Moon K. Sogher .. | Regard d'azur au coeur impur | .. {100%

Moon Kassandra Sogher

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« Moon. Comme la lune, qui chaque nuit guide les âmes égarées dans les méandres de la vie, les profondeurs abyssales que chaque jour, nous nous efforçons de vaincre. En vain. N'y aurait il pas une place ici pour moi? Un endroit où je me sentirai bien, et où on s'inquiéterait de mes envies, et même de mes caprices. Serait ce trop demandé?
Mais vous, vous vous ressemblez tous, j'essaie de me détacher de cette masse informe, de cette tâche que l'on nomme ''norme''. Est ce pour cela que je suis à ce point exubérante? Que mes idées d'anarchie et de No Future vous bousculent? Je le pense... Et j'en ris. J'en ris tellement que vos remarques ne me touchent pas. Adieu bonheur. Bonjour tristesse. »

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i d e n t i t é ;

Nom; Sogher.
Prénom; « J'ai un prénom hors norme, j'en conviens. Mais c'est bien ce Moon qui me permet d'avancer, et de ne jamais rentrer dans le rang. J'aime... Je n'ai rien à lui reprocher, comme s'il était mon meilleur ami. Kassandra, n'étant que le prénom de ma défunte grande soeur, me colle à la peau. Tel une sangsue assoiffée de sang frais. »
Surnom; « Avec un prénom si court, il y a peu de surnom probable... Mais après, il y a Princesse par mon père, et Moony par la plupart de mes amis. C'est tout. Je n'ai pas été gâtée sur ce point là. A vrai dire, ce n'est pas mon principal problème. »
Âge; 16 ans.
Année; 6ème Année
Nationalité; « Irlande, mon amour. Toi et tes vertes prairies, infinies et vierges de présence humaine! Que ferai je sans toi? Tu es ma fierté je dois dire, avis à ceux qui disent que tes habitants ne savent pas se battre... »
Orientation Sexuelle; Bisexuelle « Que l'amour de ma vie se trouve chez la gente masculine ou féminine, ça m'est égal.»
Sang; Sang Mêlé; même si ses deux parents sont sorciers, certains de ses aïeux étaient moldus.

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monde magique ;

Maison souhaitée; Je ne sais pas trop... Je n'ai pas encore entièrement façonné le caractère de Moon. A vous de voir, ce n'est pas important =)
Baguette; Boix de Houx - 25cm - Ventricule de Dragon. Particulièrement efficace pour les métamorphoses.
Forme du Patronus; Un poney Connemara; symbole incontestable de l'Irlande et de sa force. Malgré la complexité plus qu'apparente de ce sort, Moon le contrôla en 3ème année.
Forme de l'Epouvantard; Moon a une sainte horreur d'un des insectes les plus petits qui puisse exister: la fourmi. Son Epouvantard prend donc sa forme, se multipliant par millier, et commençant à ramper jusqu'à ses pieds.
Animal de Compagnie; « Je possède un chat, que j'ai hébergé à Poudlard alors qu'il trainait dans le parc. Etant donné qu'il devait déjà appartenir à quelqu'un, je ne me suis pas encombré d'un nom compliqué, il s'appelle ''Le Chat Bleu''. Drôle n'est ce pas? »
Métier Envisagé: « J'aime tout ce qui touche à l'art, ça m'exorcise, me fait un bien fou. J'ai du talent (enfin je le pense) et tout ce que je veux, c'est évoluer dans cette voie là, et surtout réussir! »

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r é a l i t é ;

Avatar; La jolie Zooey Deschanel
Est-ce un personnage prédéfini ?; Eh non 8D
Pseudo; Piloouw sivôplait
Prénom; Oublier à la porte d'entrée
Âge; 16 z'ans
Comment avez vous découvert le forum ? En vogant de ci, de là, sur internet
Comment le trouvez vous ? Ouaaaaah! *ça suffit ou j'en rajoute?? =D*
Code; Ok by Cass'

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r p ;

