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 Hé, les mecs, comment va la vie ? [PV]

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Liam S. Doherty

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Liam S. Doherty


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MessageSujet: Hé, les mecs, comment va la vie ? [PV]   Hé, les mecs, comment va la vie ? [PV] Icon_minitimeLun 17 Nov - 23:00


    [Réservé : Zaren]


    « Il n’y a que deux manières de mourir : tout d’un coup, ou petit à petit. »


    Les phares du train éblouirent Liam qui ouvrit brusquement les yeux, haletant. Encore ce foutu rêve, songea-t-il. Enfin, souvenir, plutôt. Son torse nu était recouvert d’une fine pellicule de sueur et ses cheveux étaient en bataille. Son cœur battait la chamade. C’était sans parler de la couverture qu’il avait totalement emmêlée autour de lui et ses joues mouillées de larmes. Il passa une main dans ses cheveux, le souffle court, tentant de reprendre un rythme cardiaque normal. Hier soir il n’avait pas pris de potion de sommeil sans rêve et le regrettait amèrement, ce matin. Sale nuit, songea-t-il avec une grimace. Il attrapa son bas de pyjama qu’il enfila, espérant n’avoir réveillé personne cette nuit car il avait sûrement énormément bougé voire parlé dans son sommeil. Il savait que Cassian ne l’embêterait pas avec cela, mais les autres risquaient encore de le regarder bizarrement. Bah, ce n’était pas comme s’il n’avait pas l’habitude. Soupirant, le jeune homme ouvrit les rideaux de son lit à baldaquin. Il se leva, mal réveillée et passa une main dans ses cheveux bruns. Liam se dirigea vers sa malle et en sortit une serviette de bain puis prit la direction de la salle d’eau tout en regardant sa montre. Il était six heures et demi et on était samedi, quelle idée de se lever à cette heure-ci ? Il leva les yeux au ciel et alla prendre une douche.
    La chaleur de l’eau l’aida à se réveiller et à se débarrasser de la chape de plomb qui semblait recouvrir ses épaules. Il frotta sa peau, comme s’il voulait faire disparaître des marques. En effet, il avait l’impression que ses tourments avaient laissé leur trace sur son corps fatigué, qu’on pouvait lire sur son visage qu’il venait encore de voir des horreurs dans son sommeil. Il fallait qu’il trouve une solution pour ne plus rêver.

    Il sortit de la douche et se réfugia dans la chaleur molletonnée de sa serviette. Bon sang, il faisait un froid de chien dans la salle de bain ! Il détestait cela, sortir de sous une douche bien chaude pour affronter la froideur ambiante de la pièce. Heureusement qu’il avait eu l’intelligence de réchauffer un peu sa serviette avant de sortir. Il la noua ensuite autour de sa taille et retourna dans le dortoir en essayant de faire le moins de bruits possible. Il ne voulait pas réveiller ses camarades, il se trouverait alors dans l’obligation de s’excuser pour les avoir réveillés aussitôt et de dire pourquoi lui était debout à une heure pareille. Il jeta un rapide sort à ses cheveux afin qu’ils sèchent mais ne les coiffa pas ; à quoi bon, ils finissaient toujours par être en bataille. Il détacha ensuite sa serviette et enfila rapidement un boxer noir puis une paire de chaussettes de la même couleur. Réfléchissant un instant, une moue sur les lèvres, il opta pour un jean noir très simple ainsi qu’un tee-shirt à l’effigie d’un groupe de musique moldu - Metallica - et une chemise blanche par-dessus qu’il ne boutonna pas. S’appuyant sur sa table de nuit, il écrivit un mot rapide :

    « S’il te prend l’idée saugrenue de chercher où je suis,
    Tu me trouveras soit à la Grande Salle soit dans la
    Salle Commune.
    Ciao,
    Liam.
    »

    Il le relut, puis hésita un instant. Haussant les épaules, il finit par le déposer en évidence, sur la table de nuit de Cassian Dale. Il s’empara de son sac en bandoulière qu’il posa sur son épaule et sortit du dortoir d’un pas rapide. Évidemment, personne n’était debout à une heure pareille. Bah, c’était pas plus mal. Il était toujours insupportable les matins, surtout tant qu’il n’avait pas pris son café. Il croisa quelques Elfes de Maisons qui travaillaient à nettoyer le château, pensant qu’aucun élève n’étaient levé. Ils furent gêné que Liam les voient et beaucoup s’inclinèrent jusqu’à ce que leur nez touche le sol.
    L’Irlandais descendit tous les escaliers nécessaires et se dirigea vers la Grande Salle. Une fois encore, des Elfes de Maisons y étaient affairés.

    « Vous dérangez pas pour moi, dit-il à l’un d’entre eux.
    - Vous êtes debout de bien bonne heure, lui dit l’Elfe qu’il reconnu comme étant celui qui lui donnait toujours de quoi se restaurer lorsqu’il faisait une virée à la cuisine en pleine nuit.
    - Nuit agitée, répondit simplement le Gryffindor.
    - Je vois. Un café ? »

    Liam acquiesça avec son premier sourire de la journée. L’Elfe disparu et le jeune homme alla s’asseoir à la table des Gryffindors. Aussitôt, un énorme bol de café noir, contenant l’équivalent de deux sucres fit son apparition devant lui. Toasts, beurre et marmelade ne tardèrent pas non plus et l’Irlandais sourit presque avec reconnaissance. La première gorgée de son café suffit à lui redonner un peu de couleurs et de bonne humeur. Il prit rapidement son petit-déjeuner et quitta la Grande Salle non sans un merci aux Elfes. Il s’arrêta un instant, hésitant. Bof, prendre l’air ne le branchait pas trop, il faisait trop froid à cette heure-ci. Autant retourner dans sa salle commune afin d’attendre que quelqu’un d’intéressant se réveille. Il espérant d’ailleurs que cela arriverait rapidement, il n’avait pas vraiment envie de ruminer de sombres pensées toute la matinée. Aller réveiller ses camarades de chambrée était très tentant, mais il n’avait pas vraiment envie de se faire assassiner. Il donna le mot de passe à la Grosse Dame et pénétra dans la salle commune des Gryffindors. Il ouvrit son sac et en sortit un livre de Défense Contre les Forces du Mal puis se mit assis sur un fauteuil, son dos appuyé contre un accoudoir et ses jambes au-dessus de l’autre, dans une attitude désinvolte. Les flammes qui ronflaient dans l’âtre de la cheminée avaient quelque chose de réconfortant qui apaisa Liam. Il ouvrit son livre un peu au hasard et parcouru la page du regard jusqu’à ce qu’un passage intéressant accroche son regard. Il essaya alors de se plonger dans sa lecture, sans trop de succès.

