Hogwartiens, Hogwartiennes ^^
Après réflexion, nous avons décidé de fermer le forum. Après tout, ce dernier a eu une belle vie jusqu'ici
et nous vous remercions d'ailleurs tous pour votre présence et votre bonne humeur qui a pu le faire vivre jusqu'ici.
Merci encore.
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et qu'un forum pour parler de tout et de rien a été créé par Vedel & Tancrède : bittersweet . parenthesis |
| | | Quand le sort s'acharne. [Rorry] |  |
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Maxim Lothringen
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|  Sujet: Quand le sort s'acharne. [Rorry] ![Quand le sort s'acharne. [Rorry] Icon_minitime](https://2img.net/i/fa/icon_minitime.gif) Mar 4 Nov - 15:39 | |
| Maxim comme à son habitude évité de se tenir près de la salle commune des Poufsouffles. Pourquoi ? Tout simplement parce que Soraya si trouvait sûrement et c’était la première à l’obliger à travailler. Or travailler le répugnait, aussi préférait-il se promener loin de ses livres de cours et de tous parchemins et plumes. Il se doutait bien qu’il faudrait de toute façon les faire, mais il s’autorisait à tout remettre à plus tard. En plus de cela, il doutait parfois de la patience de son amie, et il fallait avoir vraiment une patience de fer, pour rester avec le jeune homme quand il s’agissait de travailler. Il était un peu, ou même beaucoup, la paresse à son état le plus grave. D’ailleurs, les seules fois où il avait vu Soraya en colère c’était bien quand il s’agissait de le faire bosser, ou de lui faire comprendre quelque chose. Il n’était pas brillant et sa paresse n’arrangeait en rien.
Le jaune et noir marchait donc dans la pelouse du parc, ne pensant à rien, comme déconnecté de toutes vérités extérieurs. Cela lui arrivait souvent, pour le plus grand malheur de certains et de lui. C’est à ces moments là que le plus d’accident survenait. Il ne regardait pas où il allait, et il ne pouvait donc éviter les personnes qui marchaient près de lui. Avec la chance qu’il avait, cela lui arrivait souvent, et avec ça l’entière réputation qu’il avait. L’infirmière lui avait dit qu’il valait mieux étudier que se faire mal tout les cinq secondes, mais Maxim n’était pas de son avis. Tout sauf étudier ! Mieux valait passer sa vie dans l’infirmerie que passer toute la nuit à faire de stupides devoirs dont il ne voyait pas l’importance.
Maxim souriait face au souvenir de la vieille dame lui criant littéralement sur lui quand à cause d’un malheureux accident de trop, il avait malgré lui entraîner une bagarre où il s’en était plutôt mal sorti. C’était alors son plus long séjour dans la salle au mur blanc immaculé. Son amie protectrice en avait elle aussi rajoutée, et maintenant, pour qu’elle cesse de s’inquiéter, à chaque fois qu’il bousculait quelqu’un il faisait immédiatement profil bas pour éviter toute confrontation. De plus il n’était vraiment pas muscler et c’était toujours lui le plus faible, autant donc éviter toutes bagarres musclées. Et puis les élèves avaient appris à marcher loin de lui, ne voulant pas subir la maladresse du pauvre garçon qui n’avait rien demandé. Il se demandait parfois ce qu’il avait fait de mal aux cieux pour avoir ce défaut très embêtant.
Le Poufsouffle trainait les pieds, sachant que l’heure d’aller retourner à des occupations plus importantes arrivait malheureusement trop vite. Par chance, il ne s’était pas encore pris un arbre ou bousculer quelqu’un. Il était en quelque sorte fier de lui-même s’il ne faut jamais crier victoire trop vite. Car l’inévitable arrive toujours quoi que l’on fasse. Il n’entendit pas les pas de la personne proche de lui, ni vit sa silhouette se rapprochait dangereusement de lui. Ce n’est que quand leurs deux corps se percutèrent qu’il prit conscience qu’il ne pourrait jamais se promener tranquillement. Ils étaient tous deux tombés, chacun sur leur fessier. La jeune fille se frottait le front, où il y aurait sûrement une bosse. Maxim ayant l’habitude des bosses et autres choses douloureuses n’avait pas mal, mais il était entièrement désolé. Ce n’est que quand il se rapprocha de l’inconnue pour lui demander si elle allait bien qu’il vit l’identité de la personne. Il eut d’abord un choc, perdant tous ses mots. C’était Rorry, une fille qui on peut le dire lui avait tapé dans l’œil. Et voilà qu’il fallait que ce soit elle sa victime ! Le monde était vraiment injuste avec lui … Puis reprenant tous ses esprits, il se leva et tendit la main vers la jeune fille.
« Ça va aller ? Je ne t’ai pas fait trop mal ? Excuse-moi, je suis vraiment trop maladroit. »
Il se mordit la lèvre inférieure, geste qu’il faisait quand il était affreusement gêné. Il rougissait même un peu.
