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 Azraël 'Makoto' S. Egawa , ''Oh dear show me your putrefied smile'' [Terminé.]

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Azraël S. Egawa

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Azraël S. Egawa


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MessageSujet: Azraël ''Makoto'' S. Egawa , ''''Oh dear show me your putrefied smile'''' [Terminé.]   Azraël 'Makoto' S. Egawa , ''Oh dear show me your putrefied smile'' [Terminé.] Icon_minitimeVen 22 Mai - 14:25



Azraël 'Makoto' S. Egawa , ''Oh dear show me your putrefied smile'' [Terminé.] 58379601
'En regardant le ciel à travers le verre dépoli , j'ai cru voir tes ailes, mon ange ...
Dis-moi , où as-tu appris à être si cruel , toi qui es descendu sur Terre pour me sauver ?'

i d e n t i t é ;


    Nom; Sarbesse Egawa . Je ne signe que sous le nom de Egawa . Sarbesse est superflu . J'ai préféré n'en garder que l'initiale , puisqu'il me paraît inutile et plus honteux qu'autre chose , il ne rappelle que de mauvais souvenirs .
    Prénom; Azraël , comme l'ange de la mort . Ma mère était très croyante . Ce prénom est empli de signification .
    Gabriel , encore un ange , le nom de mon frère aîné . Encore un prénom plein de signification .
    Makoto , qui dans la langue de mon père , signifie 'sincérité' . Je ne sais pas s'il me va , ou non .
    Surnom; Par le passé , je demandais à ce que l'on m'appelle Makoto ou Mako , comme le fait mon père . Je me présente souvent d'ailleurs sous le nom de Makoto .
    Âge; 17 ans , enfin presque .
    Année; 6ème année , je m'y suis pris plutôt tard dans les études .
    Nationalité; Français par ma mère , Japonais par mon père .
    Orientation Sexuelle; Tout est bon à prendre , sans vouloir me voiler la face . Bien que je ne cache pas une certaine préférence pour les hommes , mais je ne dis pas non aux femmes . On peut donc dire bisexuel.
    Sang; Sang Mêlé . Mon père était un Sang Pur , ma mère une Moldue .






Azraël 'Makoto' S. Egawa , ''Oh dear show me your putrefied smile'' [Terminé.] 99378402
'Il n'y a que deux choses qui comptent réellement dans cette basse existence :
Les songes d'un enfant et les rêves de celui qui a grandi en égarant son coeur .'

monde magique ;


    Maison souhaitée; Aucune idée . Le Choixpeau décidera pour moi , peu importe la maison .
    Baguette; Mesurant 22 cm , elle est taillée dans une branche d'érable japonais bicentenaire . Elle contient une épine de magyar à pointe , le dragon le plus impétueux . Elle appartenait à mon grand-père paternel , Egawa Wakahanada , raison pour laquelle il y est gravé la devise de notre famille , 明日を眠らせて (Ashita wo nemurasete), littéralement 'Laisse les lendemains dormir', en idéogrammes d'or .
    Forme du Patronus; Nyctereutes procyonoides ; chien viverrin ; autrement dit tanuki .
    Forme de l'Epouvantard; Mon frère ainé Gabriel, tel que je le voyais sur les photos . Pourquoi ? Parce qu'il a traumatisé mon enfance malgré – à cause de ? - sa mort . Il me ressemble , il a les cheveux plus longs que moi , d'un noir d'ébène , et les yeux d'un bleu si pur qu'on s'y noierait . Mais un sourire si démoniaque qu'il vous en glace le sang ...
    Animal de Compagnie; Ah... petites bestioles de mon coeur . Comme j'avais envie de faire un peu original et que j'étais en train de fumer en les trouvant , j'ai appelé mes deux rats Mild et Seven . Je trouve que cela leur va bien . Ce sont deux rats blancs , mais Mild a des reflets un peu bleutés , tandis que Seven est d'un blanc immaculé .
    Métier Envisagé; J'irais là où on me poussera à aller . Mon avenir , je le verrais lorsque je le vivrais .