    « Mouais, j’aurais mieux fait de prendre un bouquin moldu, » dit-il pour lui-même à voix haute. Il soupira et posa son livre ouvert sur ses genoux, regardant les flammes qui dansaient dans la cheminée.

    Il resta ainsi de longues minutes et la fatigue accumulée par ses courtes nuits finit par avoir raison de lui. Comme hypnotisé par le feu, il laissa doucement son menton s’appuyer contre sa poitrine et s’endormit, laissant son livre glisser sur le sol. Liam n’était pas contre grappiller quelques minutes de sommeil, tant qu’elles n’étaient pas trop agitées…

    [Mouais, pas génial, désolée, faut que je reprenne le coup de main u__u]


Dernière édition par Liam S. Doherty le Mer 26 Nov - 21:24, édité 2 fois
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Zaren Wisper

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MessageSujet: Re: Hé, les mecs, comment va la vie ? [PV]   Hé, les mecs, comment va la vie ? [PV] Icon_minitimeJeu 20 Nov - 1:40

    Ses paupières lourdes, encensant ces rêves opiniâtres qui revenaient sans cesse tourmenter l’encre de son âme sous les reflets d’un passé, d’un avenir, ou plus encore de l’improbable, d’une irréalité blafarde et changeante qui n’avait que l’envie de tanguer sous l’invisible clarté de son esprit. Et les ombres valsaient, s’embrassant, se repoussant, sous d’invariables ballets auxquels il ne prêtait plus une once d’attention lorsque l’aube se profilait à l’horizon, comme si finalement tout ceci n’avait plus aucune vérité, vulnérable exutoire de tout ce qui bataillaient pour prendre le pas sur sa conscience, que ses doigts puissent enfin saisir leurs pétales glacés sous l’espoir niais qu’ils ne se briseraient pas contre sa paume qui parfois s’avérait si brutale face à ce qu’elle ne voulait reconnaître… qu'un visage, une fragrance, un souvenir... se ternissaient rudement dans ce marais sombre et opaque.

    Et contre sa gorge sommeillait une toute petite créature dont seule la respiration ténue témoignait de sa présence, son ventre se gonflant plus rapidement que celui de son maître qui persistait sous une immobilité similaire. Son museau déversait son souffle régulier sur sa peau délicate, l’odeur exquise qui s’en esquivait venant apaiser les propres songes de l’animal pourtant toujours aux aguets. Le moindre son inquiétant ou sortant de l’ordinaire viendrait forcément à l’éveiller, ses petits yeux sombres se braquant sur cette source insidieuse, avant de finalement tirer le sorcier qui dormait à ses côtés de son sommeil pourtant largement mérité. Mais cette nuit, comme tant d’autre, il s’était contenté de le laisser voguer sur ces flots si différents, si similaires pourtant sous leur constance frondeuse… jusqu’à ce que ses petites pattes ne viennent finalement à s’étirer, son museau frôlant son cou avec plus d’insistance, comme pour le tirer de ses songes.

    Mais le rat dormait toujours, recherchant simplement une plus grande source de chaleur, gestuelle qui éveilla néanmoins le gryffondor, le laissant s’agiter légèrement, produisant le même effet chez l’animal qui n’ouvrit qu’un œil pour observer ce qu’il se passait, tandis que lui-même laissait s’évader de ses lèvres un vague soupir, ses prunelles s’orientant insidieusement en direction des fenêtres dissimulées derrière les lourdes tentures qui ne laissaient passer aucune trace du jour. Impossible donc d’avoir ne serait-ce qu’une vague idée de l’heure qu’il était, et sa montre n’était pas accessible à l’endroit où il se trouvait. Et puis merde… pensa-t-il, ses lèvres se plissant d’un agacement fumeux alors qu’il avait traitreusement conscience qu’un samedi matin ne devait pas se farder de la moindre règle. Aussi repoussa-t-il les draps qui le recouvraient, laissant Diz s’étirer sur le matelas, tout en lui emboîtant le pas sans qu’il ait besoin de vérifier ce simple fait, tandis que lui-même prenait distraitement ce dont il aurait besoin pour se changer, ayant laissé ses objets de toilette dans la salle de bain de son dortoir, et ses affaires préparées la veille sur sa malle… comme toujours, vague habitude qui lui assurait le fait de ne pas avoir à chercher pendant des heures quoi mettre alors qu’il dormait encore à moitié.

    Ainsi, étouffant un bâillement, ses doigts glissant négligemment sur ses traits... il chassa le souvenir de son rêve, faisant disparaître visage et paroles. Il esquissa encore quelques pas avant de parvenir finalement à la salle d’eau, ses vêtements s’échouant négligemment sur le sol avant même qu’il ne pénètre dans la cabine de son choix. En vérité, il se moquait bien que l’on puisse apercevoir ses courbes, que certains de ses camarades laissent leurs prunelles errer sur ses lignes tentatrices… Après tout, il en faisait bien de même, l’ange n’ayant que l’apparence traitresse que l’on pouvait bien lui accorder. Et à cette seconde, il se targuait de se savoir seul dans cette pièce qui n’avait de présence de camarades… quel qu’ils soient. Un délicieux frisson s'évada le long de son dos lorsque le liquide vint bientôt se déverser, longer chaque aspérité de sa peau, ses propres doigts glissant sur ses traits délicats tandis qu’il appréciait cet instant. Et pourtant, sa solitude n’était pas véritable, puisque le rat s’ébrouait à ses pieds… la propreté n’étant pas que le propre de l’homme, il fallait bien le reconnaître. Ces dernières semaines étaient lourdes et ternes à ses yeux... à moins que cela ne soit que le réverbère de ses nuits qui lui paressait oppressant finalement. Il n'arrivait à comprendre ces dernières semaines, à saisir pourquoi il était si sensible à... aux... mais les mots n'avaient aucun sens sur cette question qui brûlait son âme avec âpreté. Avec agacement, il laissa son gant tomber sur le sol, laissant la mousse s'esquiver de son corps, ses doigts se refermant contre la paroi carrelée tandis que son regard trouvait refuge sous le voile de ses paupières quelques instants encore.

