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 Eythan. Assistez à l'autopsie du monstre.

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MessageSujet: Eythan. Assistez à l'autopsie du monstre.   Eythan. Assistez à l'autopsie du monstre. Icon_minitimeLun 8 Déc - 1:30

    i d e n t i t é ;

    Nom; Wisper. Vous l'avez déjà entendu quelque part ? Vous êtes amis avec Zaren c'est ça ?

    Prénom; Eythan. Le "y" vous gêne dans l'écriture ? C'est vrai qu'il est peu commun de trouver Ethan orthographier avec cette lettre. Mais c'est là toute la différence entre moi et les autres.

    Surnom; "Je te déteste" c'est souvent ce que me disent les filles que je jette après usage. Mais ce n'est pas un surnom envisageable. A vous de voir. Penchez-vous sur mon cas.

    Âge; J'ai 17 ans. Et alors ?

    Année; Je te laisse deviner... 7ème triple buse.

    Nationalité; Islandaise.

    Orientation Sexuelle; Ah. Le sujet épîneux du jour. Comment expliquer ça... J'aime les hommes. Oui en un mot comme en cent je suis homo. Le seul bémol est que mon père m'a tellement idôlatré que je suis contraint de lui mentir en prétendant aimer les femmes. Une fois à Poudlard j'alterne, mec, fille, mec... Mais tout le monde sait que Poudlard est le nouveau Tirjuana, et que ce qui se passe à Poudlard, reste à Poudlard.

    Sang; Sang-pur, sinon ma mère qui était de sang-mêlé.


    monde magique ;

    Maison souhaitée; Entre les deux, mon coeur balance. Cette chanson m'est toute désignée. Depuis ma plus tendre enfance je n'ai d'yeux que pour Serdaigle et Serpentard.

    Baguette; Un bois de pommier et un crin de licorne. Voilà ce que m'a dit cet Ollivan-chose. Le seul regret que j'ai eu sur le coup a été qu'aucune pomme n'en sorte. C'était la plus grande désillusion de mon enfance.

    Forme du Patronus; Léopard. A l'instar de celui de Zaren qui est dit "des neiges" mon léopard est pure race si je puis dire. D'une certaine façon la bâtardise de son maître a contaminé les gênes de son Patronus.

    Forme de l'Epouvantard; Depuis toujours ma phobie est celle d'être rejeté. Aussi étrange que cela puisse paraître cette phobie s'est accentuée au fil des ans. Mon cauchemar est réalité quand je vois les yeux de Zaren plein de méprise. C'est pourquoi mon épouvantard à l'aspect de Zaren me tournant le dos.

    Animal de Compagnie; Vous voulez parler de Pancake ? Mon chat ? Rien à dire.

    Métier Envisagé; L'avenir ne m'est pas encore connu. Je souhaite cependant me spécialisé dans les Sortilèges et Enchantements.


    r p ;
    Objet d'un (ou plusieurs) autres posts.

    r é a l i t é ;

    Avatar; Nicolas Bemberg. Qui était jusqu'à présent un illustre inconnu pour moi.

    Pseudo; Appellez moi Eythan ça sera plus simple.

    Prénom; Quentin.

    Âge; 16 bougies dont la cire a déjà coulé sur mon gâteau.

    Comment avez vous découvert le forum ? C'était le mien avant qu'il ne coule. Et je suis fier de ce qu'en a fait Cassian (LL)

    Comment le trouvez vous ? Très beau.


    Code; C'est une véritable MA-LE-DIC-TION ! Et je pèse mes mots.


Dernière édition par Eythan Whisper le Mer 10 Déc - 23:19, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Eythan. Assistez à l'autopsie du monstre.   Eythan. Assistez à l'autopsie du monstre. Icon_minitimeLun 8 Déc - 1:32

La partie immergée de l'iceberg.


Extrait du journal intime du monstre.



    Courir, pour oublier les peines, ne pas nourrir cet infect cauchemar. Voler, pour enfin retrouver le goût du risque, se souvenir qu’un jour on a existé. Tomber pour que la douleur étreigne le corps, se détacher de l’esprit retourner vers la terre. Se relever, pour se sentir plus fort, être fier de ce que ça aurait pu être si on était resté à terre.

