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« Mon nom est Liyah Julie Wickford. Oui je sais, le Julie fait tâche, mais bon, je n’ai d’autre choix que de le porter, et de toute les gens m’appellent simplement Liyah, et moi, ça me va. Je crois que mes parents ont pris ce deuxième prénom pour qu’il y en ait au moins un qui montre que je suis de nationalité Suisse. Franchement, je trouve cela idiot, je nais en Suisse et y vit pendant moins d’une année, et hop, me voilà affublée d’un prénom ridicule.
Bon parlons un peu de mes parents, ma mère tout d’abord. Elle s’appelle Angel Hingston, elle est la seule descendante d’une famille riche, et donc, vu que ses parents son mort, elle est riche et quand elle mourra, je serais riche. Les Hingston sont également une famille de Slytherin et, par la même occasion, de sang-pur. Ma mère et moi nous ressemblons beaucoup. Nous sommes toutes les deux grandes, blondes et avons des yeux bleus. Mais nous ne nous ressemblons pas comme deux gouttes d’eau, non, car moi je suis plus belle. Oui, je suis mieux et je serais toujours mieux qu’elle & mieux que tout le monde. Moi prétentieuse ? Absolument pas …
Mon père s’appel … Faut-il utiliser le passé ou le présent ? C’est vrai qu’il est mort, mais ce n’est pas pour ça qu’on l’appelle Monsieur le Mort … Bon je reprends, mon père s’appelle, s’appelait et s’appellera toujours (c’est plus simple comme ça) Tom Wickford. Les Wickford sont, tout comme les Hingston, passé à Serpentard, ils ont le sang-pur depuis la nuit des temps, et ils sont encore plus riches que la famille de ma mère. Quand ma mère mourra, je serais donc doublement plus riche, arf, ce n’est pas génial ça ?! Bon je vous expliquerez un peu plus tard comment mon père est mort, maintenant je vais vous parler de quelque chose de beaucoup plus intéressant, je vais vous parler de moi ou plutôt de mon histoire.
Je suis née un certains 21 mars 1992, à minuit précise. Je n’aurais pas pu être plus proche du début du printemps, ou alors difficilement. Ma mère a accouché en Suisse pour la simple et bonne raison que c’est la que mes parents habitaient depuis quatre ans, après ma naissance ils y sont encore resté pendant une année avant de retourner a Londres. Bon revenons à nos moutons, ou, devrais-je dire, à ma naissance. Ca a été un accouchement tout ce qu’il y a de plus banal : un bébé en bonne santé, des parents heureux et tout le monde est content. Toujours est-il que je n’aime pas la banalité, par conséquent, je n’aime pas ma naissance, et je n’ai pas envie de m’attarder la dessus, passons donc à mon enfance.
J’ai grandi à Londres, dans immense manoir avec un immense jardin, ou j’habite toujours pendant les vacances, d’ailleurs. Mon manoir se trouve dans un endroit un peu perdu de tout, ou il y a seulement trois autres manoirs – bien plus petit que le mien évidemment – dans deux d’entres eux habitent des petits vieux, et dans le troisième vit, ou plutôt vivait, ma meilleure amie Joanna. Meilleure amie est un bien faible mot pour décrire notre relation, on s’adorait, jamais on ne s’engueulait, on était pareille. On aura bien fait toute les conneries possible ensemble, du genre lancer de la boue sur les maisons des p’tits vieux, péter leurs carreaux, ou encore bousiller leurs jardins, sans parler de celles qu’on avait faite à l’école. Je me souviens tout particulièrement d’une…
{Flash back}
Tous les élèves essayaient de se concentrer, mais personne n’y arrivait, car dans la classe résonnaient les cris de la grosse dame qui nous servait de proviseur. Jo’ et moi retenions un fou rire, car si les quatre élèves étaient entrains de se faire engueuler, c’était à cause de nous : nous avions barbouillé les murs de l’école de boue, puis nous avions fait accuser les autres, ce qu’on pouvait être intelligente … Ou peut-être pas tant que ça, car au bout d’un moment, les cris cessèrent et l’on entendit quelqu’un marcher dans le couloir. La porte de la classe s’ouvrit et la grosse dame hurla nos prénoms – ceux de Joanna et moi -. Nous nous dépêchâmes de la suivre, inutile de l’énerver encore plus. Une fois dans le bureau, Jo’ était restée un peu en retrait, me laissant affronter la grosse dame. Dit comme ça, cela peut paraître un peu méchant, mais à chaque fois que l’on devait mentir, c’était moi qui le faisait, car deux personnes sur un mensonge, ça risque de donner des propos difforme & que je mentais mieux que mon amie, d’ailleurs je mens toujours bien. Je regardais donc la proviseur dans les yeux, pour qu’elle me dise ce qu’elle avait à me dire :
« Liyah, Joanna, vous me décevez beaucoup. »
« Pourquoi ? »
« Je ne comprend pas ce qui vous a poussé à lancer de la boue sur les murs. »
« Qu’est-ce qui vous fait croire que c’est nous ? »
« Ce sont ces jeunes filles qui me l’ont dit. »
« Pourtant tout porte à croire que ce sont elle. Non ? »
« Oui, mais il ne faut pas se fier aux apparences. »
« Peut-être. Quelles preuves avez-vous contre nous ? »
« La parole de vos amies. »
« Ce ne sont pas nos amies, et vous avez ma parole quand je vous dis que ce n’est pas nous. »
« Mais je vous vois plus faire ce genre de chose qu’elles, d’ailleurs ce ne serait pas la première fois que vous êtes impliquées dans des actes de malfaisance. »
« Je croyais qu’il ne fallait pas se fier aux apparences ?! »
Pendant cet échange, un petit sourire était apparu sur mes lèvres, mais à présent je souriais à pleines dents. J’avais réussi, une fois de plus, à tenir tête à la grosse dame, j’étais contente. La proviseur marqua une pause avant de reprendre :
« Bien, si c’est comme ça je vais demander à vos parents de venir, Liyah je doute que ton père sois content d’apprendre que sa fille est impliquée dans une histoire pareille. »
A ce moment la, Jo’ avait posé une main sur mon épaule, elle savait comment je réagissais, elle savait que je ne voulais pas que l’on parle de mon père, que ce sois en bien ou en mal, devant moi. Je ne le supportais pas, et je ne le supporte toujours pas. Bref, d’un coup d’épaule, j’avais enlevé la main de Joanna et j’avais répondu à la prof :
« Peut-être, MAiS MON PèRE EST MOOORT ! »
J’avais hurlé ces derniers mots, cela faisait deux ans qu’il nous avait quitté, et cette grosse n’arrivait pas à s’en souvenir, mais qu’elle idiote. Après ce cri, j’étais partie, sans courir, mais rapidement tout de même, Jo’ m’avait rejointe et voilà. Pour finir, personne n’avait été puni pour cet incident.