    Et bientôt il ressortit, laissant le tissu verdâtre absorber l’humidité de son être, avant de permettre à d’autres de recouvrir les rondeurs de son corps…. Ainsi la toile d'un pantalon glissa allègrement sur ses cuisses, bientôt rejoint par une une chemise qu’il ne ferma qu’à moitié, la fraicheur de la pièce paraissant s’être dissipée sous la moiteur de la chaleur qui l’avait arpenté un peu plus tôt. Peut-être était-il resté bien trop longtemps sous cette eau salvatrice, mais elle avait au moins eu la candeur de chasser ses plus sombres pensées. Puis d’un geste tout aussi négligé, il coiffa vaguement sa chevelure, la laissant persister sous la moiteur qui était la sienne, tandis qu’il se débarrassait de ses affaires dans la corbeille à linge avant de quitter la pièce qui venait d’être son refuge durant quelques instants fugaces et songeurs, Diz ayant déjà gravit son être pour se lover sagement sur son épaule. Ses pas le menèrent finalement à nouveau dans son dortoir dans lequel il récupéra un livre de potions… n’ayant aucun rapport avec le programme de son année scolaire, mais qui lui paraissait finalement bien plus intéressant, ainsi qu’un paquet de gâteaux qui devrait lui servir de petit déjeuner, tout du moins si l'appétit finissait par se présenter, ce qui était plutôt rare à cette heure si matinale.

    Sans plus s’attarder, il regagna les couloirs… avant d’arriver finalement dans la salle commune. Il pouvait entendre les flammes crépiter dans l'âtre brûlant qui rappelait que l'hiver ne tarderait pas, mais qui offrait l'illusion qu'ici l'état s'attardait encore. Ses iris divaguèrent sans but précis sur les contours de la pièce où il discerna une silhouette qui ne lui était pas inconnue, bien au contraire. Aussi, un léger sourire moqueur s’étira sur ses lèvres tandis que l’on pouvait facilement remarquer que celui qu'il venait d'entrevoir dormait encore. Sans faire un bruit, laissant le silence envelopper chacun de ses pas précis et inaudibles, les enfers tourbillonner d’une indicible manière autour de lui comme si elles veillaient à le laisser n'être plus que ce léopard qui se trouvait être son patronus. Déjà il déposait ses bricoles sur un fauteuil voisin sans plus se préoccuper d’elles, mais plutôt de lui... Et alors qu’il se rapprochait… les souvenirs revenaient flotter inlassablement dans son esprit, leur rencontre qui avait finalement débouché sur une nuit qui savait les attirer à nouveau dans ses filets de temps à autre. Il pourrait souffler aux ténèbres l'indécence de son parfum, le dessin des lignes de son corps sans grande difficulté, mais cette forme de leur relation n'était finalement qu'un avantage à cette amitié qu'ils entretenaient depuis quelques temps déjà.

    Prudemment il s'inclina par dessus le visage du jeune homme, son sourire ne désertant en aucune manière de ses lèvres, ce furent ses doigts qui sinuèrent lascivement sous le tee-shirt de ce dernier, laissant la fraicheur hivernale de ceux-ci imprégner la peau qu'ils arpentaient et qui quant à elle possédait une incroyable chaleur, apaisante et douceâtre, appelant invariablement aux caresses de tout être la recherchant involontairement. Certes, son geste avait tout de celui d'un amant revenant se glisser entre les draps, son corps se lovant contre celui avec lequel il avait partagé des instants. Pourtant, son objectif premier était bel et bien de le glacer, et non pas d'attiser son désir à l'image de ces flammes voisines. Pourtant ses lèvres étaient venues, affleurant insidieusement la courbe de sa nuque, son souffle se déversant près de son oreille où se déverseraient ses mots...

    « On se réveille la belle au bois dormant… » glissa-t-il d’un murmure moqueur, ses dents venant mordiller brièvement son lobe pour attirer son attention… « Si tu espérais trouver un autre lit que le tien il fallait me rejoindre… enfin, sans ton abominable tee-shirt, lui il n’aurait jamais franchi mes draps. Et un fauteuil... Tu as vraiment des goûts douteux, tu sais ? »

    Quelle belle entrée en matière... mais la franchise, si railleuse fut-elle, ne pouvait que se déverser de ses lèvres amusées.
    Car elles l'étaient, menaçant de laisser un rire justifié les franchir vu la tête endormie qu'arborait son ami.

    « Enfin s'il sait te contenter à ce point... » ajouta-t-il du même timbre moqueur.

    Rendons au rire son authentique signification !
    Enlevons-le à ceux qui en font une raillerie sacrilège,
    frivole et mondaine !

    [N. Gogol]


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Liam S. Doherty

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MessageSujet: Re: Hé, les mecs, comment va la vie ? [PV]   Hé, les mecs, comment va la vie ? [PV] Icon_minitimeSam 29 Nov - 14:27



Nos cauchemars, c'est notre âme qui balaye devant sa porte.