    La vie est plein d’embûche, je le sais, comme un roman et ses nombreuses péripéties. Je cherche depuis si longtemps à en être le héros. Ou tout de moins d’oublier ce rôle de méchant dans lequel Zaren m’a confiné. J’aurais aimé, une vie de poésie et d’amour. Mais il en est autrement. Le dégoût que j’inspire au fils de ma folle de belle-mère, m’a rendu plus sournois que je ne l’imaginais possible. En quelque sorte il m’a façonné. S’il me déteste c’est parce que l’image que je renvoie ne lui plait pas, paradoxe, c’est à cause de lui que je suis ainsi.

    Non je ne le rendrai pas responsable de tout. Il faut quand même avouer qu’il n’est pas étranger à ma façon d’être mais qu’importe. Tu veux savoir ce qu’il y a à connaître de moi ? Curieuse petite chose. Je suis plus simple qu’il n’y paraît.

    La vie m’a doté d’attributs en tout points acceptables, tant par mon physique, que je ne juge pas disgracieux –tout en n’étant pas prétentieux– jusqu’à mon cerveau, qui est plus plein que celui de la plupart des élèves de ce très cher château. Quand j’y pense, je dois tout, malgré mon profond mépris pour lui, à mon père. Il m’a toujours payé ce que je souhaitais, et l’enseignement qui m’a été prodigué était, et de loin, le meilleur. C’est un peu à cause de lui que j’en suis là.

    Qui aurait cru que le jeune premier, aimé et gâté, détesterait son propre père encore plus qu’il avait envie de voir sa belle-mère disparaître ? A mon avis personne, parce qu’ils sont tous là, badauds à imaginer ce que peut-être une vie quand on a ce que l’on veut. Mon père m’a toujours forcé la main, dans tout ce que je fais. Même s’il a perdu toute autorité sur moi depuis quelques temps maintenant je ne peux pas nier l’évidence. Mon héritage mérite bien quelques comédies. Alors l’été, quand mon père se fait trop pesant j’appelle une jolie demoiselle –toujours différente de celle de l’année précédente– et la présente en tant que petite amie. Qui pourrait bien s’y méprendre ? Sinon mon père dégoulinant de fierté ? Imbécile.

    L’erreur est humaine. Disait un homme. Je suis humain, cela moi pardonne-t-il mes erreurs de façons automatiques ? Si j’avais été moins désagréable, moins blessant, peut-être que j’aurais pu avoir des relations plus détendues avec Zaren. C’est étrange d’être aussi attaché à un garçon alors qu’en fait, il n’est ni plus ni moins que le fils de sa mère. On pourrait dire demi-frère, même si nous n’avons aucun sang commun.

    C’est ça « aimer » ? Quand je pense qu’on dit aux enfants que c’est la plus belle chose du monde ! Pouah ! Rappelez moi de leur dire que l’amour c’est de la merde et qu’ils feraient mieux de sauter leur voisin plutôt que de tomber amoureux. Il m’obsède, j’aime son corps, son esprit –tordu il faut dire les choses comme elles sont– et lui me déteste. Même s’il s’est offert à moi, nous savons l’un comme l’autre que cette tension sexuelle et physique n’empêche pas la haine. D’ailleurs l’un comme l’autre nous aimons à passer de bras en bras, sans attache.

    Tels les bohémiens de ville en ville je traîne ma carcasse.

Fin de l'extrait.


    La main lasse tournait les pages, effleurant de temps en temps un mot au hasard, cette page n’avait pas duré plus que les autres, lue en diagonales il l’avait chassée pour faire place à la suivante, toute aussi intéressante. Les déboires d’un monstre, la partie émergée de l’iceberg identifié sous le nom de Eythan, voilà ce qu’était ce petit carnet. Rien d’extravagant, le récit de toutes ses erreurs. Le refuge qu’il s’était construit pour parer à l’horreur qu’il causait involontairement, et pour narrer celle qu’il créait avec plaisir. Étrange vous dites ? Ce n’est pas plus bizarre qu’un enfant qui cache à sa maman la bêtise qu’il a faite à la maison en exposant la plus petite qu’il a commise à l’école.

    Passons. En dehors de Zaren, qui l’obnubile un peu, Eythan a une personne qu’il doit vous présenter. J’écris personne, mais ce serait plutôt un fantasme, une idée, un ami imaginaire. Ne riez pas. Il sait très bien comme il est pathétique à son âge d’avoir un ami imaginaire, un compagnon de sauterie invisible, voilà la honte. Narrateur omniscient je pourrais vous en faire le récit, mais il le fait si bien.



Extrait du journal intime du monstre.



    Chapitre 42. Création de Zackary.