{Flash back – The end}
J’ai toujours aimé tenir tête aux gens, c’est tellement plus drôle que de dire simplement Oui, d’accord. Enfin bref, c’était le bon temps, on avait huit ans, on n’avait pas encore de problème. Maintenant cette amitié est finie, à nos dix ans, Jo’ a déménagé, et on a perdu contact … Je n’ai plus jamais été autant proche de quelqu’un, jamais je n’ai réussi à établir une relation semblable, et je dois avouer que parfois ça me manque …
A présent, je me vois dans l’obligation de vous expliquer la mort de mon père, même si ça ne me plait pas d’en parler, c’est une étape importante de ma vie. C’était le jour de mes 6 ans, j’avais invité plusieurs amies, ma mère avait tout préparé : banderole, gâteaux, ballon, bref tout était prévu pour que cela ce passe bien. Et cela c’est bien passé. On a foutu le bordel dans la maison pendant une après-midi puis mes amies sont parties. Ca aurait pu s’arrêter la. J’aurais voulu que ça s’arrête la. Mais non. Dans la soirée, on a sonné à notre porte, je n’ai vu qui c’était, mais quand ma mère et revenue elle avait une mine grave. Je lui ai demandé ce qu’il y avait, elle m’a répondu que mon père était mort. Un moldu ivre l’avait percuté avec sa voiture. A ce moment la j’ai fait la seule chose qui m’est venue à l’esprit : j’ai crié sur ma mère en disant qu’elle mentait, que ce n’était pas possible. Réaction idiote, je sais. Ensuite j’avais couru dans ma chambre, et je n’y étais pas sortie jusqu’au lendemain soir. Mais je n’ai pas pleuré, je n’ai jamais pleuré mon père. Parce qu’il voulait que je sois forte, et que je me suis jurée, il y a maintenant dix ans, d’être la fille qu’il aurait voulu que je sois.
Quelque chose d’un petit peu plus joyeux maintenant, mes relations amoureuses. J’ai brisé le cœur de bien des garçons, et j’en suis fière. Lorsque un mec me disait un truc du genre « Je t’aime » je me plaisais à lui répondre « Moi non plus » ou encore « Moi aussi, je m’aime » j’aime toujours faire ça d’ailleurs, néanmoins, je me suis un peu calmée. S’il est vrai que je suis déjà sortie avec pas mal de personnes, je ne peux pas affirmer avoir déjà aimé quelqu’un. Je ne m’en plains pas, car quand je vois ce que fait l’amour sur certaines de mes amies, je me dis que ce n’est pas si mal… Ahh oui j’aime aussi les filles. Je n’ai eu que deux relation avec des personnes du même sexe que moi, la première était entre ma 4ème année et ma 5ème année, et une cet été. A Hogwarts, personne ne le sait – enfin je crois- ce n’est pas que j’aie honte d’être ce que je suis, mais personne ne me l’a jamais demandé, alors je ne l’ai jamais dit à personne. En même temps, comme je multiplie les relations d’un soir – ou d’un jour – avec les garçons, ça paraît logique que je sois hétéro. Mais non.
Aujourd’hui, je suis en 6ème année. J’ai eu mes BUSES avec mention bien, j’aurais certainement pu avoir très bien, mais j’aurais du bosser encore plus, ça m’aurait franchement embêtée. Je ne sais pas ce que je vais faire plus tard, de toute façon il peut se passer tellement de choses jusqu’au moment ou je devrais choisir. Sinon, tout va bien à Hogwarts, j’ai des amis à manipuler, des ennemi juste pour le plaisir, quelques amis proches qui me soutiennent – mais que je pourrais trahir en cas de besoins -, quelques souffre-douleur pour me défouler, enfin bref j’ai tout ce qu’il me faut. »