[Jacques Deval]


    Un tourbillon de ténèbres avait remplacé la lumière chatoyante des flammes. Vicieuses, elles dansaient devant les yeux de Liam, léchant son corps pâle et faible, perdu parmi les ombres. Il voulait s’échapper de ce royaume trop sombre pour lui dont il était désormais le maître. Ces ténèbres glaciales représentaient-elles le néant dans lequel il était plongé depuis plusieurs semaines ? Il en était persuadé, et cela l’effrayait. L’Irlandais n’avait pas peur d’un quelconque animal, de l’eau ni du noir. Il avait peur du néant, de la solitude, de l’absence totale de bruit et de vie. Il était terrifié par la solitude. Pourquoi s’éloignait-il de tout le monde, dans ce cas ? Parce que quand on n’a rien, on n’a rien à perdre.
    Une silhouette blanche et fantomatique perça alors les ténèbres, le surprenant. Liam connaissait cette personne, même s’il ne voyait pas son visage. Il savait de qui il s’agissait. Il ne s’attendait néanmoins pas à voir cette personne ici. C’était la première fois qu’il rêvait de lui ainsi. Sa présence, gênante et étrange dans la réalité, se faisait nécessaire, vitale, dans ce monde de ténèbres. Il voulu s’en approcher, se saisir de ses épaules afin de se blottir contre cette silhouette apaisante. Il se sentait attiré par lui comme un aimant. Il voulait échapper à la solitude et à ses ténèbres. Il tendit les bras, un air désespéré se peignant sur son visage aux traits fins mais tourmentés. C’est alors qu’un bras noir surgit des ténèbres afin de l’empêcher de se mouvoir. Liam poussa un cri et commença à se débattre, mais plus il essayait de se dégager de cette poigne de fer, plus elle se raffermissait, broyant littéralement son bras.

    Le jeune homme finit par tomber à genoux, le bras endoloris, écrasé par la poigne de fer de l’Ombre. Il grimaça, incapable de bouger, d’échapper à cette Ombre terrifiante. Il avait mal. Physiquement et moralement. Pourquoi ne pouvait-il pas fuir ces ombres ? Des larmes de désespoir perlèrent aux coins de ses yeux, roulant sur ses joues pâles. Il gémit, terrifié. L'Autre ne bougeait pas et se contentait de le regarder. Liam suffoquait, noyé par les Ombres qui se rapprochaient de plus en plus de lui.
    L'Irlandais ouvrit brusquement les yeux, haletant. Paniqué, il regarda autour de lui avant de reconnaître la Salle Commune de Gryffondor. Il passa une main dans ses cheveux afin de les remettre en arrière. Combien de temps était-il resté coincé dans ce cauchemar ? Un léger couinement le tira hors de ses pensées endormies. Il se redressa et trouva une forme noire à côté de lui. Embry. Un petit sourire se dessina sur les lèvres pleines de l'irlandais tandis qu'il prenait l'animal entre ses mains. « Tiens, te voilà, toi. Tu me réveilles si ça recommence ? » demanda-t-il doucement en caressant le haut du crâne du rat. Il referma les yeux sans s'arrêter de faire courir ses doigts sur la petite tête d'Embry.

    Cette fois-ci, il plongea dans un sommeil sans rêve, presque paisible. La petite boule de poils nichée entre ses mains gardait les yeux ouverts, comme pour veiller sur son maître. La chaleur de son corps englobait les mains du Gryffondor et sa respiration rapide l'apaisait. Il allait enfin pouvoir dormir tranquillement, récupérer un peu toutes ces nuits.

    Enfin, apparemment, non. A peine eut-il le temps de commencer à s’endormir qu’un contact glacé se fit sous son tee-shirt, le faisant gémir et s'agiter dans son sommeil. Il rentra le ventre, instinctivement, comme si cela allait lui permettre d'échapper à ces doigts froids et inquisiteurs. Les petits yeux noirs d'Embry se braquèrent sur un Zaren occupé à déranger le pauvre endormi, le fixant comme s'il allait lui arracher un bout de nez - ou d'autre chose s'il ne parvenait pas à sauter aussi haut. Liam grogna de manière guère avenante, plutôt menaçante, même. Qui osait le déranger ? Il n'était pas question qu'il se lève. Peu importe qui cela pouvait être - bien qu'il n'existât pas trente six milles personnes capables de le toucher ainsi alors qu'il dormait - il ne bougerait pas. Un frisson parcouru le corps de l'Irlandais lorsque les lèvres connues et reconnues de Zaren effleurèrent son cou, lui soutirant un léger gémissement. Il était particulièrement sensible dans le cou et au niveau de l'oreille si bien que le moindre contact lui produisait immédiatement un effet plutôt gênant. Il gémissait comme l'aurait fait n'importe quelle créature soumise à une autre lui procurant des plaisir insoutenables. Il en avait honte, d'ailleurs, et tentait souvent de se retenir du mieux qu'il pouvait, mais là, ça avait été impossible.

    « On se réveille la belle au bois dormant… »

    Liam grimaça, montrant ainsi à son camarade qu'il ne dormait plus, même si le voile de ses paupières recouvrait toujours ses yeux dorés. Belle au bois dormant... Et lui il était qui, Jiminy Criquet ? Fallait pas pousser mémé dans les orties, - surtout quand elle est en short - il n'avait rien d'une belle au bois dormant. Les dents de Zaren se refermèrent alors brièvement autour de son lobe, parvenant à lui tirer un sursaut. Liam dut se mordre la lèvre inférieure afin de ne produire aucun son compromettant. Néanmoins, il ouvrit ses yeux de miel et ancra son regard dans celui de son camarade, l’air agacé par les taquineries de ce dernier. Il était donc impossible de dormir tranquillement avec ces fichus Gryffondors, entre les ronflements, les bruits bizarres et leurs irrémédiables envies de faire chier les autres… Tant pis, ils assumeraient s’il devenait une loque en cours et faisait perdre des points à leur précieuse Maison ! Après tout, ce vil Zaren n’avait qu’à le laisser dormir.