    Il est beau comme un dieu.
    Silencieux quand je ne veux pas parler.
    Intelligent au point d’en être désagréablement omniscient.
    En un mot il est parfait.

    Non, il n’est pas réel. La perfection n’existe pas n’est-ce pas ? Je l’ai façonnée de toute pièce ma perfection. Si quelqu’un le voyait, aucun doute qu’il l’appellerait Zaren. C’est un double, imaginaire je sais, mais il est tellement parfait. Le soir, il ne se rechigne pas à se donner à moi. Nos passages sous la douche sont aussi torrides que l’eau chaude dont je m’asperge. Certains soir je ne le tiens plus, il m’embrasse impétueusement, insolemment, dans le cou, le torse. J’ai beau savoir que ses baisers sont fictifs ils provoquent en moi une décharge d’adrénaline si puissante que je ne peux que gémir.

    La journée Zackary est discret, il reste près de moi me serrant de temps en temps dans son étreinte vaporeuse. Le plus ennuyeux est le moment où il entreprend des caresses devant tous le monde. C’est assez gênant.. Mais tellement excitant aussi.

    Sinon ses actes il y a les raisons de sa présence. Ayant longtemps fait de la psychanalyse je pense pouvoir dire sans me tromper que je compense la perte de Zaren par la création de Zackary. Aussi ! Quelle idée de s’attacher à cet idiot ! Comme si sa haine pour moi allait se transformer en amour. Au moins je ne suis pas déprimé, désespéré oui. Même si le regard des autres ne me dérange pas étant donné qu’ils ne voient pas Zackary, je me demande comment réagirait quelqu’un qui comprendrait que j’ai un ami imaginaire, qui me parle au creux de l’oreille et auquel il m’arrive de répondre par murmure.

    Tu connais maintenant Zackary, je ne pense pas qu’il y ait de quoi tergiverser plus que ça. Il me satisfait pour l’instant. Il comble le vide laissé par Zaren. Jusqu’à ce que je trouve mieux.



Fin de l’extrait.



    Comme les Parques décident de la vie d’un homme, la main impérieuse d’Eythan décidait de la vie de ces quelques pages. Depuis quelques temps Zackary était boudeur. Il s’en allait dans la journée, laissant seul contre le monde son créateur. Pas que cela soit dérageant. En fait, Eythan aimait être seul ces temps-ci. Il pensait de moins en moins à Zaren. Du moins c’était ce qu’il se disait. Son esprit avait retrouvé sa vigueur d’antan. Ses yeux s’attardaient sur les têtes, les yeux, les torses qu’exhibaient les tee-shirts moulants ou simplement l’absence de tee-shirt en cette période d’été, les maillots les plus saillants attiraient de nouveau son regard. Il était en rémission. Evidemment, son esprit vagabondait toujours sur le corps fin de sa chose, appelez le Zaren si vous préférez.

    La partie immergée de l’iceberg. Celle que personne ne voit, jamais, et que les gens ne soupçonnent pas. Cachée sous la surface froide et méprisante du petit garçon gâté. Si les gens s’approchent trop près d’un écran de cinéma on dit qu’ils peuvent en voir la courbure. Si on s’approche trop près de lui on peut voir sa transparence. Cette faiblesse qui le dirige, qui lui ordonne une défense d’acier, un masque de métal. Ne mésestimez pas le blessé qui se cache. Il joue les plus belles surprises à ceux qui n’y prennent pas garde.



Dernière édition par Eythan Whisper le Mer 10 Déc - 16:43, édité 7 fois
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MessageSujet: Re: Eythan. Assistez à l'autopsie du monstre.   Eythan. Assistez à l'autopsie du monstre. Icon_minitimeLun 8 Déc - 1:33

Vu depuis la surface, mon iceberg rend bien.
****Regroupement d'anecdotes****



    I.
    La lune était belle ce soir là. Sous la douce lumière pâle qu’elle crachait, ampoule grillant dans un ciel de ténèbres, les corps s’amusaient à se chercher. Les mains trouvaient rapidement des chemins plutôt osés pour parvenir à leur desseins. Les lèvres scellées des deux adolescents s’entrouvraient frénétiquement, oubliant les préjugés qui prévaudraient si on les surprenait en aussi compromettante position dans le parc. Les mouvements experts du jeune Wisper rendaient fou cet autre avec qui il n’avait pas plus d’atomes crochus que ça. Le sexe était une chose agréable, il s’imaginait, dans les bras de Zaren, agréablement blotti baisant son corps. L’acte avait pris fin. Doucement, sans que personne ne se rende compte qu’il avait commencé. A cette heure il n’y avait pas de passant dans le parc.

