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 Gabriel Von Der Sen | terminé |

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Gabriel Von der Sen

S l y t h e r i n

Gabriel Von der Sen


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MessageSujet: Gabriel Von Der Sen | terminé |   Gabriel Von Der Sen | terminé | Icon_minitimeLun 27 Oct - 17:20

i d e n t i t é ;
    Nom; Von Der Sen. Quel nom, tout de même. Plus jeune, Gabriel aurait adoré avoir un nom plus "normal" tel que "Davis" ou "Taylor". Quoi de plus beau que les noms simples et facile à écrire ? Puis, par après, Gabriel a appris à l'aimer, son nom. Beaucoup l'écrivent en un seul mot, et le jeune homme prend un malin plaisir à leur faire la remarque de leur faute grave.
    Prénom; Gabriel Albert. Non, vous avez bien lu. Gabriel aime son premier prénom. Gabriel.. N'a-t-il pas une jolie résonance ? Il lui vient de son grand-père maternelle. Gaby ne l'a jamais vu, ce grand-papa, et pourtant il l'aime rien qu'à ce prénom commun. S'il n'avait pas été là, son père en aurait trouvé un ideux, il en est certain. D'ailleurs, son deuxième prénom le prouve bien. Albert... Heureusement qu'il ne s'agit que de son deuxième prénom. Personne, à part lui, son père et quelques infirmières de St Mangouste sont au courant de celui-ci. Il lui vient de l'imagination de son chèr père. Maudit soit-il !
    Surnom; Gaby. Je peux vous assurez qu'au début, Gabriel haïssait toute personne touchant à son prénom. Ce n'est qu'en comprenant que s'il continuait à haïr toutes ces personnes il n'allait avoir plus que des ennemis qu'il l'accepta, ce surnom. Autre surnom qui lui vient cette fois de son père : petit bonhomme. Celui-là, il n'y a rien à faire, même après 10 ans Gabriel n'a jamais su l'apprécier, ni même l'accepter.
    Âge; 16 ans. Que le temps passe vite... Ces 5 dernières années sont passées si vite.
    Année; 6ème.
    Nationalité; Anglaise.
    Orientation Sexuelle; Hétérosexuel
    Sang; Sang mêlé




monde magique ;
    Maison souhaitée;( vous ne pouvez que donner votre
    avis, mais cela sera l'administrateur qui aura le dernier mot.) Serpentard =)

    Baguette; En bois Ajonc (Menant à un but), 31.5 cm, contenant un nerf de cœur de dragon


    Forme du Patronus; Un renard. Comme son maître, il est malin et rusé.
    Forme de
    l'Epouvantard;
    Un papillon de nuit. Lorsqu'il était jeune, il y en avait énormément dans sa chambre. Il détestait cela. Ces petites bestioles font un vacarme terrifiant pendant la nuit. Gaby ne compte plus les nuits d'insomnie à cause d'elles. A 16 ans, cela lui est passé, cependant ce souvenir le terrifie encore.
    Animal de Compagnie; Un rat noir du nom de Mr. Timon.
    Métier Envisagé; Il n'en aucune idée.


r p ;
    Écrivez
    ici, en plusieurs anecdotes, votre vie, en passant pas votre enfance
    jusqu'à aujourd'hui. Le compte de ces RPS devra au minimum compter
    mille mots.



* Quand le bonheur frappe à votre porte..


    Aoùt 2034. L’été était, comme tous les étés depuis des décennies, chaud. Peut-être même un peu plus chaud que les années précédentes, quand on réfléchissait. C’est pour cette raison que la plupart des familles étaient dehors, dans leur jardin, les enfants courant de la piscine à la terrasse, les parents se reposant sur une chaise en les regardant avec attention, le sourire aux lèvres. A certains endroits, les barbecues flambaient tandis qu’à d’autre, les tables étaient couvertes de bons petits plats froids. Ce tableau était joli à voir. Vu de haut, on aurait pu le confondre avec une carte postale. Tout semblait heureux dans le petit village situé non loin de Londres. Et tous étaient heureux.