Dernière édition par Azraël S. Egawa le Sam 23 Mai - 0:51, édité 6 fois
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Azraël S. Egawa

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MessageSujet: Re: Azraël 'Makoto' S. Egawa , ''Oh dear show me your putrefied smile'' [Terminé.]   Azraël 'Makoto' S. Egawa , ''Oh dear show me your putrefied smile'' [Terminé.] Icon_minitimeVen 22 Mai - 15:22


Azraël 'Makoto' S. Egawa , ''Oh dear show me your putrefied smile'' [Terminé.] 56829503
'Et lorsque la haine me noue la gorge , il n'y a que cette espérance ,
Un jour une vie meilleure , un jour la vie d'un autre ... '

r p ;


    'Je ne suis pas un personnage atypique. Mon histoire s'est construite atours de celle d'un autre, jusqu'à ce que je ne décide de tout reprendre, en restant unique. Une ombre qui me suivait, me regardait dans les yeux, son sourire démoniaque, ces nuits passées à rêver de lui, ces heures passées à entendre son nom. ''Oh, Gabriel, let me blow your horn, I never did no wrong, did no wrong''. Alors voilà. Voici mon histoire.'


Chapitre I .
« Descendu en ce jour funeste notre ange annonça la mort, puisse-t-il un jour se débarasser du morbide péché qui l'a amené sur terre... »

    Citation :
    Lorsque j'ouvris les yeux, mon téléphone sonnait. Je réussi à l'attraper, j'avais la tête en bas, il était assez prêt de moi. L'écran à moitié brisé indiquait quelques lettres, que je reconnu comme étant celle du nom de Marie-Ange. Je répondis d'une voix faible, rauque. Aussitôt, elle comprit que quelque chose n'allait pas, et me demanda où était Gabriel. Gabriel... je n'y avais pas pensé. Quel père indigne... il n'était plus dans la voiture. Je commençai à l'appeler, en criant, en hurlant, 'Gaby !! Gaby, réponds !!!'. Mais rien. Pas une réponse. Pas un mot, pas un gémissement. Rien. Je parvins à me libérer de la ceinture de sécurité, à ouvrir la porte, à m'extirper de la carcasse de fer. Je regardai autours de moi, le sang coulait sur mes yeux, sur mes mains. Au loin, j'aperçu une masse qui me parut au premier abord informe, puis je discernai une longue cascade de cheveux noirs, un visage, un corps. Je me précipitai vers lui, en l'appelant. Je le pris dans mes bras, le suppliant de rester avec nous. Nous avions besoin de lui. Gabriel, reste avec nous, chéri... Tu ne veux pas le voir ? Tu ne veux pas le voir, ton petit frère ? Gabriel ne me répondit pas. Gabriel avait poussé son dernier soupir le jour du premier de son petit frère. Dans cet accident de voiture sur le chemin de la maternité. La pluie avait rendu la route glissante, un chien était passé par là, j'avais fait un écart. La voiture avait fait plusieurs tonneaux, s'était immobilisée dans un champ, sous la pluie. La ceinture de sécurité de Gabriel s'était détachée, il avait été éjecté de la voiture. Il n'y avait pas survécu. Moi, Egawa Yuzuki, j'étais toujours envie. Je serrais dans mes bras le corps sans vie de mon fils aîné, Gabriel Kiyoshi Sarbesse Egawa, dix-sept ans. Pendant ce temps, à quelques kilomètres, mon deuxième fils poussait son premier cri. Ma femme, Marie-Eve, avait accouché seule.
    Je me souviens juste qu'en apprenant la mort de notre ange Gabriel, Marie-Eve avait regardé notre second fils. Il devait s'appeler Daniel. Mais au bout de quelques secondes, elle avait annoncé : 'Ce monstre a tué mon fils... c'est sa venue qui l'a tué... c'est l'ange de la mort, Yuzuki, éloigne cette horreur de moi !!!'. Elle lui donna le nom de l'ange de la mort lui-même, Azraël. Je n'avais pas mon mot à dire.
    Je refermais le journal de mon père, alors que ma mère entrait dans ma chambre. J'avais dix ans. Je cachais le journal sous mon oreiller, cependant que ma génitrice déposait mes vêtemetns sur ma chaise. Puis, elle sortit. Pas un regard, pas un mot. J'avais l'habitude. Je ne trouvais pas cela anormal. Ma mère ne me parlait jamais vraiment, elle ne parlait pas de moi aux autres. En parcourant, de temps à autre, le journal de mon père que ce dernier avait laissé avant de partir en voyage sans justificatif, je comprenais un peu plus. Cela ne me faisait ni chaud ni froid, à dire vrai. Je n'avais jamais réellement aimé ma mère. Je n'avais jamais voulu qu'elle m'aime, parce qu'elle ne m'avait jamais aimé. Mais au moins, je mettais une raison sur cette situation.
    Je me levai de mon lit, sur lequel je m'étais avachi en rentrant de l'école, et me dirigeait vers la fenêtre. En bas, dans le jardin d'à-côté, mes deux petits voisins s'amusaient, jouant à la balle comme tous les garçons de mon âge et du leur. Soudain, leur mère fit son apparition, et les força à rentrer. Elle avait vu que je les regardais. Elle avait dû penser que je voulais jouer avec eux. Ce n'était pas le cas, mais elle avait dû le penser. Mais j'étais un monstre. Ma mère avait dit à tous les voisins la raison pour laquelle je portais le nom de l'ange de la mort. Nous vivions dans un quartier où se réunissaient tous les culs-bénis, que je ne pouvais pas supporter. Mon père était le seul à ne pas s'être laissé endoctriné par ces conneries, mais il était soumis au bon vouloir de ma mère. En somme, j'étais le monstre dont personne ne voulait, et qu'on aurait volontier viré du quartier avec violence, s'il n'y avait pas un stupide principe qui empêchait ma mère de m'abandonner.
    Un de mes voisins sortit alors de sa maison, celle sur laquelle donnait directement ma chambre. Il avait trois ans de plus que moi, faisait partie d'une des pires familles du quartier. Il s'appelait Calixte. Il leva la tête vers moi, m'aperçut, et me sourit. Ce type me dérangeait réellement : j'avais remarqué que, dès qu'il sortait de chez lui, il levait la tête vers ma fenêtre. Peut-être était-il intrigué par le monstre qui ne sortait de chez lui que pour aller à l'école, par l'ange de la mort qui avait provoqué la mort de son frère. Et je me rappelle que, déjà à l'époque, je le trouvais beau. Beau comme un ange.





