Sixtine Poppy Wigglesworth -fini

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MA MERE « Mon enfant. Lève-toi s'il-te-plaît. C'est l'heure d'aller prier. Débarbouille-toi le visage et descend à la cuisine. Sœur Marie-Élisabeth t'a préparé ton déjeuner. Hâte-toi. Nous t'attendons dans trente minutes »

Depuis le temps, la jeune fille avait l'habitude de ce discourt. A peu de choses près, elle entendait le même tous les matins à la même heure et ce depuis qu'elle était âgée de six ans. & Malgré l'heure matinale, elle ne rechignait pas à la tâche. Car dans le fond, elle devait beaucoup de choses aux sœurs du couvent et notamment l'hospitalité, ses parents l'ayant déposé un 17 juillet devant les portes du bâtiment. Suivant les indications de la Mère Supérieure, elle se hâta de prendre son petit déjeuner, veillant bien entendu à bénir Dieu juste avant d'entamer son repas. Il était frugal mais cela n'empêchait pas les saveurs des aliments de se diffuser dans la bouche de Sixtine, apportant par la même occasion une source de bonheur. Le repas fini, elle se dirigea en compagnie de la cuisinière Marie-Élisabeth vers le lieu de prière. Et comme tous les matins depuis deux ans, elles arrivèrent à l'heure. Le tout ne dura pas très longtemps. Mais suffisamment pour que les questions qui venaient se bousculer depuis la veille dans l'esprit de Sixtine reviennent, tambourinant un peu plus fort. A la fin, la Mère Supérieure la manda et ce fut avec joie que la petite fille la rejoignit. Après l'entrevue du matin, elle voulait discuter, comme les grands.

SIXTINE « Dites-moi ma Mère, pourquoi le prête ne nous ressemble-t-il pas? Il n'a pas le même trait fin que mes Sœurs mais, pourtant, il est ... comme nous. J'espère que ce n'est pas un stratagème du Diable pour tester votre loyauté envers Dieu »

Marie-Madeleine, que la jeune enfant avait pour habitude de d'appeler Marie-Ma' en son esprit, retint alors un rire, sachant que des explications sur le monde extérieur se devaient d'être faites. Car jusqu'à présent, Sixtine n'était toujours pas sortie du couvent. Enfin de l'enclot. Car il était vrai que les sœurs et elle avaient un énorme jardin à s'occuper. Ainsi qu'un poulailler & que d'un enclot à lapins. Certes, durant ses travaux, la jeune fille entendait des voix plus graves, mais cela ne la dérangeait pas outre-mesure. Si ce n'était juste depuis peu la présence du prête qui, pour le moment, lui paraissait très suspect.
Ce jour-là, Sixtine resta alors longtemps dans le bureau de la Mère Supérieure, apprenant alors que le monde était constitué d'humains contenant lui même Hommes & Femmes à l'image d'Adam et Ève dans la Bible. Elle apprit également que le Monde était vaste, trop vaste pour elle et ses petites pattes, qu'il était corrompu- elle acquiesça sans en comprendre le sens-, qu'il existait d'autres animaux que des poules, des coqs et des lapins et que le couvent se trouvait au sein d'une ville. On lui décrivit alors ce qu'était une ville. De quoi étaient constituées les maisons. Quelles étaient les habitudes des êtres humains. La jeune fille fut par moment ravie, écœurée, amusée, dégoûtée. Mais quoi qu'il en soit, elle présentait de l'intérêt à tout ce qu'on lui disait, les yeux grands ouverts & brillants. Marie-Ma' se rendant compte de tout cela se dit alors que le plus judicieux serait qu'elle participe un peu plus à la vie du monastère, sortant alors pour accomplir quelques missions. Mais aussi, qu'il était temps pour Sixtine d'apprendre à lire et à compter. Ce jour-là, la paisible et tranquille enfant se transforma en véritable boule d'énergie juste à l'idée d'avoir découvert des choses. Et à l'idée qu'elle allait bientôt en découvrir d'autres. Car la jeune fille était curieuse. Un de ses seuls désirs était de tout savoir, de tout connaître. Et quand bien même elle avait quelque chose, elle voulait toujours plus grand. Toujours plus beau.
Sa première sortie eut lieu juste après l'heure du Mouton, les Sœurs ne supportant plus la petite traverser de part et d'autre le jardin en courant sans jamais prendre le temps de s'arrêter. Il fallait bien avouer que Sixtine courrait après les poules et cela n'était pas pour ravir ses congénères qui espéraient que cela ne les stresserait pas. En auquel cas, elles n'étaient pas sûres d'avoir des œufs pour le lendemain. Et pour tout vous avouer, ce que vit la jeune fille la choqua légèrement. Habituée à la quiétude du couvent, elle fut marquée par les bruits du marché, la violence de certains propos qu'elle ne comprenait pas, la diversité des cultures et des êtres, la mode vestimentaire, la beauté de certaines personnes, la laideur d'autres, l'existence des personnes du même âge qu'elle, l'odeur magnifique des produits, la grandeur de la ville, la beauté des architectures. Mais aussi par la couleur des Maisons, les diversités des voix, les contrastes de visages. Tout semblait nouveau. Et tout s'imprégnait en elle. Elle savait déjà qu'elle allait aimer le monde. Mais c'était sans compter le point négatif auquel elle allait être confrontée. Et bien sûr, celui-ci se déroula lorsque Sœur Marie-Thérèse, chargée aux provisions de légumes, s'était éloignée d'elle. Sixtine, seule mais sachant où se trouvait le couvent, en profita pour se balader à travers les rues. Entendant alors des bruits très élevés d'un côté, elle les suivit, découvrant que c'étaient alors des voix. Et là, stupeur & tremblements en quelques sortes. Un vieux Monsieur, tout barbu et lourd du ventre, était en train de frapper un jeune homme de son âge. Un jeune garçon disons. Les raisons, elle ne les connaissait pas. Mais par l'éducation qu'elle avait reçue, elle ne pouvait pas laisser passer tant d'injustice.