    « Si tu espérais trouver un autre lit que le tien il fallait me rejoindre… enfin, sans ton abominable tee-shirt, lui il n’aurait jamais franchi mes draps. Et un fauteuil... Tu as vraiment des goûts douteux, tu sais ? »

    Le rejoindre...? Mmmh, ç'aurait été tentant. Au moins il n'aurait pas eu froid comme maintenant. Zaren se trouvait-il malin ? A cause de ses doigts glacés, Liam frissonnait et était à nouveau frigorifié. L’Irlandais arqua néanmoins un sourcil à la remarque de son camarade. Comment ça, abominable tee-shirt ?

    « C’est quoi le problème avec mon tee-shirt ? » Grogna-t-il, de toute évidence mal réveillé. Il se frotta les yeux et glissa ses cheveux derrière son oreille afin qu’ils cessent de l’aveugler. Il fronça légèrement les sourcils, comme si Zaren venait de dire le plus atroce des blasphèmes capable de le condamner au bûcher. « T’aimes pas Metallica ? Petit joueur, va. »

    Il retira ses jambes de sur l’accoudoir et posa délicatement Embry -qui regardait toujours Zaren avec l’air de vouloir lui enlever quelque chose de vital pour avoir réveillé Liam - sur son épaule avant de se redresser. Liam s’étira, faisant involontairement craquer ses articulations, mais cela lui fit un bien fou. Il ignorait combien de temps il avait dormis sur ce fauteuil, mais à cause de cela, il était tout endoloris. Il pencha sa tête de gauche à droite, faisant craquer sa nuque et en grimaça légèrement, avant de retenir un bâillement.

    « J’avoue, le fauteuil n’est pas aussi confortable que tu peux l’être, dit-il avec un sourire mutin. Il reprit rapidement un air sérieux : J'ai passé une sale nuit et j’étais frigorifié, le fauteuil près du feu m’a alors semblé très attirant. Du moins jusqu’à ce que tu arrives et me glace à nouveau avec tes mains congelées. Tu n’as donc pas de pitié pour les pauvres endormis ? »

    Comme pour appuyer ses dires, un frisson le parcouru et il rentra sa tête dans ses épaules, puis glissa ses mains dans les poches de son pantalon. En brave animal de compagnie, Embry se plaça derrière sa nuque, comme pour lui tenir un peu plus chaud. Liam arborait un air très sérieux, presque accusateur, bien que ses yeux dorés brillent des étincelles de la plaisanterie. Il finit même par laisser un léger sourire flotter sur ses lèvres.

    « Et toi, bien dormis ? » demanda-t-il alors, étonné que Zaren soit debout aussi tôt.
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Zaren Wisper

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MessageSujet: Re: Hé, les mecs, comment va la vie ? [PV]   Hé, les mecs, comment va la vie ? [PV] Icon_minitimeMar 2 Déc - 21:23

    Les premiers gémissements se firent entendre sous le contact incisif de ses doigts qui coulaient sur sa peau, remarquant le côté désagréable que ce toucher pouvait avoir sur son compagnon, lui-même n’aurait d’ailleurs pas supporté d’être réveillé ainsi, et un coup bref aurait même été rejoindre le visage de l’importun avant même de savoir de qui il s’agissait. D’autres avaient d’ailleurs déjà reçu ce genre de coup pour des gestes bien moins entreprenants et glacés, d’autant plus s’il perdait ses repères durant ses songes, s’enlisant dans un univers si différent, celui qui arpentait l’ensemble de son existence vaporeusement démente, et non pas au sens figuré. Mais ici il n’était pas question de lui, mais bien du garçon dont ses lèvres avaient déjà gravi chaque parcelle de ses courbes tentatrices, et si l’animal de ce dernier lança une œillade peu amène au gryffondor qu’il était, Diz se chargea d’en faire de même, ses petits yeux sombres se braquant dangereusement dans la direction d’Embry, se tenant prêt à réagir s’il osait s’en prendre à son maître. Lentement il s’avança sur sa nuque, lui offrant ainsi une meilleure position d’observation, tandis que Liam laissait un premier soupir trépasser de ses lèvres, incapable de retenir le plaisir qu’il parvenait à lui procurer sous quelques gestuelles pourtant des plus anodines jusqu’ici.

    {Vas-y, je m’occupe de la bête !
    - Oh alors si tu t’en charges…
    } lui répondit-il moqueur…

    Avant qu’une grimace ne vienne parer les traits de l’endormi, lui dévoilant qu’il peinait à s’esquiver de ses doux songes, même si… le Diable invisible en saliverait presque s’il s’était trouvé en ces murs à cette seconde, puisque d’un léger sursaut, d’une infime morsure, il révéla à quel point Wisper visait juste dans les découvertes qu’il s’ingéniait à esquisser sur les venelles de la peau de son ami. Ainsi son sourire venait de s’agrandir légèrement tandis que les mots s’esquivaient de ses lèvres, qui finirent par se mordre pour s’empêcher de rire et ainsi de réveiller les autres ronfleurs. Et il n’avait aucune envie d’une compagnie de plus… il était si rare de profiter de ces instants de solitudes avec l’un de ses amis, même si leurs rencontres se soldaient parfois par de petites compensations d’ordre… hum… et bien, disons voluptueuses, licencieuses. Mais habituellement, il était l’unique à se trouver en ces murs à cette heure si matinale, à ressasser ses rêves qui finissaient par devenir de plus en plus informes, perdant de leur substance, de leur présence pourtant torturante… une seule chose néanmoins lui restait d’une certitude sournoise… ils parlaient toujours de Cassian.

    Puis, lassé, l’activité avait été sa plus belle échappatoire… travailler, potasser, et apprendre plus encore à se perfectionner dans l’art des potions. Ses nuits agitées ayant au moins la possibilité de lui permettre de progresser dans les difficultés avec une rapidité surprenante, le laissant même griffonner quelques idées pour des recettes de son propre cru, qu’il testerait sur de pauvres innocents, ou peut-être quelques animaux de la forêt interdite pour ne pas attirer l’attention des professeurs sur lui. Mais le secret de ses agissements se devait de rester un précieux petit secret, sinon les défenseurs de ces pauvres petites bestioles risqueraient de s’insurger sur ses petites activités si peu légales en vérité. Ces extrémistes n’y verraient que le bien-être de ces créatures dont lui-même se moquait avec une indifférence détestable… car personne ne tenait à elles, personne ne viendrait pleurer si la potion se révélait mortelle… et si elle ne l’était pas, l’expérimentation humaine pouvait alors commencer. Chez les moldus ? Parfois… ou à l’insu de certains élèves qu’il n’appréciait pas, d’autres qu’il compensait de quelques petites piécettes, réitérant ses essaies jusqu’à obtenir ce qu’il désirait, et parfois même en en découvrant d’autres qu’il savait tout à fait vendable.

