« et faire de la raison un choix déraisonné . » ; EV { 1OO % }

Citation :: Ednâ Virgil Cameron Valon ;

« qu'on me donne l'espoir d'espérer et j'espérerais ;

alors, je ne considérerais plus la servitude de la vie . »

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i d e n t i t é ;

Nom ; Valon.

Prénom ; Ednâ Virgil Cameron. « Ednâ était le prénom de mon arrière grand-mère, disparue avant ma naissance. Virgil, selon ma tante, fut le prénom du premier petit-ami de ma mère, qui n'a jamais pu l'oublier. C'est assez pathétique, je l'avoue. Cameron est un pprénom comme un autre. »

Surnom ; Ed', diminutif affectif lancé par son frère vers ses trois ans.

Âge ;

Année ; Sixième année.

Nationalité ; Albanaise. « Ma mère est anglaise. Ma grand-mère maternelle est allemande, mon grand-père français. Mon père est russe. Ma grand-mère paternelle ukrainienne et mon grand-père russe, également. J'ai de multiples origines, mais je suis née en Albanie, et Albanaise je suis. »

Orientation Sexuelle ; Bisexuelle, mais à tendances hétérosexuelles plus prononcées.

Sang ; Sang Mêlé. « Aujourd'hui, qui peut encore se proclamer sang pur ? Nous vivons dans une ère où la haine envers les Moldus est fortement réprimée et où s'imposer comme anti-moldu est une véritable erreur. Alors, les sorciers s'en vont avec les moldus et leur sang se mêlangent, c'est un fait. Ceux qui décident encore d'y risposter sont des arriérés. »

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monde magique ;

Maison souhaitée ; Sans avis sur la question. « Gryffondor posséde le courage, mais également la joie, et je ne suis pas quelqu'un de particulièrement joyeux. Poufsouffle est loyal, mais empli de naïveté et de miévrerie. Serdaigle a l'intelligence, mais également la trop grande envie de travail et d'ambition. Serpentard a la ruse, mais la manipulation et les mensonges qui vont avec. Par tous les hasard, serai-je autorisée à creér ma propre maison ? Si je devais réellement faire un choix et décider de mon propre chef, je me tournerai vers Serpentard ou Serdaigle. Rien n'est meilleur que le pouvoir ou la connaissance. »

Baguette ; Bois de rose, 20 centimètres, crin de licorne. Très efficace en matière de sortiléges.

Forme du Patronus ;

Forme de l'Epouvantard ;

Animal de Compagnie ; Une petite chouette nommée Wizard, et un rat albinos, qu'elle transporte partout où elle va, nommé Hadés. « J'avais huit ans et venais de découvrir mes pouvoirs. Pour l'évènement, mes parents m'ont offert cette chouette et ce nom s'est imposé à moi comme une évidence. J'ai acheté Hadés il y a deux ans, en me promenant sur le Chemin de Traverse. Lorsque je l'ai vu, moi qui pourtant n'avais jamais eut d'affection particulière pour ce genre de bestioles, j'ai tout de suite été sous le charme. A la plus grande horreur de ma mère. »

Métier Envisagé ; Indéterminé. « Ma mère, en tant que moldue, m'a toujours voulue avocate. Mon père, lui, exige de me voir entrer dans une grande équipe de Quidditch. Comme si mon frère n'était pas là pour satisfaire ce désir. Pour ma part, rien ne me fascine plus que le cinéma, et j'aimerai réaliser des films moldus, à l'avenir, mais il n'y a pas plus nébuleux comme avenir. Peut-être médicomage, alors ... »

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r é a l i t é ;

Avatar ;

Est-ce un personnage prédéfini ? ; Non, personnage de mon cru.

Pseudo ; Unforgettable, MagicTime ...

Prénom ; Valentine.

Âge ; 16 ans.

Comment avez vous découvert le forum ? ; Starlight Night.

Comment le trouvez vous ? ; Enfin un rpg hogwarts répondant à mes critéres . Beau design, superbe histoire.

Code ;

OK by No'.