SIXTINE « Mais que faites-vous « Me Sieu »? Vous ne devez pas frapper. Vous devez aimer et aider votre prochain, vous savez? C'est Dieu qui l'a dit et ... »

A vrai dire, Sixtine n'eut pas le temps de finir sa phrase. Car sans qu'elle ne le remarque, le garçon de son âge donna un coup bien placé au vieil homme - alors que celui se dirigeait dangereusement en sa direction – et l'attrapa à la volée. Les deux enfants coururent ensemble: c'était la première fois qu'elle faisait cela avec quelqu'un de son âge. Et cela l'amusa. Mais seulement après s'être remise du choc de ses émotions. Car pour un premier vrai contact avec quelqu'un de la race « Homme », il lui avait fait plutôt peur. Pas le petit Adam bien sûr. Car déjà il lui proposait de partager la pomme qu'il avait volé. La jeune Fille écarquilla alors les yeux. Elle regarda la pomme avec envie -car la petite course l'avait mise en appétit- mais sachant d'où elle venait, elle refusa. D'ailleurs, elle ne put s'empêcher de faire une petite remarque quant à son origine.

SIXTINE « Désolée. Mais je ne peux que refuser une nourriture qui a été volée. Tu sais, « mon frère », mais cela ne fait pas parti des principes de Dieu. Je ne penserai pas qu'il accepte que je prenne une telle décision. »
PADRAIG « Je m'appelle Padraig. Et si tu as si peur que c'la d'être puni, j'te promets que tu peux en prendre un morceau. J'dirai à Dieu que c'est ma faute, tu vois? En tout cas, comme tu m'as étonné. T'appelles comment?

Bien sûr, Padraig se réserva de dire qu'il avait failli mourir de rire quand la petite s'était pointée avec son petit discours. Mais au moins, cela avait constitué une bonne diversion. Il jeta alors un coup d'œil à la brune qui, légèrement dérangée, déclina son identité et accepta même la pomme. Ils parlèrent quelques instants mais Marie-Thérèse arriva rapidement, prétextant que c'était l'heure du Coq et qu'elles devaient rentrées. Salutations donc au jeune homme. Clin d'œil discret. Les petits se reverraient. Juste pour finir cette conversation qui n'avait pas aboutie.
Évidemment, la petite histoire fut racontée à Marie-Ma' qui, finalement, ne le voyait pas d'un mauvais œil C'était en effet une femme mûre, mais surtout une femme ouverte. En ce sens, elle savait que ce n'était pas à elle de décider si Sixtine voulait devenir à son tour nonne. Elle entreprit alors de lui donner des cours personnellement. Mais en plus de cela, elle se dit qu'ouvrir la jeune fille au monde extérieur était une bonne idée. Elle était alors autorisée à rejoindre Padraig les mardis & vendredis. Mais encore mieux, elle fut autorisée à aller à la bibliothèque du couvent. Ainsi, Sixtine se servait des livres pour parfaire sa maîtrise de l'alphabet. Plus tard, elle lira des livres, concernant évidemment les religions. Mais les concernant toutes. A présent, elle comprenait mieux le monde. Les divergences entre les croyants. Leur fanatisme. Elle comprenait les athées. En réalité, elle les comprenait tous. Et en arrivait alors à une conclusion. Si jamais les Dieux existent, si jamais il existe quelque chose qui nous protège alors, l'ensemble des religions ne forme qu'une. Un peu comme un pour tous et tous pour un. A présent, il lui paraissait clair que le commencement avait été le même mais que les interprétations avaient divergés. Soit en partant de la base, elle avait fini par perdre du contenu. Ou soit les interprètes en avaient fait quelque chose de personnel. Quoiqu'il en soit, plus rien ne la répugnait niveau religion. Car chaque être humain était identique. & que même l'athéisme était en soit une religion. Bien sûr, vivant chez les nonnes et n'ayant que sept ans à l'époque, elle continua à prier. Le matin. Le soir. Mais aussi à l'heure des repas. Le reste de ses journées était occupé à autre chose.