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Moon K. Sogher .. | Regard d'azur au coeur impur | .. {100% Folie

« On ne dit jamais rien parce qu'on parle tout le temps. »
Eric-Emmanuel Schmitt

« Regarde toi, avec tes yeux bleus et ton teint de porcelaine, tu pourrais arriver à tout ma petite Moon... »
Après mainte réflexion, la concernée haussa les épaules et tourna les talons. Elle n'avait que faire de l'avis de Gabriel, ce français moitié toxicomane, moitié alcoolique qui traînait toujours près de l'Allée des Embrumes dès que Moon en franchissait le seuil. Il n'était rien à ses yeux, ni un ami, ni l'amour de sa vie. Même si certaines exceptions confirmaient un temps soit peu la règle. Lors de ces soirées où plus rien n'importait que la consommation et la dépravation, il pouvait espérer avoir quelques faveurs de la part de la jeune fille, si celle ci n'avait pas trouvé meilleure chaussure à son pied.
C'est vrai qu'avec ses yeux verts et ses longs cheveux blonds ondulés, il séduisait facilement. Mais il jubilait de ne pouvoir obtenir celle qu'il avait toujours convoité. Elle et son regard d'azur, elle et son innocence perdue à jamais. Elle ne faisait jamais rien au hasard, elle calculait toujours (ou presque) tout. Perdre ses moyens était quelque chose d'abstrait pour elle, et à vrai dire, ça ne lui était quasiment jamais arrivé. Elle savait toujours quoi faire et comment, ne se souciant guère de ce que pouvaient être les conséquences de ses actes, plus fous les uns que les autres. On ne lui reprochait pourtant jamais, par peur de la contrarier, de provoquer une de ces colères noires que l'on redoutait plus que les autres. Si seulement elle ne pouvait pas contrôler que sa vie, et aussi se mettre à se contrôler elle même. Les coups partaient sans qu'elle s'en rende compte, et elle regrettait amèrement. Son corps avant sa tête, et pas l'inverse. Elle n'y pouvait soit disant rien, mais à vrai dire, elle n'avait pas le courage ni la force de se battre contre ses propres démons. D'ailleurs, elle n'en voyait pas l'utilité, si personne ne l'aimait comme elle était, elle se suffirait bien à elle même. Mais malgré sa fâcheuse tendance à être hypocrite, violente et prise d'une folie incurable et manifeste, elle était incroyablement entourée et prisée. Elle dégageait quelque chose, autant de part son sourire que part sa voix, qui était grave sans en devenir masculine. Elle hypnotisait...