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r p ;

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L E C O M M E N C E M E N T ;

« Je suis née en Albanie, à Tirana. Ce pays, porteur de nombreuses mauvaises connotations comme celles de la drogue, de la prostitution ou encore de la mafia, je le porte dans mon coeur. Je n'y ait pourtant vécue que cinq ans et n'ait quasimment plus aucune notion d'albanais. Je n'y suis jamais retournée depuis que nous avons déménagés pour Londres. C'est l'un de mes plus grands souhaits. »

Tirana, c'était un choix comme un autre pour ce père sorcier, russe, issu d'une grande famille ancestral, et entraineur d'équipe de Quidditch. Ce n'était qu'une ville, qu'une équipe, après Moscou, Istanbul, Glasgow et Philadelphie, c'était Vlora Hedir, ministre des jeux et des sports albanais, qui l'avait engagé pour entrainer la petite mais résistante équipe de quidditch albanaise. Un contrat de deux ans, qui dura huit ans, au final. L'Albanie ne parvint jamais à la victoire, mais effectua la première finale de coupe du monde de son histoire. Rien que pour cela, Vitali Endir Valon fut célébré comme un véritable héros national. En 1989, il rencontra une certaine Chastity Evan Abercombrie, une anglaise, étudiante en langues et venue perfectionner son Albanais. Entre autres Italien, Finnois, Russe, Français et Allemand. Dire que se fut l'amour fou fut une grave erreur. Au contraire, ils se détestèrent au premier regard. Chastity désapprouvait l'égocentrisme flagrant de Vitali et celui-ci ne supportait pas l'air hautain et moralisateur de la jeune femme. Ils se perdirent de vue, un an.

En 1990, Chastity se retrouva, en larmes, nez à nez avec Vitali, lors d'une soirée organisée par l'ambassade anglaise. La haine retomba et ils parlèrent sans retenue, comme de véritables amis. Il apprit qu'elle venait d'avorter, parce que son petit-ami, Virgil Kellian Anders, avait fait ses clics et ses clacs à la minute même où il l'avait su enceinte. Elle, elle su que son ancienne petite-amie était morte dans un accident de voiture, il y a trois ans, et qu'il en était toujours très affecté. Ils se quittèrent, avec la promesse de se retrouver. Les entrevues s'ensuivirent et, en 1991, ils annoncèrent leurs fiancailles, ainsi que la grossesse de Chastity. Vaska et Endina Valon, parents de Vitali, virent tout d'abord cette union d'un mauvais oeil, notamment par le statut de moldu de leur belle-fille, mais ils finirent par y consentir. Surtout lorsqu'ils apprirent, suite à de longues recherches, que Chastity possédait des ancêtres sorciers, dont les pouvoirs s'étaient perdus au fil des générations. Le mariage fut célébré le 16 décembre 1991. Quelques mois plus tard naissaient Ednâ Virgil Cameron Valon et son frère jumeau, Alban Drin Edward Valon.

Chastity resta à la maison et s'occupa des enfants, pendant que Vitali rapportait des millions à la maison par ses exploits professionnels. Ednâ et Alban allèrent à l'école publique du coin et eurent des amis moldus. Epanouis, heureux. Ils quittèrent l'Albanie cinq ans plus tard, lorsque l'Angleterre offrit une grosse somme d'argent à Vitali, en échange de ses services pour une équipe anglaise maladive. Et ce fut comme si le bohneur était resté derrière eux.

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L ' E N F A N C E ;

« J'aime l'Angleterre. J'aime marcher dans les rues de Londres, j'aime les pancakes et le bacon, le pudding, aussi, j'aime le froid, en hiver, et j'aime m'allonger dans l'herbe, en été, dans un des nombreux parcs de la capitale. Alors, si j'aime l'Angleterre, pourquoi est-ce que je m'y sens aussi mal ? »

Ils ont emmenagés le jour même de leur arrivée, dans une grande villa, en banlieue de la capitale. Loin des résidences sorcières. C'était un voeu de Chastity, qui souhaitait pouvoir initier ses enfants au monde moldu s'il s'avérait qu'ils n'étaient pas sorciers, chose qui pouvait arriver. L'école, les amis, la langue, la société. Tout était différent pour ces deux bouts de choux d'à peine cinq ans. Ednâ refusa d'aller à l'école, le lendemain de la rentrée, parce qu'une petite peste l'avait traitée de sorcière. Bon, faire voler l'hamster de la classe n'était peut-être pas commun, mais elle-même ne l'avait pas remarqué, ni fait exprès. Alban, par solidarité, ne bougea pas non plus. Excédée, la mère décida de leur faire l'école à domicile, comprenant que rien ne pourrait décider ces têtes de mules à retourner sur les bancs de la classe. Leur père, joint par téléphone, accepta vaguement, plus interessé par l'évolution de MacArthy, son nouveau poursuiveur, que par l'avenir scolaire de ses enfants.