    « Chéri. »
    - Oui ?
    - Tu te rappelles quand on parlait d’avoir un enfant ?

    Le petit couple était couché dans un transat, un cocktail à la main, des lunettes de soleil sur les yeux. C’était le couple le plus jeune du village. Un des seuls qui n’avait pas d’enfants. Ou du moins, qui n’avait pas encore d’enfant. Et cela, ils le regrettaient. Ils parlaient souvent ensemble d’avoir des petits bambins à éduquer, à choyer. Le problème ? Madame Cécilia Jack Von Der Sen ne tombait pas enceinte. D’ailleurs, cette après-midi là, quand elle parla de ce sujet qui avait été placé dans les sujets tabous depuis quelques temps, son mari, monsieur Olivier Andrew Von Der Sen, enleva ses lunettes d’un seul trait et se redressa sur ses coudes, regardant sa femme avec attention.

    - Bien sûr. Pourquoi ?

    Les larmes peuvent représenter bien des choses. Il peut y avoir tellement de sentiments différent à travers d’une simple goutte d’eau tombant d’un œil, de n’importe qu’elle couleur qu’il soit. Il était parfois difficile de deviner ce qu’elles représentaient. La douleur, la haine, la joie, la tristesse. Cependant, aujourd’hui, personne n’aurait pu douter de la valeur des larmes qui coulaient à flot des yeux du jeune couple. Il n’avait fallut que de quelques mots pour les faire apparaitre. Quelques mots qui avaient été tant attendus. A présent, ils profiteraient de ce moment comme il se doit. Y a-t-il un moment plus joyeux que celui où on apprend que l’on va être parents ? A discuter. Mais pour monsieur et madame Von Der Sen, il n’y en avait pas, c’était certain. Rien n’aurait pu les rendre plus heureux qu’ils n’étaient à présent. Ils allaient avoir un enfant, enfin. Qu’il soit fille ou garçon, peu leur important. Beau ou laid. Intelligent ou non. Cela n’avait aucune importance à leurs yeux, remplis de larmes joyeuses qui dansaient sur leurs joues et se mêlaient aux baisers échangés par les deux nouveaux parents. Et pourtant, ils étaient loin d’imaginer que ses larmes de joies se transformeraient bientôt en larmes de tristesse, de haine..

    * .. et repars..



    Le bonheur, il faut le mériter. Ce n’est pas quelque chose qui se trouve par magie. Et la magie, cela n’existe même pas. Du moins au yeux de monsieur et madame Von Der Sen. Pourtant, il l’avait enfin trouvé, ce bonheur. Il allait arriver dans quelques heures. Peut-être même quelques minutes, cela dépendait de lui. Ou d’elle. En effet, ils avaient voulu garder l’effet de surprise, et avait refusé de savoir le sexe de leur premier enfant. Cela excitait plus encore leur envie de voir apparaître la petite tête toute rose. De pouvoir enfin prendre le petit bébé dans leur bras. D’être une famille. L’idée était tellement merveilleuse que, parfois, ils avaient l’impression d’être dans un conte de fée. Tout était trop beau. La future mère, couchée dans le lit d’hôpital avec à ses côtés son mari, tout souriant pour la soutenir. Les infirmières se grouillaient autour d’eux, attendant l’instant venu. Jusqu’au moment où..

    « Monsieur, veillez sortir, s’il vous plait. »
    - Non, je veux rester.
    - Ce n’est pas une demande..

    Malgré sa détermination et sa volonté de vouloir rester au côté de sa femme, monsieur Crawford sortit de la pièce et ferma la porte, laissant Cécilia en compagnie des infirmières et des médecins. Se forçant de se calmer le plus possible, le jeune homme commença à faire les cent pas en attendant de pouvoir entrer à nouveau, posant des questions à toutes personnes entrant ou sortant de la petite pièce. D’ailleurs, il y en avait beaucoup qui faisaient ce petit manège. Peut-être trop, même.. Quelque chose c’était-il mal passé ? Non, cela ne pouvait pas être possible. L’idée était insoutenable. Ils devaient juste être en train de vérifier si tout allait bien pour le bébé. Et pourtant.. La porte s’ouvrit pour la centième fois devant un médecin à la mine grave. Le futur papa s’approcha, le harcelant de questions comme il le faisait à chaque fois. Mais maintenant, contrairement aux autres médecins et infirmières, celui-ci s’approcha de lui l’air calme.. Mais triste.