La nuit commençait à peine à jeter son voile noire et dense sur la capitale anglaise, et Moon n'avait aucune idée de la façon dont elle allait occuper sa soirée. Les vacances d'été allaient bientôt toucher à leur fin, et elle n'avait qu'une envie: en retourner à sa bonne vieille école. Car elle avait beau dire ce qu'elle voulait, on voyait bien qu'elle s'y sentait bien... Mieux que chez elle même. Son père, journaliste renommé dans le monde sorcier, travaillait sans cesse, et se souciait à peine de l'existence de sa fille à présent unique. Pourtant, lorsque cette dernière était enfant, elle ne manquait jamais d'amour de sa part. N'aurait il pas supporté ce brutal changement de comportement? Cette tendance à vouloir tout changer? Cette ombre pesant au dessus de sa tête? Cette décadence au parfum d'utopie?
Il la regardait à présent de façon dédaigneuse, comme un vilain petit canard qu'il aurait bien voulu chasser de sa vie si parfaite et si rangée. Il était effrayé par la tournure que prenait les choses, autant sur le plan moral que physique. Moon, depuis environ un mois, ne mangeait quasiment plus rien, et maigrissait à vue d'œil. Elle se sentait oppressée par tout et tout le monde, surtout par ses soit disant amis moldus qu'elle fréquentait depuis peu. Mais elle n'en avait que faire, du moment qu'ils fournissaient la précieuse poudre blanche, source de tant de bonheur et d'illusion pour l'adolescente qui voulait refaire le monde derrière ses cheveux longs. Elle cachait toujours ses émotions, même les gens la cotoyant au quotidien ne savait pas ce qu'elle pensait, ou alors, ils étaient un nombre infime. Elle n'accordait sa confiance à personne, question de principe.
Revenons à notre point principal: la nuit Londonienne. Les amants se retrouvaient, s'enlaçaient et s'aimaient, les chiens urinaient contre les poteaux, les pigeons mangeaient les restes de miette de pains d'un vieil homme gâteux, les ivrognes commençaient à peine à boire et étaient déjà souls. Et qui se souciait du sort de Moon et de Gabriel, adossés à un mur crasseux dans le monde sorcier où tout n'allait pas bien comme on voulait nous le faire croire? Personne. Voilà ce qui les rassemblait: leur solitude. Même lorsqu'ils étaient ensembles, leur isolement était d'une grandeur infini. Malgré tout ce qui avait pu leur arriver et ce qui pourrait leur arriver, ils seraient ensembles, et cela, quoiqu'ils puissent faire. C'était physique, mathématique, même si souvent, ils en venaient à s'autodétruire. Depuis leur enfance, ils se suivaient... Même à Poudlard, c'est pour dire. De l'amour? De l'amitié? Qui vivra, verra.
« Gabriel... J'ai peur... Peur de tout rater, de faire fausse route. Je meurs à petit feu, que ce soit dans ma tête ou ailleurs, je dépéris. Et ne me dis pas que c'est faux. Regarde moi! »
Et elle pleura, pour la première fois depuis des mois... Elle se blottit dans les bras de son double, de son frère, et sanglota. Elle aurait voulu être seule au monde avec lui, et là, tout aurait été beau.
Il fallait y regarder de près pour la découvrir entièrement. Son regard n'exprimait rien, il était vide et triste, comme celui d'une vieille femme qui n'avait plus rien à attendre de la vie. Mais au plus profond de sa frêle personne, un démon demeurait, ensommeillé par tous ses excès, par toutes ses folies. Elle frappait, elle criait dès qu'elle le pouvait. Ses colères ne faisaient pas bon la connaître dans cet état second. Elle ne voyait pas le monde comme vous, elle le pensait sombre et plein de perversion, au sommet de l'hypocrisie, bien qu'elle le soit elle même. Elle ne savait pas qui elle était, elle ne savait pas où allait, à part en enfer, où tout semblerait peut être plus simple après tout. Elle s'incorporait comme une maladie, comme de l'eau roupie. Et cela partout, même si on ne voulait pas d'elle. On la regardait rarement de haut, puisque c'était elle qui prenait les gens pour des moins que rien. C'était la meilleure, la plus forte de tous. Par contre, ses sautes d'humeur en aurait fait trépasser le plus brave de tous les hommes. Elle pouvait tuer si elle le désirait, et elle ne regretterait rien. Absolument rien... C'était dans sa nature. Une beauté inaccessible, une demoiselle sanguinaire et sans pitié. On l'aimait, bien qu'il eut plus fallu la haïr.
Plus de mal, plus de souffrance que quiconque. Elle parlait rarement pour ne rien dire, elle riait quand elle faisait peur, elle hurlait à en percer les tympans. Se défouler sur les plus faibles qu'elle était son pain quotidien, on la disait sadique, mais pas maso. Si elle avait pu, elle n'aurait gardé que Gabriel auprès d'elle, c'était le seul à la comprendre, à la calmer, même lorsqu'elle était sur le point de tout défoncer, telle une lionne enragée.