Deux ans passèrent. Ednâ et Alban semblaient être deux enfants tout à fait normaux, sages, serviables, bien que passablement têtus et bagarreurs quand cela leur prenait. Jusqu'à ce jour de Mai 1999 où leur mère tomba gravement malade. En plein cours d'algébre, elle s'effondra, sous les regards paniqués de ses enfants. Ce fut Alban qui eut le réflexe d'appeler les urgences, prenant la situation en mains face à sa petite soeur bouleversée. Il s'avéra que Chastity était en proie à une tumeur au cerveau, inopérable, qui lui ravageait lentement ses connaissances, ses souvenirs, sa perception de la réalité. Vitali, dévasté, décida de replacer ses enfants à l'école du coin et mit son travail entre parenthése pour s'occuper de sa femme. Il la fit transférer à Sainte Mangouste, l'hôpital pour sorciers, en espèrant que la magie puisse la guérir. Malheureusement, ce ne fut pas le cas. Elle mourut en Juillet, de la même année.

Vitali, perdu et hagard, démissiona et fut embauché en France, loin de ses enfants, laissés sous la garde de leur tante maternelle, Olivia Morgane Abercrombie, et de son concubin, James Kallan Bones. Ednâ se murra, alors, dans un silence quasi-religieux, pendant presque six mois. Alban, lui, passa son temps à protéger sa petite soeur. Cette épisode de leur vie les rapprocha et les lia d'un façon extraordinaire. En ces instants, ils surent qu'ils pouvaient toujours compter l'un sur l'autre. Cet état léthargique s'arrêta six mois plus tard, lorsque leur père revint au pays, reconstruit, souriant, et avec une surprise : une nouvelle femme et un enfant en plus. Marie Donna Sweiden était une médicomage française ayant oeuvré, quelques temps, dans le sport. C'est ainsi qu'elle rencontra Vitali. Si, au début, Ednâ, et surtout Alban, prirent très mal la nouvelle, ils finirent par s'y faire. Mieux même, une véritable complicité s'installa entre Ednâ et Marie et, si Alban resta toujours assez méfiant envers elle, il finit par l'accepter. Il fut moins difficile d'accepter le demi-frère, Adrien, qui par sa bouille attachante, aurait pu faire fondre n'importe quel détraqueur, en ce monde. Néanmoins, ni le frère, ni la soeur, ne pardonnèrent à leur père de les avoir laissés à eux mêmes pendant six mois et d'avoir retrouvé une remplaçante à leur mère aussi vite. Leur passe-temps préféré restait encore de passer des journées entière assis sur la tombe de leur mère, à lui raconter leur vie et les derniers potins du monde.

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L A M A G I E ;

« On m'a offert une chouette pour ma première démonstration de magie. Wizard, ce qui semble tout à fait dans le ton, n'est-ce pas ? Alban était tellement jaloux ... Je pense que ce doit être une nouvelle ère qui commence, basée sur les peurs les plus véritables de ma mère. Elle ne voulait pas que je sois sorcière, et me voilà propulsée dans le monde de la magie. Mais, de quoi voulait-elle me protéger ? »

On se pose toujours trop de questions. Son père le lui avait dit. Et, Ednâ fait partie des gens qui ont toujours un million de questions sur tout et sur rien. " D'où vient la magie ? ", " Pourquoi devons-nous nous cacher des moldus ? ", " Pourquoi y a-t-il des mauvais sorciers ? ", " Pourquoi, moi, je n'ai pas le droit de faire de magie noire ? ", "Pourquoi le Chemin de Traverse s'appelle le Chemin de Traverse ? " ... Ednâ n'a jamais aimé les mystères et la magie en est un bien trop gros pour elle. Alors, lorsqu'elle reçoit sa lettre pour Poudlard, elle songe, dans un premier temps, à ne pas y aller. A avoir une belle petite vie de moldue, comme sa mère l'aurait voulue. Alban fait tout pour la persuader d'y aller, parce qu'il ne veut pas se retrouver tout seul dans ce grand château, alors qu'il ne connait personne. Finalement, pour son frère, et aussi parce que Marie lui a promit qu'elle irait rendre visite, en son nom, tous les jours à sa mère, elle finit par monter dans le Poudlard Express, une peur incontrolable au creux du ventre. La magie est un mystére trop prenant, pour elle.