    Ce matin comme tant d’autres, il comptait écrire sur un petit carnet ensorcelé à l’image de la carte des maraudeurs, ne révélant ses secrets qu’à ceux qui en connaissaient la clé, autrement dit lui. Mais la présence du jeune garçon avait chassé tous ses projets précédents, le regardant s’exclamer devant le fait qu’il n’aimait pas Metallica. Ce n’était qu’un groupe de musique… trop moldu pour qu’il puisse connaître en vérité, bien que certains de ses camarades aient comblés graduellement cette tare… Elixir entre autre. Même si sans doute le fait d’être le fils d’un misérable humain rendait le fait qu’il soit ignorant sur beaucoup de choses concernant cet univers même s’il avait fait nombre d’efforts ; allant presque jusqu’à préférer leurs présences à celles de ses semblables pourvus de pouvoirs magiques par instant, lorsque ce monde demandait surtout la discrétion propre aux créateurs de potions ayant besoin d’une incompréhension parfaite sur ce qu’il faisait ; comme un comble.

    « Je dois te répondre à partir d’un tee-shirt ? Si oui… alors je n’aime pas. » laissa-t-il s’esquiver de ses lèvres tandis qu’il se relevait, s’esquivant de quelques pas, son animal toujours ancré au coin de sa nuque, ses petits yeux braqués obstinément sur son homologue comme s’il n’arrivait à lui faire confiance.

    Puis esquissant quelques pas volages, il se laissa choir sur la toile du canapé voisin, laissant la couleur rougeâtre faire ressortir la blancheur de sa chemise dont le tissu s’éleva légèrement, dévoilant une part de sa chair qu’il ne veilla nullement à dissimuler à nouveau, comme la fraîcheur se refusait à l’atteindre malgré les paroles de Liam qui révélait à quel point lui manquait de chaleur et paraissait en avoir besoin. D’un geste leste et dégagé du pied, il extirpa son second de la chaussure qui l’emprisonnait, celui-ci venant prendre place sur l’étendu mousseuse qui se trouvait à ses côtés et qu’il semblait avoir l’intention d’envahir entièrement, la seconde chutant ensuite à son tour ; tandis que son bras prenait finalement appui, ses doigts sinuant sur le velours délicat, paraissant presque sur le point de lui glisser un fallacieux secret, cherchant à l’attirer contre son corps lasse. Et si cela ne se lisait pas forcément sur les traits de son visage, Morphée peinait à envahir le royaume de ses rêves pour lui faire voir d’autre chose que cette hantise mesquine qui le privait de nuits apaisantes et ressourçantes, incitant la fatigue à étendre un masque d’airain sur les lignes harmonieuses de sa face.

    Comédien de l’instant, son caractère offrait tant de myriade qu’il dupait la plupart des êtres qui le côtoyaient, jugeant sans doute qu’il travaillait trop sur ses projets personnels, ses camarades de dortoir attribuant ses absence à ces points-ci plus qu’à la vérité plutôt risible d’un insomniaque hanté par quelque chose qu’il ne comprenait même pas. Si encore tout ceci avait un sens autre que le visage du jeune préfet… et pourtant la jalousie suave qui palpitait dans ses veines lorsqu’il l’envisageait avec un autre, l’apercevait dans une position si peu délicate fut-elle, simplement suggestive, et il sentait le liquide rougeâtre qui parcourait son être bouillir comme si les enfers et ses infernales créatures se substituaient à sa raison, le poussant presque à fuir pour ne pas faillir à cette folie tourbe qu’il rejetait de toutes ses forces. Mais son ami n’était pas dupe, et sa simple présence en ces lieux devait induire en lui une question justifiée… puisqu’il ne connaissait rien de ses dernières habitudes pour le moins étranges, mimant celles des vampires… peut-être se transformait-il lentement en l’une de ses créatures, mais si vile transformation ne s’était jamais produit jusqu’à ce jour.

    « Tu m’as déjà vu éprouver de la compassion pour quelqu’un qui n’est pas dans son lit ? » répliqua-t-il avec un amusement frondeur, ses lèvres s’incurvant sous une moue taquine qui s’étirait sur ses traits. « Si encore tu avais été dans le mien, peut-être que j’aurais veillé à t’accorder quelques douces caresses dans la chaleur de mes draps, mais là… » venait-il de dire en laissant son regard flirter avec le ciel invisible derrière ce plafond.

    Quant au reste… avait-il bien dormi ? Silencieux, il laissa ses paupières se clôturer tandis que ses lèvres poursuivaient d’un timbre qui dévoilait l’errance de ses nuits, pour le moins épuisantes, et qu’il venait à haïr.
    Cassian… nul souvenir ne venait réellement l’effleurer, lui glisser qu’il avait osé lui dérober ces maigres instants qui continuaient à flotter à leur gré dans son âme incapable de les ordonner. Tous n’étaient plus présents, mais certains… et puis quelques sensations également l’oppressaient sournoisement à son réveil, et encore à cette seconde. Comme si l’eau brûlante s’échouant sur son corps n’avait su les chasser, cette simple interrogation ravivant ce tout qu’il avait cherché à oublier dans un coin de la salle d’eau à la brume envahissante. Et sous cette esquisse des ténèbres de ses paupières, certaines images revenaient flâner devant ses yeux clos, incertaines, bien trop vaporeuses pour qu’il puisse saisir de ce qu’il se disait, de ce qu’il se faisait, ne permettant qu’à d’ignobles sensations bien trop troublantes de venir s’enliser auprès de lui. Aussi, c’était un vulgaire soupire qui s’était fait entendre avant ses paroles… trahissant l’incertitude et l’agacement dans lesquels il se trouvait.