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x Découvrir le monde. Le monde était nouveau pour la jeune fille. Tout s'offrait à elle en même temps et jamais, Ô grand jamais, elle n'arrivait à tout découvrir. Les petites escapades qu'elle prenait -approuvées tout de même par Marie-Ma'- se firent alors de plus en plus longue, la jeune fille voulant tout découvrir. D'ailleurs, elles étaient parfaitement planifiées bien que, parfois, tel Christophe Colomb sur son bateau, il lui arrivait de perdre la main sur son navire. Sa soif de tout connaître était insatiable et son réseau de découvertes se faisait chaque fois plus grand. Tout était un plaisir pour les yeux, pour le toucher, pour tous les sens. Cela devenait démesure, comme si la déesse Némésis avait fini par se réincarner en elle. Les sœurs ne virent pas d'un bon œil se nouvel attribut considérant la démesure comme un proche cousin de la gourmandise, dont le plat principal était la découverte des choses.

x Le retrouver. Retrouver Padraig. Son premier contact avec la race masculine. Leur échange était facile, agréable. Et chacun ressortait de leur entrevue avec de nouveaux acquis. Le jeune garçon apprenait à se maîtriser tandis que la jeune fille apprenait des expressions de langage courant. Car trop habituée à avoir été élevé dans le couvent, elle n'en connaissait pas grand chose. & cela faisait beaucoup rire son jeune ami. D'ailleurs, pour tout vous dire, il arriva même un jour où il fut pris d'un fou rire incontrôlable, vexant par la même occasion Sixtine. Ce jour-là, il débattait de leur avenir. Alors qu'ils n'avaient même pas huit ans et toute leur vie pour en décider.

PADRAIG « Moi, plus tard. J'serai le meilleur, tu verras. Mon nom sera partout et je repeindrai la face du monde à ma manière. Tu pourras m'aider si tu veux. »
SIXTINE « Mais, je n'en serai jamais capable. Et puis d'abord, je ne vois même pas comment tu peux faire, toi. T'es pas le meilleur au point de pouvoir soulever la terre, si tu vois ce que je veux dire, Padraig! »
PADRAIG « Pff, t'es vraiment bête parfois. Achète toi un dico avec pleins d'expressions, j'pense que ça te s'rai vraiment utile. Parc'que là, c'est n'importe quoi. Repeindre la face, c’est faire ce que tu peux pour améliorer ce qui t'entoure. Je ne sais pas moi. Un peu comme aider les autres. Du moment que c'la soit différent de ce qu'on a maintenant. Tu vois? »
SIXTINE « Comprend pas, non »

Ayant été entourée depuis son enfance par ses « sœurs », Sixtine n'avait jamais appris aucune expression. Et maintenant qu'elle avait des entretiens non loin du couvent avec Padraid, tout lui semblait différent. Un peu plus difficile. Car il est presque incalculable le nombre de fois par jour où les Humains utilisent des expressions que la petite ne comprenait pas. Et cette petite perle qu'elle venait de lâcher n'allait pas se limiter à son petit comité. En effet, une bande d'enfants constituée de trois morpions venait d'arriver. Le plus petit des garçons, un brun aux yeux foncés, s'avança alors.

JOSHUA « Hey, Padraig. Mais avec qui tu traînes là? Ne m’dis pas que c'est la Sixtine dont tu m'as parlé l'autre jour. Elle est... Elle est trop »
PADRAIG « Trop quoi? T'es toujours en train de ramener ta fraise. Tu peux pas te taire par moment. Surtout que j't'ai dit que j'ne voulais pas te voir aujourd'hui. Mais comme d'habitude, t'es toujours là où j'veux pas. Faut qu'tu le surveilles plus Eileen. Un jour, nous apportera des noises celui-là »

Juste sept ans, presque huit, et voilà à quoi ressemblaient les conversations des jeunes amis. Car même si cela ne se voyait presque pas, ils étaient meilleurs amis. Nés dans le même quartier. Élevés dans une ambiance similaire. Ils étaient toujours ensemble. A faire les quatre cents coups. A se soutenir. A s'aider. Se disputer. Ils étaient toujours ensemble et suivaient dans l'ombre Eileen, une petite blonde timide & sa congénère Hannah, légèrement plus marquée. Ce jour-là, ils parlèrent alors tout les cinq. Ils se rirent bien de la « petite religieuse » avec ses réflexions. Mais malgré cela, ils s'entendirent bien et promirent de se revoir. Le rendez-vous du mercredi ne se ferait plus à Deux. Mais à Cinq.

