucoup de sang, il en crachait et, pour la première fois, se rendit compte que cette sensation était beaucoup moins marrante quand elle nous arrivait à nous-même plutôt qu'aux autres. Après diverse spasme et tentative de respiration saccadé, ce fut le noir, l'immense noir, l'affreux noir. Et ce ne fut que quand il commença à pousser quelques hurlements de douleur semblable à ceux que poussait certain lycan qu'il comprit. Le froid, la mort. C'était une sensation plutôt agréable, comme il se plaisait à dire, froid, mais agréable, mais qui ne dura pas, car ce fut quelques heures plus tard qu'il fut réanimé à l'hôpital Saint Mangouste. C'était l'agitation suprême autour de lui et il mit du temps à comprendre pourquoi, quand, enfin, un médicomage sérieux s'avança vers lui. Il y avait eu quelques problèmes de lycanthropie – donc de poil – et une femme morte à qui il ne voulait pas lâcher la main. Et puis c'était fini, il était dehors, tout allait bien, juste une « anomalie » qu'il n'arrivait pas à percer, il fallait revenir pour la pleine lune, des fois que...

« Je ne suis jamais retourné bien sûr, la pleine lune était comme d'habitude. Aucune anomalie, juste une jeunesse éternelle. »
« Raconte-moi l'enterrement. »

Bien sûr, la question à mille dollars. L'enterrement ? Il s'était déroulé exactement trois jours plus tard, sous un jour de pluie, qui n'avait pu s'arrêter en raison de plusieurs moldu et familles amies de la jeune femme. Ce fût donc sous une pluie battante et un costume mouillé que le jeune Xeno avait vidé toutes les larmes de son corps et passé trois jours dans sa chambre, sans sortir, malgré les tentatives de sa mère pour lui faire absorber diverse vitamines et plantes magiques. Le seul souvenir qui restait de ce jour funeste était bien entendu la tombe de la jeune femme, lieu de pèlerinage hebdomadaire de Xeno, où il a la lamentable habitude de raconter sa journée tout en changeant les fleurs et en enlevant les mauvaises herbes – et un petit sort de nettoiement vite fait... - sous l'oeil méfiant du gardien.

« J'suis normal, c'est bon ? »
« Disons que tu n'es pas dangereux pour les autres, mais les autres le sont pour toi. Je te conseille de ne pas parler de Aza à quelqu'un, je n'ai pas envie d'un meurtre à Hogwarts.. »
« Bon bah j'y vais alors. »

Oui, Xeno avait cette étonnante particularité de vite oublier ses moments de faiblesse et, si c'était la dernière séance, c'était le moment de tout oublier, tout. Son certificat en main, il sortit du bureau de son huberlulu d'ancienne connaissance un diplôme en main comme s'il venait de décrocher la fin de ses études. Un nouveau job à vrai dire. Un super job.

DERNIER CHAPITRE : ENTRAINEMENT ;

« Salut les bout'choux ! Non... Salut les loulous !! Non plus... Tu dirais quoi, toi ? »

Interpella Xeno à travers la chambre de son hôtel, alors que la spectaculaire rentrée d'Hogwarts était dans quelques jours et, alors qu'une jeune femme blonde émergeait doucement du lit. Une nuit d'enfer, c'était ce que l'éternelle adolescent s'était offert avec cette jeune fille qu'il avait rencontré à la sortie de la bibliothèque magique de Londres. Grande, blonde, enthousiaste, tout pour plaire. Après un hochement vague de la tête, comme pour faire comprendre à son amant d'un soir que son truc à elle était plus de rester derrière un bureau à trier des dossiers sur les animaux vendus clandestinement que de s'entraîner devant une classe, revêtu seulement d'un caleçon, en train de s'imaginer devant une classe d'une vingtaine de petit jeune sauvage, mal élevé et irrespectueux. Non, après tout, qui voulait devenir professeur avec la jeunesse d'aujourd'hui, qui ? Seulement, même si la plupart des ignorants qui étudiaient à Hogwarts pensait que les soins aux créatures magiques étaient seulement une matière qui faisait profiter du bon temps et d'une bonne sieste en été, ainsi qu'une salle bien chaude – et, par surcroît, une bonne sieste – en hiver, ils avaient bien tort, avec le programme que leur avait réservé leur nouveau professeur – officiellement non dangereux – était un programme d'enfer : cet automne, les sombrals et autres animaux de la forêt, histoire de faire un peu de sport pour tous ces gros lards, hiver, hippogriffe pour leur faire peur et le printemps, pour profiter des fleurs et du soleil naissants, étude des dragons et autres créatures mythologiques aux cachots, suivis d'une longue période d'examen. Xeno partit dans un rire diabolique face à son programme qu'il venait tout juste de faire mais s'arrêta quand il se rendit compte qu'il avait fait partir son amie.

« Et bien, bonjour à tous, ici Xeno votre nouveau prof des SCM ! Le premier casse-reins se fait exclure et passe tous les week-end en colle et le premier qui dort je le fais bouffer par un hyppogriffe ! En espérant une bonne année avec vous les télétubiz ! »

S'exclama-t-il en se retournant vers le miroir, dans une exclamation non feinte, en position de surfeur douteuse. Eh bien, bonne chance les télétubiz !

Bonne chance patate.

Code validé.

Invité

Quel patate indigne je suis ! J'ai oublié de dire merci ^-^
Je rame, je rame, mais je finis de boucler les deux autres RP's et c'est bon =P

Invité

Bah voila, je pense que c'est bon, j'ai finis : D !
En espérant que ce soit bon =s

Ahhhh, pardon pour le retard !
Je m'occupe de ta fiche dans la journée Wink

Invité

Bonjour et re bienvenue x)

Ta fiche est très bien écrite, vraiment c'était un plaisir de la lire <3 . Tu es validé bien évidemment et tu es Directeur des Serdaigles également, félicitation =)

Scuzi, la flemme de déco-reco W.w"

An Cassouille tu me fait rougir happy

Merci à vous

» Caden S.withmore - finish -
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