Chapitre II .
« Si morbide qu'il soit un ange reste un ange, sa beauté, sa perfection restent les mêmes. Mais toi, Azraël, tu es si différent ... »

    Citation :
    Aujourd'hui, Marie-Eve a encore eu un coup de folie. J'ai cru qu'elle allait tuer notre fils, cette fois-ci. Elle est vraiment mal. Je devrais la faire interner. Azraël n'a que trois ans, mais elle l'a si violemment giflé que même s'il en avait eu dix de plus, il aurait eu très mal. J'ai peur pour lui. J'ai peur qu'il ne vire mal, à cause de sa mère. J'en viens à espérer qu'il suive ma voie, qu'il soit fier de ses origines. Je suis différent de sa mère, je ne suis pas 'normal' selon elle, et j'espère que mon fils sera comme moi. Pour qu'il puisse, le plus vite possible, échappé aux griffes de sa mère. Je pense réellement que Marie-Eve est maléfique. Elle s'est tellement mis en tête que notre fils était responsable de la mort de Gabriel qu'elle lui fait plus de mal encore qu'elle n'en fait à elle-même. Je l'aime, mais j'aime encore plus mon fils. Dès qu'il aura l'âge, dès qu'il se posera des questions, je serais le premier à lui répondre. A lui dire qui il est réellement. J'en ai plus qu'assez de le voir vivre comme une ombre de Gabriel.
    La mère de Marie-Eve l'a encore appelé du nom de son frère, aujourd'hui. Je crois qu'il ne comprend pas très bien. Je crois qu'il ne sait pas réellement qui est Gabriel. Il est si jeune, si faible, si fragile... je ne peux même pas le défendre, au risque de tout perdre. Je devrais, pourtant. Mais si Marie-Eve s'en vient à révéler qui je suis, je suis fini. Je n'aurais jamais dû épouser une femme comme elle. Je lui vouais une confiance aveugle, je n'aurais jamais dû. J'ai renié mes origines pour elle, et je ne peux plus faire machine arrière. Un jour, je partirais avec mon fils. Avec Makoto. Je refuse de l'appeler Azraël. Mon fils est tout ce que j'ai. Il est si merveilleux, comment sa mère ne peut-elle pas s'en rendre compte ?
    ''Azraël... qu'est-ce que tu lis ?
    _C'est rien... le journal de mon père...''