    « Tu crois que je serais ici si je dormais bien ? » concéda-t-il donc, avant que le voile de ses paupières ne disparaisse pour le laisser braquer son regard sur celui de son ami. Mais il n’avait pas véritablement envie de l’ennuyer avec ces histoires à dormir debout, ses craintes les plus folles…

    D’autant plus qu’il n’aimait ni se plaindre, ni se faire plaindre. Si fier, si loin de ces misérables considérations, il n’avait aucune envie que Doherty finisse par découvrir ces plus ténébreux secrets… comme le fait que Diz soit doté de paroles, ou bien encore que sa mère soit plus folle que toutes les patientes de Sainte Mangouste. Ô Rage ! Ô désespoir ! criait ainsi le père de Rodrigue, et il laisserait cela aux acteurs désirant interpréter ce rôle d’un dramaturge… le laissant finalement incapable d’avouer qu’il ne cessait de voir le visage de ce rouge et or, de se laisser envahir par le souvenir insidieux de sa fragrance, de la douceur de sa peau, du goût de ses lèvres contre les siennes… C’était à en devenir fou. Comment comprendre qu’une telle chose puisse se produire alors que lui-même n’avait partagé finalement que si peu de choses avec lui ? Peut-être… oui, peut-être n’était-ce qu’une obsession qu’il faudrait assouvir pour la faire disparaître… aussi, sous l’apparat d’un secret avait-il cherché à l’approcher plus près, mais ce dernier semblait si distant, si froid, comme insensible à ses baisers, à ses caresses… Et tout ceci le ramenait à celui qui se tenait à quelques pas de sa personne, celui qui se laissait envahir, sombrer sous les sensation qu’ils étaient capables de percevoir ensemble.

    Il ressentit brusquement un besoin presque fiévreux de laisser sa peau aller contre la sienne, s’épouser, s’effleurer, se narguer sous une valse si familière et si tentante à vrai dire. Juste pour retrouver ce contact familier, ces lèvres qu’il aimait ébaucher, ces courbes qu’il aimait arpenter sous ce désir latent qu’il ressentait encore à cette seconde. Lentement il se redressa, laissant ses prunelles glisser sur les lignes de son corps… certes, ce maudit tee-shirt se tenant sous sa chemise était loin de le mettre en valeur, mais il finirait bien par le retirer après tout… puisque la chaleur de leurs souffles mêlés finirait forcément par chasser ces frissons pour en laisser d’autres s’approcher, se lover dans la cohorte de cet instant futur. Puis il délaissa le canapé pour d’autres fronts… y abandonnant Diz qui en descendit presque immédiatement pour aller se caler non loin de l’âtre crépitant, ses petites pattes ne faisant l’ombre d’un bruit, il avait semblait-il compris que son maître réclamait une certaine intimité. Ainsi, déjà il se tenait au dessus de son visage, ses doigts venant se recueillir sur les accoudoirs du fauteuil sur lequel il se trouvait encore, tremblant peut-être de froid.

    « Mais on s’en moque… j’ai peut-être une solution pour que tu ais moins froid, ça t’intéresse ? » souffla-t-il d’une œillade suggestive, signifiant clairement que ses mains étaient peut-être glacées, mais que d’autres parties de son être devait posséder une chaleur qui leur était propre. Aussi…

    Réchauffe-toi, mais ne te brûle pas au feu des passions.

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Liam S. Doherty

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Liam S. Doherty


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MessageSujet: Re: Hé, les mecs, comment va la vie ? [PV]   Hé, les mecs, comment va la vie ? [PV] Icon_minitimeMar 24 Fév - 23:51


    En temps normal, Liam n’aurait pas tardé à organiser une rencontre entre son poing droit et le visage de l’importun qui venait de le réveiller. Il détestait qu’on le tire de son sommeil, surtout si c’était d’une manière aussi désagréable. Le froid… l’Irlandais détestait cela. C’était peut-être stupide, mais les contacts froids, surtout s’il s’agissait d’une peau humaine, lui rappelaient bien trop de mauvais souvenirs. Des souvenirs qui lui donnaient l’impression qu’il n’arriverait jamais à avancer. Alors heureusement pour Zaren, le jeune sorcier l’avait reconnu à temps et était de toute manière trop endormis pour tenter quoi que ce soit. Il avait désormais les yeux ouvert, mais il n’était pas bien difficile de voir qu’il venait de se réveiller. Il avait de petits yeux et de longues cernes, signe qu’il ne dormait plus beaucoup et son teint pâle démontrait facilement son état de santé précaire, dû à des nuits bien trop courtes. Néanmoins, le simple fait de voir un de ses amis avait semblé lui redonner un peu de vigueur. Il avait toujours froid, harassé par le manque de sommeil, mais un léger éclat semblait donner vie à ses iris dorés. Il était ainsi, capable de trouver une source de joie dans la chose la plus simple. Il avait appris à le faire, c’était un moyen comme un autre de ne pas se laisser entraîner dans le désespoir le plus noir et nocif.

    Le rat, niché dans son cou, fixait toujours Zaren d’un air mauvais. Mais il ne tarda pas à sentir une paire d’yeux perçants sur lui et braqua ses pupilles brillantes sur son homologue, le mettant au défi de tenter quoi que ce soit. Embry était un jeune rat plutôt téméraire, qui n’avait jamais peur de se confronter à ses camarades ou à un chat mal luné. Heureusement pour lui, il s’en était toujours sorti. Aussi, la bestiole était particulièrement attachée à son maître et s’il aimait son indépendance, il finissait toujours par revenir lorsque l’Irlandais avait besoin de lui. Il finit par décréter que Liam ne risquait rien et quitta son cou, le privant d’une source de chaleur, et dévala son torse puis ses jambes, afin d’aller se poster près de la cheminée, laissant son jeune maître tranquille. Le Gryffondor jeta un coup d’œil vers l’animal qui finit par sortir de la pièce afin de vaquer à ses occupations de rongeur.