    - C’est un garçon.
    - Puis-je le voir ?
    - Monsieur, j’ai quelque chose d’important à vous dire.

    Le jour qui devait être le plus beau jour de sa vie se transforma en un film d’horreur. Pourquoi cela était arrivé à lui ? A eux ? Pourquoi le bonheur arrivait et repartait à sa guise, laissant les êtres humains à leur pauvre sort ? Une dizaine de question passait et repassait dans l’esprit de monsieur Crawford, qui pleurait toutes les larmes de son corps. Il y avait eut tellement de larmes depuis quelques mois. Et encore aujourd’hui, il avait prédit de pleurer.. Mais pas de cette façon. Ces larmes n’étaient pas sensées représentées la tristesse, mais plutôt le bonheur d’avoir eu un enfant. Bien sûr, il l’avait eu, son enfant, mais qu’est-ce qu’un enfant sans mère ?

    - Comment voulez-vous l’appelez ?


    Les yeux remplis de larmes, le père de l’enfant qu’une infirmière portait dans les bras leva légèrement les paupières, essayant d’apercevoir le petit être, qui était maintenant sa seule famille. Il ne vit cependant qu’une petite masse rosée floue, dépourvue de cheveux. De toute façon, il n’avait aucune envie de voir cet enfant qui était pourtant le sien. Il était maudit. Voilà ce qu’il pensait au fond de lui. Tout son malheur serait causé par sa venue. C’était de sa faute si Cécilia était morte. De sa faute et rien que de la sienne. S’il était là aujourd’hui, c’était grâce à elle, et si elle n’était plus là, à cause de lui. Elle lui avait donné la vie, et lui, comme un égoïste, il la lui avait volé. A peine était-il déjà né qu’il se faisait haïr. Ce petit homme était né un jour de Noël, dans le froid, et il le resterait longtemps. Cela, monsieur Von Der Sen venait de se le promettre intérieurement, alors qu’il le regardait, les yeux mouillés mi-clos, la respiration haletante.

    - Appelez le comme vous voulez, cela m’est égal ! Vous pourriez bien l’appeler Gabriel ou Albert, je n’en aurais rien à cirer.


    Gabriel. Le prénom du père de Cécilia. Albert lui venait certainement de son imagination. Quoi qu’il en soit, ce serait ses prénoms.

    * .. pour ne plus revenir.



    Il pleuvait beaucoup, aujourd’hui. Comme souvent en automne. Rare étaient les personnes qui se promenaient par un temps pareil. Il n’y avait que les fous pour cela, comme disait le vieillard du village. Dans ce cas, la famille Von Der Sen était devenue folle, et cela depuis 8 ans. Il était vrai que depuis que le petit bonhomme – ainsi l’appelait-on – était né, enlevant la vie à sa mère, son père était tombé dans une tristesse profonde, non loin de la dépression. Quoi qu’il en soit, depuis ce jour, il se promenait avec son fils tous les jours sans exception, de 5 à 6 heures. C’était devenu un rituel qu’ils ne brisaient jamais. Un rituel que personne ne pouvait expliquer ni comprendre, à part monsieur Von Der Sen. En effet, même son fils, Gabriel, ne savait pour quel raison son père faisait cela. Et bien que le petit garçon savait parfaitement qu’il n’avait pas le choix, il aurait volontiers brisé cette petite règle à plusieurs reprises. Notamment aujourd’hui. Le 26 novembre. Un moi avant son anniversaire.. et l’anniversaire de mort de sa mère par la même occasion. Qu’elle horrible destin tout de même de devoir fêter son anniversaire en même temps que celui-ci de la mort de sa propre mère. Bref, c’était pour cela que son père ne parlait pas, cette fois. Non pas qu’il lui parlait souvent, mais il se faisait toujours une joie de l’engueuler à chaque fois qu’il en avait l’occasion. Or, aujourd’hui, son père ne lui avait encore fait aucune remarque. C’est donc le petit garçon de 8 ans qui brisa le silence, si on ne comptait pas le crépitement de la pluie pour un bruit.