    Calixte me sourit, tandis que je laissais le journal tomber au bas du lit. Quelques longues minutes auparavant, j'avais découvert ce qu'étais l'amour. Je le regardai longuement, tandis que ses mains effleuraient mon corps avec douceur. Il était 16.25pm, selon les cristaux lumineux de son réveil. Sa mère ne rentrait pas avant quelques heures, son père était en voyage. Lui comme moi avions séché les derniers cours de la journée, au collège pour se retrouver ici, chez lui, dans son lit. J'avais onze ans et des poussières, il en avait à peine quatorze. Mais je l'aimais, et il m'aimait aussi. Il m'embrassa tendrement, je ne bougeais pas pour autant.
    ''Tu es sûr que tout va bien, mon ange ? me demanda-t-il doucement.
    _Je me sens... un peu bizarre...
    _C'est normal... excuse-moi si je t'ai fait mal...
    _C'est pas grave...''

    Il me sourit de nouveau, et m'embrassa avec plus de passion. Je me laissai faire, tant lorsqu'il m'embrassa que lorsqu'il commença à me caresser avec plus d'ardeur. Ses baisers descendirent dans mon cou, sur mes épaules, sur mon torse encore enfantin. Je fermai les yeux, passai mes mains dans ses cheveux blonds si doux, je voulais qu'il continue. Lorsqu'il releva son beau visage vers moi en souriant, je me contentai de lui murmurer un simple :
    ''Je t'aime, Calixte...''
    Il ne répondit pas, mais son sourire doux s'élargit. Il retourna à sa seconde exploration de mon corps. Moi, je savais que depuis quelques minutes, je n'étais plus un enfant. Que lui comme moi avions commis le pire péché qui soit pour nos familles. Bien peu importait, au fond. Mais je n'osais pas imaginer comment réagiraient ses parents et ma mère s'ils l'apprenaient. Alors qu'il allait passer aux choses plus sérieuses, Calixte me dit d'une voix basse et un peu rauque :
    ''Moi aussi... je t'aime, mon ange...''





Chapitre III
« Peu importe ce qu'elle pense, Makoto. Tu n'es pas un ange. Tu n'es pas un être humain. Tu es comme moi. »