    Liam grimaça lorsque son camarade dit qu’il n’aimait pas Metallica, d’après un simple tee-shirt. Jeune inculte, songea-t-il alors. Et puis son vêtement n’avait rien d’affreux ! Oh et puis il l’emmerdait, de toute manière. Il sourit légèrement au reste de ses paroles, un brin amusé.

    Liam - « Aucune pitié, c’est bien digne de toi, Wisper. M’enfin merci pour le tuyau, je saurai où aller, la prochaine fois. »

    Il acquiesça en silence à la dernière remarque de son ami. Oui, c’est sûr. Lui non plus ne serait pas là s’il passait des nuits tranquilles et complètes. Il aurait cent fois préféré une bonne nuit de sommeil à quelques minutes passées ici à se les geler. Néanmoins le fauteuil près du feu de cheminée lui avait semblé cent fois plus attirant que son lit froid et vide, dans lequel il faisait d’affreux cauchemars. Il rêvait d’une nuit tranquille, d’une nuit où il s’endormirait vers neuf heures et se réveillerait tard dans la matinée. Une nuit de plus de quatre heures de sommeil. Il avait pris l’habitude de boire une potion chaque soir afin d’aider un peu le marchand de sable, mais à force ça ne faisait plus trop d’effet et il était déconseillé de doubler la dose. Que devait-il faire, dans ce cas ? Subir et attendre désespérément de tomber de sommeil ? Ce n’était pas ça, le pire. Non, le pire, c’était les cauchemars. Il en était venu à redouter l’heure d’aller se coucher, comme le ferait un petit garçon effrayé par le monstre imaginaire se trouvant sous son lit. Sauf que là, le monstre n’était pas imaginaire. Le monstre s’appelait Souvenir, et lui faisait atrocement mal. Il avait vécu quelque chose d’horrible, assisté à une scène qu’il aurait préféré ne jamais voir. Et pourtant, il la revoyait chaque nuit, parce que la pâleur liée à la mort et le sang s’échappant du corps de son meilleur ami le hantaient. Ainsi, il était prêt à tout pour une distraction. C’était pourquoi il passait la plupart de ses nuits à découcher, préférant passer une nuit sulfureuse en compagnie d’un ou d’une presque inconnu(e), plutôt que d’affronter ses cauchemars. C’était lâche, pour un Gryffondor, mais il n’avait plus la force de faire front. Cette habitude de découcher lui valait d’ailleurs une réputation un peu douteuse. Mais il avait appris à s’en foutre, parce qu’il préférait passer pour un « garçon facile » plutôt que de passer ses nuits à trembler de peur. Oui, d’un côté, Liam était lamentable.

    L’Irlandais regarda son camarade se relever et se rapprocher de lui, une idée certaine derrière la tête. A vrai dire, il avait déjà compris. Il ancra ses prunelles dorées dans les yeux de Zaren tandis que le Rouge et Or posait ses mains sur les accoudoirs, approchant ainsi son visage du sien, de manière non négligeable.

    « Mais on s’en moque… j’ai peut-être une solution pour que tu ais moins froid, ça t’intéresse ? »

    Un sourire presque carnassier orna les lèvres pleines de Liam. Il se rapprocha de Zaren, lentement, et déposa un baiser sur ses lèvres, simple invitation à aller plus loin. Serrer son corps agréable contre le sien, lui emprunter sa chaleur quelques temps, afin de chasser les doigts glacés d’une nuit courte et agitée qui s’agrippaient à lui. Remplacer ces doigts par d’autres, plus habiles, plus aptes à l’entraîner dans une danse folle et sulfureuse.
    Zaren et Liam s’étaient laissés entraînés plus d’une fois. Parce que c’était plaisant, simple. Comme une machine bien huilée, il suffisait d’un petit coup de pouce pour que tout démarre. Une étincelle de désir, une envie d’occuper sa nuit, de ne pas avoir froid le soir. Un regard, un sourire, et chacun comprenait que l’autre en avait envie. C’était facile, commode. Fugace, moins dévorant que le désir de deux amants, mais surtout bien plus simple. Car il n’y avait entre eux qu’une solide amitié, qu’une complicité parfois étrangement sulfureuse une fois la nuit tombée.

    Liam aimait cela, car il était libre. Libre de refuser, de disparaître sans aucune explication. La nuit, parfois, leurs lèvres se joignaient, leur corps s’épousaient pour s’embraser sans risquer de tout incendier. Et le jour, ils se souriaient, se taquinaient, se tapaient dans le dos. C’était une amitié un peu poussée, et Liam aimait ça.
    Alors un frisson parcouru sa peau et son corps se réchauffa un peu. Désir. Ses yeux dorés étincelèrent légèrement, tandis qu’il songeait à la manière dont cette triste nuit risquait de se solder. Il glissa une main dans la nuque du Rouge et Or, afin de l’attirer contre lui. Puis, ses doigts, froids mais habiles, se glissèrent sous sa chemise afin de caresser la peau pâle et douce. Cette peau capable de le réchauffer, cette peau qu’il voulait sentir contre la sienne à cet instant. Ses lèvres, joueuses et aventureuses, vinrent taquiner son oreille.

    Liam - « Retire donc ce tee-shirt, si tu le déteste tant, » susurra-t-il doucement au creux de son oreille.

    Au même moment, ses dents s’égarèrent sur le lobe de l’oreille de Zaren, qu’elles mordillèrent impunément. Lentement, il préféra s’aventurer dans le cou docilement offert par le Rouge et Or, afin d’y déposer quelques baisers. Ses doigts, glissés sous la chemise de son camarade, caressèrent son ventre de manière légère, presque imperceptible. Puis il décida que le vêtement devenait trop encombrant et commença à déboutonner sa chemise. De toute manière, c’était sa peau qu’il voulait. Dans le but de s’en servir comme radiateur, bien évidemment. Hum…

[Beurk, beurk, beurk u__u]
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