    G.N.I » Merci c’était…
    Eythan » Nul. Tu as été mauvais.
    G.N.I. » C’est ça ! Avoue que t’as aimé.
    Eythan » Si ça peut te faire plaisir, j’aurais pris autant de pied en baisant la cime d’un séquoia.
    G.N.I. » Un séquoia ?
    Eythan » Grand, arbre, écorce, vert ? Tu te souviens ?
    G.N.I. » Me prend pas pour un débile ! Mais tu vas où ?
    Eythan » Je rentre chez moi. C’est normal non ? Ah ! Tu croyais qu’on allait recommencer ? Non désolé, je ne fais qu’une seule bonne action par jour.


    Tournant les talons il disparut dans la nuit. Laissant l’autre nu sur la pelouse verte du gazon islandais.

    II.
    Nouvel anniversaire. Une soirée supplémentaire avec son père, Zaren et belle-maman. C’était tellement chiant ! En dehors du côté positif qu’il pouvait retirer des profits engendrés par les cadeaux, l’ambiance de fête et surtout la nullité des cadeaux de son père lui insufflaient toujours un profond mépris. Huit bougies, incluaient huit cadeaux. La surprise n’était pas très grande, selon la forme des paquets il pouvait deviner un balais, une cage contenant un animal. Rien de plus banal que ça. Son père ne comprenait vraiment rien à rien. Il fit mine d’être surpris quand on lui fit déballer ses cadeaux, qui en un mot étaient somptueux. Il les détesta immédiatement, tous autant qu’ils furent. Pourquoi ? Parce que c’était tellement plus amusant de faire tourner en bourrique son père, d’exaspérer Zaren et de faire rager sa belle-mère ! Ses yeux brillaient de malice. Il savait très bien comment faire pour avoir autre chose. Après tout, quand on a tout ce qu’on veut, le but est d’avoir ce qu’on ne veut pas et ce dont on n’a aucunement besoin.

    Eythan » Papa. Puis-je te parler un instant ?

    Sa voix d’habitude agréable était froide, sous le côté piquant de la phrase on pouvait sentir son amusement en dessous, son père, trop obnubilé par ce que son fils pouvait avoir à reprocher à tous ces merveilleux cadeaux. Ils sortirent de la salle à manger, regagnant à grandes enjambées le bureau paternel. La porte claqua derrière eux.

    Père » Quoi ? Qu’y a-t-il avec tes cadeaux ?
    Eythan » Ils sont très… originaux.
    Père » Encore des sarcasmes ! Eythan ! Tu m’avais demandé toutes ces choses !
    Eythan » Et alors ? Je les VOULAIS, maintenant je veux autre chose.
    Père » Combien veux-tu pour aller t’acheter un cadeau digne de ce nom ?
    Eythan » Je ne sais pas, j’irai au coffre demain et je prendrai ce qu’il faut.
    Père » Très bien. Mais ne soit pas excessif.
    Eythan » Je ne le suis jamais, tu le sais bien.


    Dans un soupir son père s’inclina encore. Les batailles étaient tellement drôles, plus il grandissait plus il obtenait de son père ce qu’il voulait, un petit caprice, une colère sourde et rapidement il avait ce que bon lui semblait. Demain qu’achèterait-il ? Il verrait bien, un petit truc au prix ahurissant, juste pour s’amuser et faire croire à son père qu’il avait tout faux.


    III.
    La forêt sombre autour d’eux hurlait son désaccord. Ils avaient franchi les limites de ce que leur père appelait : La distance convenable. Ils marchaient tous deux depuis près d’une heure. Ils étaient entré à Poudlard tous les deux, Zaren entrait en troisième année et Eythan en quatrième. La forêt songeuse soufflait. Zaren avançait, nonchalant, pendant que derrière lui Eythan fermait la marche, préférant la sûreté de sa place à la folie de celle de son frère. La clarté de la Lune ne pénétrait pas les épais feuillages, laissant les deux jeunes hommes se débrouiller avec leur lampe électrique. Celle de Zaren éclairait le chemin devant eux, tandis que celle d’Eythan inspectait avec minutie les buissons alentour.

    La peur ? Ils connaissent pas. Voyons, deux jeunes gars comme eux. Autant dire que des filles étaient effrayées par des chouchous ! C’était leur terrain de prédilection, le jour, la nuit il s’agissait plus d’un sol à jamais foulé que par les bêtes qui habitaient les bois.