    Citation :
    Marie-Eve est devenu complètement folle. Depuis que notre voisine a surpris Makoto avec son fils, elle semble le détester encore plus. Quant à lui, il est fou de chagrin depuis que Calixte a été envoyé en pensionnat. J'espère qu'il s'en remettra, c'est une dure épreuve pour lui. Je ne savais pas que l'on pouvait aimer à ce point à cet âge.
    Je crois que Makoto se rend compte de quelque chose. Il est un peu jeune, mais je pense qu'il sait qu'il est différent. J'ai décidé de l'emmener voir mon père, c'est la meilleure chose à faire. Et puis, cela lui permettra de savoir un peu plus d'où il vient, de connaître les racines que je lui ai léguées. Et de s'éloigner quelques temps de Marie-Eve. Mon père serait ravi de connaître enfin son petit-fils, mais je ne sais pas comment lui dire que je lui ai caché qu'il était sorcier, alors que je l'avais révélé à Gabriel. D'un autre côté, Makoto n'a que douze ans, Gabriel en avait à peine un de moins lorsque je lui ai dit qu'il pouvait choisir entre une vie humaine et une vie de sorcier. Otôsan avait été très déçu de savoir que son petit-fils préférait occulter ses pouvoirs. Mais je pense que Makoto réagira différemment. Enfin, je ne suis pas dans sa tête, mais il est totalement à l'opposé de Gabriel. Je ne devrais tellement pas écrire cela, alors qu'on lui parle sans cesse de lui, alors que Gabriel est une véritable ombre qui plane sur lui et qui l'écrase... je vois bien qu'il le déteste sans l'avoir connu, la manière dont il regarde toutes les photos que Marie-Eve a placé dans la maison ne laisse aucun doute. Je lui annoncerais tout dans l'avion, et nous donneront la réponse à Otôsan une fois sur place. J'aimerais pouvoir l'envoyer dans une école pour sorciers, qu'il s'éloigne de sa mère et qu'il vive avec ceux qui lui ressemblent, qu'il apprenne à être comme moi. Je serais si fier, Otôsan aussi... je sais que Makoto a les capacités pour devenir un excellent sorcier. Je le sens. Peut-être est-ce juste parce qu'il est mon fils, mais je suis persuadé qu'il fera un excellent sorcier, malgré le retard qu'il a déjà pris. Il devrait être à l'école depuis un an. Je ne peux pas attendre plus longtemps...
    Alors que je me remémorais ce passage lu quelques jours auparavant, mon grand-père, Egawa Wakahanada, nous servit le thé, à moi et à mon père, dans ce que j'appelais le 'salon'. Sa maison me donnait une impression de calme inouïe, un grand jardin, l'atmosphère la plus 'zen' qui soit. Je pris ma tasse et, tentant de boire, me brûlai les lèvres. Ojiisan émit un rire particulier, doux, puis me regarda avec un grand sourire. Cet homme que je n'avais jamais vu me donnait l'impression de m'offrir tout ce que le père de ma mère me refusait, l'amour d'un grand-père, l'enseignement de la sagesse.
    ''Makoto-kun. Est-ce que tu as pris une décision ? demanda-t-il calmement.
    _Hein ? Une décision ? A propos de quoi ? répondis-je sans réellement comprendre.
    _Yuzuki, tu ne lui en as pas parlé ?
    _Bien sûr que si... ce dont nous avons parlé dans l'avion, chéri... répondit calmement mon père.
    _Ah... bah... je sais pas trop...
    _Tu m'as l'air de prendre cela comme une nouvelle totalement normale, Makoto-kun, s'amusa mon grand-père.
    _Disons que... je sentais qu'il y avait quelque chose... alors... cela ne m'a pas paru surprenant...
    _Alors dis-moi. Tu te sentirais mieux en tant qu'humain, ou en tant que sorcier ? intervint mon père.
    _C'est pas facile de choisir... je serais séparé de toi, hein, Chichi ? Si je vais dans cette école...
    _On se reverra souvent, ne t'en fais pas... et ton grand-père t'écrira, n'est-ce pas Otôsan ?
    _Parfaitement, répondit l'intéressé avec un grand sourire.
    _Bon, bah...''