    - Dit papa, elle était comment, maman ?

    Soupire. S’en suivit ensuite le silence complet. Même la pluie semblait s’être atténuée, attendant le moment où l’homme à la mine lugubre allait exploser de tristesse ou de rage. Car, Gabriel en était certain, ce moment allait arriver coute que coute. Le sujet de sa mère était un sujet à éviter cruellement, et il le savait. Mais de là à n’en parler jamais.. c’était sa mère, tout de même. Et pour un garçon de son âge, il était tout à fait de normal de vouloir en savoir un peu plus. Ce que son père ne comprenait pourtant pas. Heureusement qu’il y avait toujours quelques anciens amis du couple qui, prit de gratitude ou de pitié envers le petit bonhomme, lui parlait de sa mère. Mais ils n’étaient pas tous comme cela. Oh que non. Certains, dès qu’ils le voyaient, fermaient leurs fenêtres et leur porte à clé, prenant soin de l’éviter à tout pris. La raison ? Il ne le savait pas lui-même. Son père lui disait sans arrêt qu’il était maudit. C’était peut-être pour cette raison. Cependant, Gabriel ignorait la signification de ce mot. Il se contentait donc de secouer la tête en signe qu’il avait compris et montait dans sa chambre sans broncher.

    - Tu es trop stupide pour comprendre qui était ta mère, petit bonhomme.

    Peut-être. Même surement. Une photo dans un cadre, des histoires sur elle, ses vêtements.. Rien ne pouvait changer le fait que Gabriel ne connaissait pas sa mère. Non, sa mère, c’était quelqu’un de totalement inconnu, pour lui. Et cela, son père se faisait une joie de lui faire rappeler. Sa réaction ne surpris donc pas Gabriel. Pas le moins du monde. Le petit bonhomme se contenta de baisser la tête, comme à son habitude, et de ronchonner dans ses dents des phrases incompréhensibles. A ce moment, monsieur Von Der Sen sortit une cigarette de son manteau, l’alluma à l’aide d’un briquet et commença à humer le petit machin qu’il tenait être ses deux doigts. Aaah, son père.. Cela faisait plusieurs années qu’il était tombé dans le cyclone de la drogue. Qui, disait-il, était de la faute de son fils. Dès qu’ils croisaient quelqu’un que son père avait connu avant la naissance de Gabriel , la conversation ressemblait souvent à cela : « bonjour monsieur Von Der Sen. Je ne savais pas que vous fumiez ? ». « Et si.. Depuis que ce petit bonhomme est né. Que voulez-vous, la vie ne fait pas toujours les cadeaux que vous aviez prévu ». « Je comprends, je comprends. ». Ensuite, le passant regardait le petit homme avec une certaine haine dans les yeux. L’intéressé, habitué de ce petit manège, baissait les yeux et aurait donné cher pour se rendre invisible, ces moments là.






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MessageSujet: Re: Gabriel Von Der Sen | terminé |   Gabriel Von Der Sen | terminé | Icon_minitimeLun 27 Oct - 17:51

Soyez le bienvenue jeune homme. Bonne continuation & courage pour
la suite, en espérant que cela ne soit pas trop un calvaire cette fiche
=]
Excellent choix d'avatar, j'en connais plus d'une qui va craquer Smile la création en plus est très belle
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MessageSujet: Re: Gabriel Von Der Sen | terminé |   Gabriel Von Der Sen | terminé | Icon_minitimeLun 27 Oct - 18:23

Jeune homme ? J'espère que vous parlez en rp =P. Wink
Merci.
L'avatar vient de Sushii <3 Wink.
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MessageSujet: Re: Gabriel Von Der Sen | terminé |   Gabriel Von Der Sen | terminé | Icon_minitimeMar 28 Oct - 14:40


    * Lorsqu'une nouvelle vie commence.