    Eythan » On a déjà dépassé d’une bon centaine de mètre la limite. On pourrait revenir demain non ?
    Zaren » Trouillard ! Moi je continue, je n’ai pas besoin de ta « protection ».
    Eythan » Evidemment puisque si je reste c’est pour que les drôles de trucs qui hantent les bois te bouffent en premier. Tu es ma couverture.


    Piqué à vif par la remarque de son frère, il s’était empressé de répondre par un autre sarcasme. Sa torche s’arrêta sur un buisson qui avait bougé. Le son, un tantinet effrayant qui en réchappa acheva de clouer sur place le jeune Eythan. S’il avait eu sa baguette il n’aurait pas été aussi paniqué.

    Eythan » Ok ! J’avoue, là je flippe.

    Du buisson sortit une sorte de sanglier, la lumière l’avait mis en rogne, il s’en allait en grognant. Le rire d’Eythan était audible, il allait peut être même réveiller quelques bêtes féroces. Un coup de coude dans les côtes lui rappela que le but du jeu était d’être discret. Zaren avait un self-contrôle, surtout au niveau de la peur, plus grand que le sien.

    Eythan » Ok ! C’était un sanglier, mais sans nos baguettes on aurait été bien emmerdés s’il nous avait attaqués. Pas de pique. Continuons à marcher.


    IV.
    La chambre d’enfant d’Eythan n’avait rien de celle des autres. C’est un fait on se serait plus facilement cru au musée que dans le paradis d’un enfant gâté. Les collections en tout genre prenaient place sur les murs. Sur le premier une collection de voitures miniaturisées, sur le second des cerfs-volants plus colorés et magnifiques les uns que les autres.

    Eythan » Ne touche pas ça !
    Ami d’enfance » Pourquoi ?
    Eythan » Parce que c’est à moi.
    Ami d’enfance » Et alors on est en train de jouer !
    Eythan » Je ne te demande qu’une seule chose. Pose cette miniature.


    Egoïste ? Non, c’est plutôt de la possessivité. Il n’y a qu’une chose au monde que l’on ne fait pas si on n’a pas l’accord d’Eythan. Lui emprunter, toucher une chose lui appartenant. C’est aussi valable, dix ans après, avec les hommes. Quand il décide qu’il a des droits de terre sur un corps autant vous prévenir il n’aime pas qu’on le lui emprunte.

    Ami d’enfance » Je peux t’emprunter une voiture ?
    Eythan » Non, va-t-en tu m’ennuies.
    Ami d’enfance » Mais…
    Eythan » Tu as raison. Reste, moi je suis fatigué.


    La patience n’était pas non plus son fort. Sa colère ressortait facilement, voyant que l’autre ne daignez pas bouger. Son poing s’abattit sur la joue du garçonnet.

    Eythan » DEGAGE !

    Ne demandant pas son reste, blessé tant dans sa chair que dans son amour propre, l’autre gamin s’en alla. Sans mot dire, comme si dans ses yeux, le regard de dépit laissait entendre tous les cris de tristesse qu’il voulait dire à son ami. Eythan lui rangeait avec application sa miniature, une berline allemande d’une beauté rare. Pensant que l’autre l’avait mérité et que s’il ne lui avait pas obéi c’était la preuve qu’il n’était pas un bon ami.


    V.

    Le lac se mouvait sous les vagues que provoquait le corps, nu, d’Eythan sur les vagues. Le soleil couché avait depuis quelques minutes disparu, le ciel bleu c’était noirci. Son corps pâle dans l’eau d’encre nageait, agréable sensation que celle de l’eau glissant sur votre anatomie. Sa tête émergea de l’eau, ses yeux encore fermés papillonnèrent pour retrouver leur vision correcte. Deuxième épreuve au sortir de l’eau ? Repousser ses cheveux de ses yeux, d’un mouvement bref et rapide de la tête. Son regard se posa sur le jeune homme qui lui faisait face. Le gars était typé japonais une chose qu’il appréciait. Ce ne serait qu’un coup de plus, après tout, pourquoi pas, il était très mignon, son allure svelte, ses cheveux impeccablement coiffés. En un mot, attirant.

    Eythan » Tu veux bien me passer ma serviette ?