« Où le plaisir ne coûte rien, la jeunesse n'a rien à perdre . »
Alfred de Musset

Pour une fois, elle souriait. Moon, assise sous un arbre dans le parc de Poudlard, avait troqué ses amis contre son éternel carnet. Depuis qu'elle avait onze ans, elle le trainait partout dans son sac de cours. En histoire de la magie, elle y griffonait tout et n'importe quoi et surtout, s'y entrainait au dessin, art qu'elle avait commencé à pratiquer dès qu'elle sut un temps soit peu tenir un stylo. Sa couverture ne ressemblait plus à rien de normalement constitué, entre les tâches de produits en tout genre et les gribouillages pouvant donner lieu à quelque chose de beau. C'était son cahier, malheur à celui qui n'oserait que poser le bout de son doigt dessus. Elle ne permettait à nul être vivant et humain de connaître ses vilains petits secrets, ses pêchés, et par dessus tout, son âme au plus profond d'elle même. Ce n'était pas un jeu, elle avait besoin d'écrire pour s'exorciser...

« 11 ans. L'âge de rien, l'âge où on se voit sans réellement se comprendre, où tout paraît beau, gentil, voire naïf. Y a-t-il plus belle période dans sa vie? Je ne le pense pas, il y a de ceux qui entrent dans l'adolescence et les autres préfèrent se terrer dans une enfance amèrement perdue. L'apologie du bien et de l'apparence me donne envie de vomir. Je me demande comment j'ai fait pour faire partie de ce troupeau de pauvres petits écervelés. Erreur de jeunesse? Il n'y a pas que cela. On se cherche, on touche à tous les styles, à toutes les pensées possibles et inimaginables.
Et le temps finit par inlassablement passer, je rentre soul dans ma chambre à Poudlard, mais c'est devenu presque un quotidien, une normalité pour toutes les personnes que je cotoie au quotidien. Puis je m'en fous, ils sont pareils. Ils boivent, ils fument, ils baisent puis se réveillent et boivent, fument et baisent encore. Nous rendons nous seulement compte? Une dose de trop, trop forte même, et on y passera... Mais à vrai dire, ce n'est pas ce qui m'occupe l'esprit. Depuis que j'ai 14 ans, je cultive une espèce de mythe vis à vis de la poudre, de l'herbe ou de tout ce que tu veux. Je me sens libre et vivrole dans ce genre de moments, plus rien n'apporte. Le soleil semble briller de façon encore plus scintillantes, les couleurs sont plus éclatantes. Et mon égo grandit encore plus...
Puis le temps a passé... 12, 13, 14, 15 ans... Je grandis, du moins j'essaye. Car au fond de ma petite personne se cache un simili Peter Pan. Je hais ce monde pervéti, cette dictature des apparences (même si maintenant je me suis entrainée dans ce cercle horriblement vicieux), ces gouvernements plus tournés vers leurs propres intérêts que vers leurs citoyens. Ils sont fourbes...

[...]

Je ne suis jamais intéressée par les cours, je n'aime pas ça, même si je m'en sors d'une façon magistrale en ne travaillant que très peu. Peut être un jour, je m'y mettrai... Quoique... J'ai bien réussi à obtenir la note de Optimal en potion en ayant une fête à en réveiller les morts la veille. J'avoue. C'est et cela restera ma matière préféré. Préparer des filtres, des petits (soits disant) remèdes... Je ne me plaindrai jamais de mettre les pieds dans les sous sols de l'école, je m'y sens bien, et j'essaie toujours de ne pas montrer ma réelle personnalité à l'enseignant (je fais ça dans toutes les matières soit dit en passant). Je deviens quelqu'un d'autre, la 'gentille' Moon... Mon hypocrisie, je l'aime. Lors de ces longues heures à tenter de rester éveillée, je m'amuse, je torture psychologiquement certains de mes confrères, je piège le professeur sans qu'il ne s'en rende compte. Machiavélique? Un brin sadique? Voyons, voyons, ce serait mal, très mal, me juger!

[...]