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L ' A D O L E S C E N C E ;

« Papa,

Comment vas-tu ? J'ai bien reçu ton dernier courrier, et merci pour les chocolats, bien que je n'ai pas pu en profiter puisque Alban les a avalés en un rien de temps ! J'ai vu dans le journal que tu entrainais à nouveau les Ecossais, ce qui est super, puisque, comme tu le sais, bien sûr, c'est mon équipe préférée. Ici, c'est toujours pareil, tu sais, métamorphose, sorts, potins, dormir, boire, manger, aller en classe, dormir ... Rien ne change ! Ca va faire six ans que je suis à Poudlard et j'ai vraiment hâte d'en sortir. Le château, la forêt, les gens ... tout m'étouffe. Je dois être un brin claustrophobe, je ne sais pas ...

Sinon, Alban va bien aussi, merci de t'inquiéter pour lui. D'ailleurs, je pense que tu recevras bientôt des nouvelles de Poudlard car, d'après ce qu'il m'a dit, il aurait mis à sac la réserve de potions de l'école pour pouvoir faire des expériences bizarres avec ses amis sur des criquets. Un véritable gamin. D'autant qu'un de ces criquets est devenu géant et a faillit arracher la tête d'une élève de poufsouffle de trosième année, Naomy Frinch, ce qui était tout à fait tordant, puisque cette fille est une blondasse siliconnée de première. Oh, tu sais, je t'en ai déjà parlé. Elle et sa bande se prennent pour les reines du monde, ici.

En ce moment, j'ai pas mal de devoirs, d'où le retard de ma réponse. Je devais rendre deux parchemins sur un quelconque sujet, en Métamorphose, et tu sais combien je déteste cette matière. J'espère m'en tirer avec la moyenne. Déjà que mes notes ont bien baissées en Runes et en Sortiléges ... Mais bon, je suis toujours excellente en Potions et en Histoire de la Magie, c'est déjà ça ! D'autant plus que, bientôt, je vais devoir choisir une orientation, et que je n'en ai pour l'instant encore aucune idée ... J'ai assez de BUSEs pour une carrière de Médicomage ou de Laborantine, mais je ne suis pas vraiment enclin à rester toute la journée dans un bâtiment asceptisé et bondé de monde. J'ai besoin d'espace. Je ne sais pas, je verrais bien.

A bientôt, embrasse bien fort Marie et Adrien, surtout !

Ednâ. »

Bienvenue et bon courage pour l'ensemble de ta fiche yeah

merci beaucoup, mr wisper

De rien Mlle Valon Razz

C'est une fort jolie fiche que voilà, mais j'ai quelques petits problèmes. J'aimerais en savoir plus sur sa vision plus âgée de Poudlard ; la lettre correspondant à la 1ère année visiblement, et si tu pouvais en profiter pour développer un peu plus son caractère, ce serait gentil.

En tout cas bon courage pour ces quelques points Wink

[Code ok par Noam]

Elle déposa sa plume et soupira, passant une main sur son visage. Nous étions au milieu de la nuit, et le dortoir était plongé dans la pénombre et le silence le plus religieux. Ce n'était pas la première fois qu'une insomnie s'imposait chez Ednâ. Peut-être trop d'angoisse, peut-être trop de stress. C'était ce que disait son frère. Mais, elle n'y croyais pas, car elle avait toujours été d'un naturel patient, calme et perséverant. Le stress n'était pas pour elle une réelle préoccupation. Alors quoi ? Un problème amical ou sentimental ? Non. Elle n'avait pas plus d'amis qu'il n'en fallait et ces derniers étaient si proches d'elle que jamais elle n'aurait pu envisager la possibilité de se disputer avec l'un d'entre eux. Ils étaient tout, point. Et, pas de problèmes de coeur, puisqu'elle n'était pas sortie avec un garçon depuis sa quatrième année. Un serdaigle nommé Strober, une espèce de brute sans cervelle qui l'avait pourtant attiré dans ses filets, sans qu'elle sache véritablement comment. Oh, il y avait eut cette fille, l'année dernière, aussi, Estelle Durand, la française qu'elle avait rencontrée durant ses vacances, mais c'était une autre histoire. Seuls ses vrais amis savaient qu'elle avait des penchants changeants, et elle préférait que cela reste secret. Pour la réputation, voyez ... Quand on est fille d'un homme aussi célébre que son père, on essaye de rentrer dans le moule pour paraitre discréte, ou du moins, on essaye.