    La petite couche de poussière sur les meubles ; les rideaux tirés ; la télé allumée ; le cendriller sur la table et pour compléter le tableau : l’homme aux quelques rides les pieds sur la table, une clope en bouche, couché dans le canapé, les pieds sur la petite table du salon. Et j’oubliais un détail : le petit bonhomme dans sa chambre, occupé à lire ou à écrire. Voilà à quoi ressemblait la famille Von Der Sen, les soirs qu’on pouvait qualifier de « normaux ». En quoi constituaient les « anormaux » ? Tout d’abord, il fallait savoir qu’ils étaient très rares. Souvent, il s’agissait des soirs où la petite famille avait invité quelques personnes. Mais depuis quelques années, ces quelques personnes s’étaient fortement réduites, compte tenu du fait que monsieur Crawford était sombré dans une dépression depuis maintenant 10 ans et demi. Quoi qu’il en soit, monsieur Olivier était seul avec son fils dans la petite maison situé dans un village non loin de Londres. Tout était parfaitement normal en cette journée d’été. Rien ne bougeait. Tout était silencieux, à part la télé qui hurlait dans le salon. L’émission du jour ? Le foot, bien sûr. La vraie passion de monsieur Von Der Sen. Une des seules qu’il avait gardée depuis que sa femme n’était plus. Cela faisait environs 2 heures qu’il gardait son regard fixé sur la télé.. Jusqu’au moment où cette dernière annonça la fin du match. Alors, d’un air nonchalant car son équipe préférée avait perdu, le père alla devant l’escalier et cria à son fils de venir manger. Au menu, tartine et beurre. Le petit bonhomme n’était pas encore descendu le vieil escalier de bois qu’il le savait déjà. Et pour cause, c’était ce qu’ils mangeaient chaque soir. La seule chose positive, c’était que comme cela il ne pouvait pas grossir. En effet, il n’aimait pas le beurre et vous n’êtes pas sans savoir qu’il est difficile de grossir en mangeant une simple tartine qui datait souvent d’il y a quelques jours, voir quelques semaines. En plus de sa taille fine, Gabriel avait des cheveux noirs comme l’ébêne coupés courts, un visage plutôt mince aux traits distincts et des yeux très foncés. On pouvait dire qu’en général, c’était un beau petit bonhomme. Celui-ci arriva dans la cuisine et s’assit sur la chaise la plus éloignée de celle de son père, qui ne l’était pas tant que ça compte tenu du fait que la table ovale n’était pas grande. Commença alors le dîner silencieux. A part la télé encore allumé qui commentait encore le match terminé et les mâchoires se fermant et s’ouvrant, on n’entendait rien. Mais soudain, un autre bruit vint s’ajouter à cette petite cacophonie : le bruit de quelque chose tapant sur la vitre. Malheureusement, l’obscurité du soir empêcha quiconque de voir qui était le coupable de ce vacarme. Curieux et fâché en même temps, monsieur Von Der Sen se leva en marmonnant et alla ouvrir la fenêtre pour voir ce qui se passait dehors. Et là, un hibou grand duc entra dans la petite pièce en hululant comme jamais. Suivit de près par les hurlements du vieil homme qui accourut pour faire sortir la bête, par tous les moyens possibles. Et il y arriva. Mais avant, la bestiole eut le temps d’aller jusqu’au petit bonhomme et de laisser tomber une lettre juste devant celui-ci : la lettre de Poudlard.