L'avenir est si incertain que j'ai peur. Oui, moi, la grande, la seule, l'unique Moon Kassandra Sogher. Est ce possible? J'ai la désagréable impression que oui. Le destin ne jouera pas en ma faveur, je sais parfaitement qu'il faudra me débrouiller par moi même. Je n'aime rien, hormis l'écriture... Cracher sur ce monde pourri, sur toutes ces infamies sans nom, telle est ma passion. Finirai je journaliste? Ou bien peintre ou je ne sais trop quoi pour montrer ma propre vision des choses? Je m'interroge, je me tâte... Si je ne meurs pas avant.
Je ris sans savoir pourquoi devant ces pages remplies de mes états d'âme, je me sens stupide, mais pas sans talent. C'est bien la seule chose qui me maintient en vie dans cette société. Je pleure, je cris, je me fais du mal autant qu'aux autres, mais c'est pour la bonne cause, pour ma créativité en puissance...»

« Destinée. Justification du tyran pour ses crimes, excuse de l'imbécile pour ses échecs.»
Ambrose Bierce

Le soleil était à son zénith, et l'herbe verte était encore plus belle que d'ordinaire. L'Irlande, depuis des générations, était le berceau, le nid de la famille Sogher. Ils y possédaient une immense ferme, loin des regards et des moldus, entourée de vastes prairies où se bousculaient et broutaient des centaines de moutons. Un coin de paradis, en apparence.
Une petite fille aux yeux d'azur et aux cheveux noirs d'ébène était assise en tailleur dans la cuisine, le regard dans le vide, une photo dans les mains. Le cadre était en fer blanc, parfaitement travaillé, comme si ce qu'il contenait avait plus de valeur que la plupart des objets qui pouvaient l'entourer. Kassandra... La seule, l'unique, la grande soeur, l'exemple suprême. Cette image reflétait bien ce qu'elle avait été: souriante, croquant la vie à pleine dent et excellente élève s'il en est. Le cliché avait été pris à Poudlard, quelques semaines seulement avant le tragique 'accident' qui lui avait coûté là vie. Elle était vêtu de l'uniforme aux couleurs rouge et or, entourée de tous ses amis. Mais, évidemment, on ne voyait qu'elle. Sa tignasse blonde, toujours bien coiffée, ses yeux noisettes pétillant, et son déhanché endiablé. Même si on ne pouvait l'entendre, on devinait qu'elle riait, ou racontait quelque chose d'intéressant.
Et sa petite soeur était là, sanglottant, se demandant bien pourquoi elle existait... Elle se pensait le substitut raté d'une adolescente en tout point parfaite. Une rage la gagna, elle s'insinua partout, comme une maladie incurable, un mal dont personne n'avait le remède. Il prit possession de son corps d'enfant, qui devenait adulte, chaque pore, chaque cellule ne fut épargnée. Elle laissa tomber ce cadre, tant de fois admiré, tant de fois adoré par ses parents, qui vint se briser sur la pierre dure et froide. Les éclats de verre s'éparpillèrent, partant çà et là, glissant sous la commode, la table et tous les meubles présents. Cette colère, ce grondement implicite, n'eut pas le temps de se calmer...
« Moon! Serais tu devenue folle ma pauvre enfant? Tu détruis tout ce qui a pu toucher de près ou de loin à ta grande soeur... Je ne te comprends pas. »
Cet homme, cette voix autoritaire quasi militaire, ne comprendrait jamais rien. Il préférait mille fois se voiler la face pour ne pas avoir à subir les excès multiples et destructeurs de sa fille cadette. Il ne s'occupait pas d'elle, et ne le ferait jamais... Un monstre? Non. Il se cachait derrière une apparence peu reluisante, et avait préféré laisser partir la femme de sa vie plutôt que d'avoir à entrer en conflit contre elle. Il avait toujours fui, ce n'était pas pour rien qu'il avait été envoyé à Serpentard dans sa jeunesse.