Chapitre 2

Chère Mlle Wigglesworth,
Nous avons le plaisir de vous informer que vous bénéficiez d'ores et déjà d'une inscription au collège Poudlard, la célèbre école de Sorcellerie d'Angleterre.
Vous trouverez ci-joint la liste des ouvrages et équipements nécessaires au bon déroulement de votre scolarité.
La rentrée étant fixée au 1er Septembre, nous attendons au plus tard votre hibou le 31 juillet.
Veuillez croire, chère Mlle Wigglesworth, en l'expression de nos sentiments distingués.
Le Directeur.

Inspiré de J. K. Rowling

MA MERE

DEF: « NE PAS S'EN ALLER ». UN ACTE D'AMOUR ET DE CONFIANCE QUE LES ENFANTS SAVENT SOUVENT TRADUIRE. [s]La voleuse de Livres[/s]

PADRAIG

Cheveux en bataille, Sixtine repoussait le verre de Vodka qu'on lui proposait. Elle était en train de fouiller dans son sac à main, à la rechercher d'un démaquillant et de son crayon khôl. Car pour tout dire, il était trois heures du mat', une autre soirée allait démarrer dans quelques instants et son mascara avait lamentablement coulé. Elle l'essuya d'un revers de main, et se redressa, se mettant face au miroir de la chambre de son copain. Elle était encore au boxer. Son bas traînait quelque part, sûrement dans la salle de bain. Tant pis. Elle ouvra alors à la dérobée un tiroir, enleva son tee-shirt et enfila une robe noire et légère. Hannah, à ses côtés, gisait sur le sol.

PADRAIG « J'crois que t'as un peu trop dosé son verre. Elle est raide morte pour le coup »
SIXTINE « C'est son problème. L'avait à refuser. Pas d'ma faute si elle est faible, chéri. T'avais qu'à pas lui faire un joint aussi fort, t'façon. »
PADRAIG « P'tain, heureusement que t'as été élevé chez les nonnes, j'sais pas à quoi tu ressemblerais sinon.[/size]

Sûrement à rien. Car la vie est trop belle pour ne pas être vécu à cent à l'heure. Mais elle est si moche par certains aspects & que cela donne souvent envie de vomir. Vomir de tout son être toutes les boissons que l'on n' aurait pas dû prendre. Vomir toute la drogue qu'on a avalée. Tout recracher. Etre pure. C'est encore possible la rédemption, vous savez. Mais c'est horrible. Difficile. La vie est une balle. Dans un couvent, vous êtes protégez. Mais quand vous sortez, tous les vices vous tendent la main. Et comme vous voulez tout découvrir, vous acceptez, sans hésiter. Les lendemains vautrés dans le lit de quelqu'un d'autres ne vous font plus peur. Mais vous faites peur. De part vos réflexions. Vos réactions. Vous regardez le monde du haut de vos quinze ans. Et vous le détestez. Vous êtes tendrement hypocrite. Vous êtes faussement sûr de vous. Et devant tant de divergences, vous êtes perdu.

Après être rentrée le lendemain pour Quatorze heures au couvent, Sixtine salua alors les sœurs. C'était avec désolation que Marie-Ma' laissa partir la jeune fille. Car quand bien même elle faisait bonne figure au couvent, la Mère était au courant des déboires de la jeune fille. Il faut dire que lorsque vous appartenez au corps religieux, les gens vous connaissent. Et ne vous ratent pas. Mais le salue qu'effectua la jeune fille, fut celui d'un au revoir. Car l'été se terminait et Poudlard l'appelait déjà. Et comme toujours, elle allait passer pour une folle. A cause de ses humeurs. C'était le scientifique fou, là-bas. Sixtine dérangeait. Car elle pouvait être très gentille, adorable, naïve. Et l'instant d'après, elle vous démontait, tout en vous regardant avec des petits sourires innocents. Mais pour votre gouverne, Sixtine ne prit plus. Presque plus.

Désolée, j'ai repris exactement la même fiche qu'avant, n'ayant pas trop le temps de la revisiter.

(et désolé du retard. vieux comme je suis...)

Citation :: J'ai beaucoup hésité mais je pense, vu le caractère doux et gentil de la jeune femme, parfois jeté contre celui de violent, maussade ça sera HUFFLEPUFF qui t'accueilleras

Il n'y a aucun mal à cela, nous ne sommes pas des machines.
& Merci

» Sixtine P. Wigglesworth; links
» my name is a whole. fini.
» Maiwenn -| Fini ---- [OK]
» &Mr Boehm | Could you trust him? | FINI