    J'eu à peine le temps de donner une réponse affirmative que Ojiisan se levait pour disparaître dans la pièce voisine. J'interrogeai mon père du regard, qui me confirma de la même manière que tout allait très bien, que tout était normal. Mes mains tremblaient et je dû reposer la tasse brûlante sur la table. Ojiisan revint à cet instant, une boite rectangulaire dans les mains, un grand sourire aux lèvres. Il s'assit, et posa la boîte devant moi, en m'indiquant d'un signe de tête de l'ouvrir. Mes mains tremblaient toujours autant – si ce n'est plus. J'ouvris la boite, et mes yeux s'écarquillèrent devant ce qu'elle contenait. Une longue baguette de bois d'érable, gravé d'une devise que je reconnu immédiatement, puisque l'ayant vu sur pas mal d'objet de famille. La devise de la famille Egawa.
    ''Prends-la, Makoto-kun, annonça mon grand-père. Elle est à toi. Elle est dans notre famille depuis des générations et des générations. Ton frère n'en a pas voulu, tu sais. Il n'était pas comme toi. C'était un Sarbesse, un humain. Toi, tu es un véritable Egawa. Un sorcier.''
    Ne remarquant pas que le regard de mon père s'était voilé, je pris la baguette avec une profonde délicatesse. Je ressentis alors une sensation unique, et une seule chose me vint à l'esprit : cette baguette, c'était moi, c'était ma meilleure amie, mon âme soeur, ma vie, quelque chose que j'aurais toujours dû avoir, et que je garderais jusqu'à ma mort. Je vis dans le regard de mon grand-père, ce vieil homme plein de sagesse et de puissance, une fierté que je n'avais jamais connu. Il était fier de moi. De ce que j'étais. J'avais l'impression que, pour une fois, quelqu'un ne voyait pas en moi ni mon frère ni un être inférieur, mais quelqu'un de mieux que lui. Affichant un immense sourire fier, j'annonçais comme pour confirmer ce qu'il venait d'annoncer :
    ''Je suis un Egawa, Ojiisan. Je suis un sorcier. Comme toi.''


Dernière édition par Azraël S. Egawa le Sam 23 Mai - 0:45, édité 2 fois
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Azraël S. Egawa

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MessageSujet: Re: Azraël 'Makoto' S. Egawa , ''Oh dear show me your putrefied smile'' [Terminé.]   Azraël 'Makoto' S. Egawa , ''Oh dear show me your putrefied smile'' [Terminé.] Icon_minitimeVen 22 Mai - 15:24

r é a l i t é ;

    Avatar; KIRITO
    Est-ce un personnage prédéfini ?; Eh non .
    Pseudo; STRAWBYC. MARVALLY
    Prénom; C. *huhu*
    Âge; 16 ans
    Comment avez vous découvert le forum ? Par hasard, sur un forum de pub je crois .
    Comment le trouvez vous ? Bien bien , j'vais pas m'épandre sur la question pour autant .
    Code; Ok Choip'




    Wawawa, c'est la première fois que j'fais une histoire qui prend pas deux ou trois posts xD j'ai un soucis d'inspi je crois -___-'''
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Choixpeau Magique

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Veuillez excuser la vieillesse d'un pauvre Chapeau qui est bien usé avec les années.

C'est une sombre histoire, qui aura sûrement des répercutions sur l'ensemble du personnage pour le meilleur ou le pire, seul l'ange de la mort nous le dévoilera. C'est un jeune homme extrêmement réservé, conditionné chez lui et sans manque d'amour, un peu naïf et prématuré je pense que vous terminerez très bien chez les


H U F F L E P U F F !

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Azraël S. Egawa

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Merci beaucoup . J'suis soulagé, j'avais peur d'être encore chez Serdaigle ou Serpentard -_-'' j'suis toujours là-bas moi >..< (et j'aime pas Gryffondor xD)

Je vais de ce pas suivre ces précieux conseils !
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Cassian Dale

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MessageSujet: Re: Azraël 'Makoto' S. Egawa , ''Oh dear show me your putrefied smile'' [Terminé.]   Azraël 'Makoto' S. Egawa , ''Oh dear show me your putrefied smile'' [Terminé.] Icon_minitimeSam 23 Mai - 22:35

Tu as intérêt sinon je sors le fouet Azraël 'Makoto' S. Egawa , ''Oh dear show me your putrefied smile'' [Terminé.] 316522
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http://hogwarts.jdrforum.com/nice-to-meet-you-or-not-f4/dangerous-beauty-i-m-a-angel-i-don-t-think-so-t638.htm
Azraël S. Egawa

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Mmmmh... je vais peut-être pas le faire tout de suite alors hehe ^^
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Azraël 'Makoto' S. Egawa , ''Oh dear show me your putrefied smile'' [Terminé.] Empty
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Azraël 'Makoto' S. Egawa , ''Oh dear show me your putrefied smile'' [Terminé.]
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