    Une main tendue, serviette tenue. Un regard très sympathique en sa direction et il sortit de l’eau, n’oubliant pas sa nudité, il noua la serviette autour de sa taille. Invitant l’autre à s’asseoir avec lui sous l’arbre qui prenait place en face du lac.

    Eythan » On reluque les jeunes hommes pendant leurs bains nocturnes ?
    Yoshi » On reluque, on reluque. Quand y a de quoi voir j’y prends plaisir.
    Eythan » L’extase c’est ça que tu connais quand tu m’regardes nager ?
    Yoshi » N’exagérons rien.


    Amusant en plus ? Où était passé Zackary ? Il fallait qu’il lui montre à quel point il était génial ! Tient, voilà Zack qui revenait. Il dévisageait incrédule la scène. Accourant jusqu’à lui, il glissa à l’oreille d’Eythan un léger : « Pas mal le nouveau ! Tu te le fais quand ? » Et Eythan de lui répondre doucement, mais Yoshi semblait avoir l’ouïe fine : « Pas tout de suite, plus tard peut être. »

    Il embrassa du regard le cou du nippon. Parlait-il japonais ? Probablement mais ce n’était pas le genre de chose que l’on demande à la première rencontre. Aussi il continuait de le dévisager, sa peau plus mâte que la sienne, ses yeux légèrement bridés, ses lèvres purpurines soulignaient admirablement le contraste entre sa peau et sa bouche. S’il s’était écouté il l’aurait embrassé, par plaisir et par désir. Mais ce n’était pas ce qu’il se faisait dans les convenances. Puis s’il se donnait à lui dès maintenant, quel intérêt Yoshi, dont il ignorait jusqu’au prénom, pourrait lui trouver.

    Zackary » C’est le plan alors ? Tu vas le laisser partir sans rien lui faire ? Même pas une petite gâteries ? Je veux dire. C’est une sorte de promesse, pour que vous vous revoyez ?
    Eythan » Tu me pousses dans ses bras ?
    Zackary » Pour ton bien, et par conséquent pour le mien.
    Eythan » Ok, mais pas le premier jour.

    S’adressant à Yoshi.
    Eythan » On se revoit, disons demain.

    Ses lèvres se posèrent sur ses joues. Douces. S’il ne s’était pas retenu il aurait continué de l’embrasser.

    Eythan » Tu viendras. Tu le sais.




The End. To be continued ?



Dernière édition par Eythan Whisper le Mer 10 Déc - 1:31, édité 8 fois
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Zaren Wisper

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MessageSujet: Re: Eythan. Assistez à l'autopsie du monstre.   Eythan. Assistez à l'autopsie du monstre. Icon_minitimeLun 8 Déc - 1:48

Hé hé ! Bienvenue et merci de ton inscription yeah (oui bon hein...xD et c'est vrai que Cass' a fait un boulot génial *-*)
Bonne chance pour la suite de ta fiche !
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MessageSujet: Re: Eythan. Assistez à l'autopsie du monstre.   Eythan. Assistez à l'autopsie du monstre. Icon_minitimeMer 10 Déc - 1:21

J'ai fini !

C'est pas trop tôt n'est-ce pas ?
J'espère que vous ne vous êtes pas endormis !

Bonne lecture (L)
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Cassian Dale

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Cassian Dale


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MessageSujet: Re: Eythan. Assistez à l'autopsie du monstre.   Eythan. Assistez à l'autopsie du monstre. Icon_minitimeJeu 11 Déc - 1:14

Bonsoir,

Alors après lecture des deux fiches en compétition, la décision s'est révélée difficile : il faut bien reconnaître que toutes les deux sont superbes, possèdent un style propre vraiment très agréable à lire et à suivre... et chacun avait une manière personnelle d'interpréter le personnage qui avait son charme... du coup nous avons beaucoup hésité.

Mais voici finalement la réponse....
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...
....
....
....
....
...
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...
...
...
...

La fiche est refusée. Non pas que le style ait manqué, mais le personnage de l'autre Eythan s'est plus rapproché de notre vision des choses, la psychologie que tu as développée est intéressante, néanmoins, trop romantique pour ce sombre personnage. Par votre engagement et fidelité, nous vous permettons de garder cette fiche et la retaper pour un autre personnage de votre invention / choix. Réellement navrés et en espérant que vous ne soyez pas trop déçu.
Zaren & Cassian
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MessageSujet: Re: Eythan. Assistez à l'autopsie du monstre.   Eythan. Assistez à l'autopsie du monstre. Icon_minitime

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Eythan. Assistez à l'autopsie du monstre.
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