« La jeunesse est une courte erreur, et la vieillesse un long regret»
Henri Duvernois

De Gabriel à Moon:

« Ma belle... Peut être déchireras tu cette lettre avant même d'en avoir lu un traitre mot. Je sais que je n'aurai jamais dû te laisser toute seule à Londres le week end dernier. Mais s'il te plait, par pitié, donne moi de tes nouvelles. Je n'en peux plus d'attendre chaque jour l'arrivée d'une enveloppe qui est, je m'en doute, inexistante. Ne crois tu pas que nous devrions passer au delà de toutes ces gamineries? On va tous les deux entrer en sixième année, ça serait bête de ne plus se parler...
Tu sais parfaitement que je te considère comme ma soeur, mon tout, ma moitié. Même si, je te l'accorde, coucher avec sa soeur est un inceste est que l'inceste est puni par la loi. Regrettes tu seulement une seule de nos nuits? Un seul de nos shoot? Un seul de nos baisers? Je ne pense pas. Je pense t'avoir aimé, si ce n'est qu'une seconde. Malgré ton caractère défiant toute concurrence, tes yeux bleus me firent succomber. Tu es ma faiblesse.
Il faisait froid cette nuit là, le Chemin de Traverse était si désert que quelqu'un aurait pu y mourir sans que personne ne s'en rende simplement compte. On avait même eu cette idée... Un rat passait, et tout de suite, on aurait voulu s'en prendre à lui. Pauvre petite bête sans défense. Nos âmes erraient dans les ruelles, embrumées par ce que nous appelions (et appelons toujours d'ailleurs) le bonheur en sachet. On volait presque dessus des gens, nos pas étaient dictés par je ne sais quelle force ancestrale, mais on s'en foutait. Il n'y avait que nous.
Et toi, comme à ton habitude, tu te croyais supérieure à tout le monde, bien qu'il n'y ait pas un chat. Même les pierres t'étaient inférieures, les enseignes de tous les magasins. Tu refaisais le monde, non... On refaisait le monde. C'était il y a à peine quelques mois, au début d'un été que j'aurai voulu éternel.

Je t'aime... je crois...

Gabriel xx »

Les mots défilaient rapidement devant les yeux de Moon, qui, comme à son habitude, ne montrait aucune émotion. Il n'y avait rien d'humain dans son regard en cet instant, elle découvrait l'âme de Gabriel à nue. C'était bien la première fois... Mais pas une larme ne vint effleurer ses joues, pas un sourire, pas une esquisse de soulagement. Rien. En ce jour, en cette minute, elle s'était transformée en iceberg. Rien ne la touchait. Elle faisait souffrir autant qu'elle souffrait, même si les apparences étaient trompeuses. Car oui... Elle jouait un rôle, celui de la rebelle au sourire d'ange, même si son hypocrisie n'était pas un masque. Tout le monde savait qu'elle était une toxicomane avérée, et cela depuis ses treize ans. « Pauvre petite » se disaient certaines professeurs... Mais que pouvaient ils savoir de ce monde? Du monde de la nuit, de la drogue? Rien. Absolument rien! Ils faisaient ceux qui savaient tout sur tout, mais même la psychologue de Moon n'avait pas réussi à déceler ce qui l'avait ainsi faite sombrer. Elle était un mystère vivant... Trop bizarre pour vivre, trop rare pour mourir.

Je crois bien que j'ai fini =)

Bienvenue et félicitation pour ton style, j'ai vraiment apprécié la lecture de ta fiche.

Par contre, j'aimerais bien connaître sa vision de l'avenir par l'intermédiaire du métier futur qu'elle aimerait faire, et que tu n'as pas précisé. Mais également ce que tu entendais par sa folie au début de ton RP ? Ce n'est pas précisé... et je ne l'ai donc pas véritablement saisi.
Bon courage pour ces quelques précisions Wink

J'ai ajouté deux petits bouts de texte, j'espère que ces modif iront =)

Je n'ai pas encore lu... mais il n'y a toujours pas le métier envisagé.

Dans le genre "grosse pas douée" qui sait pas où écrire, je suis la number one U_U Moon K. Sogher .. | Regard d'azur au coeur impur | .. {100% 725758

Hum, voyons voir ce que nous avons là. Je vois de la méfiance, un côté solitaire et artiste, beaucoup d'impulsivité mais également de l'hypocrisie, de la violence, de l'utopie ? Difficile... mais calculatrice, ambitieuse, téméraire... alors autant t'envoyer à...

SERPENTARD !

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