Elle siffla discrétement, afin de ne pas réveiller ses camarades, et Wizard vint se poser sur sa couette. La petite chouette n'était pas habituée à dormir à la volière. Dès sa première année, Ednâ s'était aperçue que l'oiseau se faisait régulièrement tappé sur la tête par ses collégues, et qu'elle perdait, bizarrement, bon nombre de plumes sans réelle raison. Enfin. Tel oiseau, tel maître. Son sourire fut étrangement amer. Elle enroula sa lettre et la fixa à l'une des pattes de Wizard, qui hulula de joie. Ednâ eut un mince sourire, alors qu'elle posa un doigt sur ses lèvres, montrant à l'oiseau qu'il fallait garder le silence. Elle se leva, chancela légèrement - deux soirs de suite que l'insomnie venait la gagner, ce qui ne jouait pas en sa faveur -, et prit l'oiseau dans ses bras, avant de le laisser prendre son envol par la fenêtre. Elle soupira et s'appuya contre le rebord, regardant d'un geste indifférents les étoiles et la vue dominante du parc que lui offrait l'endroit. Vu et revu depuis six ans. Elle n'aimait pas particuliérement Poudlard. C'était un endroit comme un autre, un lycée un peu fantasque, mais banal. On se battait pour la popularité, le pouvoir, la connaissance, la bravoure, comme partout ailleurs. Il y avait les mêmes potins, les mêmes tromperies, les mêmes jeux, les mêmes rôles, que dans les lycées normaux. C'est juste qu'ici, un stupéfix marchait mieux qu'un coup de pied à l'entrejambe.

Elle se réinstalla sur son lit, assise en indien, regardant avec une légère lassitude ses camarades de chambrées. Elle ne les fréquentaient pas vraiment, elle n'avait jamais été populaire, bien qu'elle soit connue par son nom dans toute l'école. Elle était affligeante de normalité. Elle semblait affligeante de normalité. C'était une sorte de jeu, de masque qu'on offrait sur un plateau aux plus naïfs pour qu'ils se pensent supérieurs. Ednâ, c'était ça. " Penses que je ne suis rien, et au moment où tu t'y attendras le moins, au moment de ta fin, c'est moi qui te planterais un poignard dans le dos. ". Ednâ ne mentait pas, ne parlait pas beaucoup. Elle observait, était discréte, et ne riait pas trop fort. Elle jouait, plutôt bien, d'ailleurs. Elle n'était pas là pour faire ses preuves, pour être entourée d'amis ou pour être la meilleure. Non. Elle était juste là contre son gré et tenter de survivre. Survivre à sa façon, parmis une bande de lions, de serpents, d'aigles et de blaireaux. La vérité était là.

C'est sur ces pensées noires, tellement présentes dans son esprit, qu'elle s'allongea et ferma les yeux, emmitouflée dans des draps aux couleurs qui ne la représentait pas, et ce en aucun point. Peut-être était-ce de ça que sa mère voulait la protéger ? Peut-être avait-elle devinée que sa frêle Ednâ ne s'accomoderait pas à la vie en communauté sorcière ... ? Ednâ ferma les yeux si forts que des points blancs apparurent dans sa vision. Elle ne voulait pas être faible, la faiblesse était une erreur. Elle retint ses larmes, car pleurer était signe de faiblesse. Elle n'était pas faible. Jamais elle ne le serait. Jamais.

Non non, tout est parfait !

Alors alors, qu'avons-nous là... s'il y avait une cinquième maison, oui peut-être, et pourtant, je perçois en toi cette intelligence, cette ruse, cette curiosité, cette sagesse, cette patience, ce calme, cette persévérance, cette observation, cette discrétion et cette force qui s'allieront si bien avec ce courage et cette loyauté pour embellir la douceur de l'une des maisons existence.

Aussi, bienvenue chez les :

SERDAIGLES !
En espérant que tu t'y plaises Wink

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