    ***



    Tous les élèves, timides et tremblants, étaient assis sur un grand banc de bois. Devant eux, une vieille dame leur expliquait comment ils allaient procédés pour la « répartition dans les différentes maison », comme ils appelaient cela. La plupart des élèves la regardait avec des yeux ahuris, se demandant un peu ce qu’ils faisaient là. Parmi eux,Gabriel. Le petit bonhomme ne s’était pas encore mis à l’idée qu’il était un sorcier. Cela paraissait encore tellement invraisemblable à ses yeux. S’il avait su que sa mère était une sorcière… Il la connaisait décidément très mal. Et pourtant, rien ne lui avait fait plus plaisir que d’apprendre qu’il allait quitter la maison de son père pendant toute l’année scolaire. C’était, bien sûr, réciproque. La première réaction du père avait été l’étonnement. Non, l’ahurissement. Son fils était un sorcier.. Il ne s’était pas trompé. Il savait que son fils était maudit. Il le savait depuis qu’il avait tué sa mère et fait de sa vie un enfer. Maintenant, il n’y avait plus aucun doute sur ce fait. Ensuite vint la joie. Lorsque Gabriel lui lu qu’il devrait partir dès cette année dans le grand château de sorcellerie appelé Poudlard. Enfin, il ne verrait plus son fils constamment. C’était une vraie délivrance, à ses yeux. Tout comme pour Gabriel.

    - Gabriel Von Der Sen.


    La voix claire et résonnante du professeur Mcgonagal appela son nom. Ce qui eut l’effet du faire sursauter le jeune garçon, perdu dans ses pensées. Il ne lui fallut cependant que quelques secondes pour se reprendre et aller s’asseoir sur le tabouret pour que le professeur puisse lui mettre le choipeaux magique sur la tête. Dès ce moment, Gabriel entendit une voix que lui seul, il en était sûr, pouvait entendre. Une voix calme mais claire. Celle du choixpeau. Il parla lentement dans l’oreille de Gabriel, avant de prononcer le nom d’une maison, très distinctement cette fois : celle de serpentard. Aussitôt, la table de droite applaudit le petit bonhomme qui s’approchait d’eux presque en courant. Ce dernier sentit alors une vague de joie l’envahir. Une nouvelle vie venait de commencer. Une vie dans laquelle son père ne ferait pas parti.


    10 mois plus tard.



    2 juillet, au soir. Gabriel mangeait son assiette tranquillement. Ce soir, son moral n’était pas très élevé. Les vacances n’en étaient pas vraiment, pour lui. Il lui faudrait encore attendre 2 mois pour retrouver Thybalt et tous ces amis. C’était trop long. Et avec un père comme le sien, cela peut se comprendre. Le vieillard prit son assiette à laquelle il n’avait pas touché, puis regarda son fils.

    « Aah, j’étais tellement plus tranquille sans toi, petit bonhomme »


    Lentement, Gabriel releva la tête et lança un regard noir à son père. Il en avait mare. Plus que mare. Pris d’un élan de colère, il attrapa son assiette et la balança à travers la pièce. Elle termina sa course en mille morceaux, se fracassant contre un mur. Une fois qu’il n’y eu plus un bruit, le garçon de 12 ans se leva et s’approcha de son père.

    « Ne m’apelle plus jamais comme cela, tu m’entends ? »

    Aucune réponse. Tant mieux. Gabriel se retourna et courut dans sa chambre. Il se promit alors qu’il ne se laisserait plus jamais faire par son père. Jamais plus.


    [je pense avoir terminé.. ? Petite précision : Désolé, j'ai repris, en gros, une fiche que j'avais faite pour un autre forum, mais je pense qu'elle convient bien à Gabriel, je me le suis donc permis. J'espère que ça ne dérangera pas.]
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MessageSujet: Re: Gabriel Von Der Sen | terminé |   Gabriel Von Der Sen | terminé | Icon_minitimeMar 28 Oct - 17:21

Hum jeune homme au passé noir, qui paye pour ce qu'il n'a pas fait. Un père incompétant qui ne cesse d'être relaps sur la mort et les causes de la mère de l'enfant.

A Serpentard tu iras,
mâlin et fourbe tu seras
distant et noir tu le montreras
La maison des verts et argents te conviendras !

Serpentard
+ 6 points pour la maison !
Enjoy, dans le message de bienvenue tu trouveras de liens utiles qu'il est vivement conseillé de regarder.
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MessageSujet: Re: Gabriel Von Der Sen | terminé |   Gabriel Von Der Sen | terminé | Icon_minitime

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