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| | Sujet: Re: Quand le sort s'acharne. [Rorry] Mar 4 Nov - 23:03 | |
| Qu'est-ce qui pouvait bien pousser Rorry Delaney, la Serdaigle par excellence à errer dans le parc plutôt que de se cloîtrer dans la bibliothèque ou la salle commune pour travailler ? Avouez que, vous aussi, vous vous posez la question ! La raison était toute simple et, malheureusement, pas très exaltante du coup. Non, pas de liaison secrète avec un élève ou pire, un professeur, pas de rendez-vous secret avec son dealer ou je ne sais trop ce que vous pouviez vous imaginer encore. Elle sortait tout bonnement de son cours de Botanique. Bien après le reste de la classe, certes mais elle avait tout simplement pris son temps pour ranger ses affaires dans le seul but d'échapper aux conversations qui suivaient chacun des cours depuis la rentrée. Discussions portant sur le professeur ô combien étrange avec qui ils venaient de passer une heure ou deux. Et, disons que le Professeur Grim ne faisait pas exception à la règle... C'était à peine si les élèves avaient le droit de toucher ses plantes ! Alors, bien sûr, certains commençaient à se demander si elle n'avait pas un petit problème. Rorry n'aimait pas faire partie de ce genre de conversations puisqu'elle savait parfaitement ce qu'il se passait et que son jeu d'actrice laissait à désirer et qu'elle ne serait pas crédible en prétendant trouver étrange ces hommes et femmes qui leur servaient de professeurs (ou encore l'attitude de certains élèves qui avait changée du tout au tout). Ceci expliquant cela, vous comprenez donc à présent pourquoi elle trainait souvent derrière quand il s'agissait de quitter la classe ou préférait se taire quand on en venait à ce genre de sujet.
Elle venait donc de quitter la serre, quelque peu pressée par la professeur qui voulait très certainement aller épier les faits et gestes du directeur, et traînait à nouveau, cette fois-ci pour ne pas avoir à marcher aux côtés de la chose qui se voulait être un enseignant. Cette seule pensée lui fit froid dans le dos et elle remercia intérieurement Soraya de l'avoir fait intégrer la Confrérie. Que serait-elle sans elle ? Pas grand chose, une fille qui passerait encore plus inaperçue qu'à l'heure actuelle, si c'était possible... Pour l'heure Rorry feignait d'être occupée tout en surveillant d'un oeil la professeur de Botanique. Quand elle vit sa silhouette atteindre la porte d'entrée du chateau, elle se remit en marche, pressant le pas. Elle marchait toujours ainsi, flanner ça et là lui donner l'impression de perdre du temps et la mettait littéralement sur les nerfs. En plus, elle était pressée : une tonne de devoirs et il y avait une réunion de la Confrérie ce soir. Elle ne devait pas être en retard. Et, comme en plus de tout cela, Rorry aimait faire plusieurs choses en même temps, elle avait gardé un livre emprunté dans la Réserve de la bibliothèque (avec l'autorisation du directeur, s'il vous plait !) à la main et commença à le feuilleter tout en marchant. De toute façon, il n'y avait personne et à force de faire ce genre de choses, elle était rodée et connaissait les pièges du parcours par coeur. Aucun risque de tomber donc.
Sauf bien sûr quand un élément perturbateur fait son entrée dans le train-train. Et ceci finit toujours par arriver...
C'est ainsi donc, qu'absorbée dans sa lecture passionnante sur l'histoire des pactes contractés avec le diable, elle ne remarqua pas qu'elle et un jeune homme avançaient vers le même point ce qui allait, inéluctablement, les conduire à l'impact. Incessamment sous peu, je dirais même. Et voici donc Rorry stoppée nette dans sa course par un obstacle dans lequel elle venait de se cogner violamment. Elle tomba en arrière, lachant son livre qui valsa littéralement quelques mètres plus loin. Elle ne comprenait pas, il n'y avait pas d'arbres, pas de clotures, pas de cabanes, pas de elle ne savait trop quoi dans quoi elle aurait pu foncer tête baissée. Qu'est-ce qu'il s'était passé, alors ? Avec une grimace, elle posa délicatement ses doigts sur son front. Quoi que ce soit, ça allait lui laisser un beau bleu apparemment... Comme si elle en avait besoin, tiens ! Ce n'est qu'à ce moment-là qu'elle leva les yeux, cherchant l'explication de cette chute. Et là, ce n'était pas un arbre, pas une cloture, pas une cabane, pas un quelconque objet mais... Maxim. Par Merlin, comment faisait-elle pour toujours se mettre dans des situations aussi embarassantes ?! Etait-elle maudite ? Son premier réflexe fut de serrer les jambes, histoire de conserver le peu de dignité qui lui restait après s'être littéralement retrouvée les quatre fers en l'air face à un garçon, qui plus est ce garçon-là... Ensuite, elle ne put rien faire d'autre que le regarder d'un air perplexe. Un peu idiot même. Disons qu'elle était en état de choc, la pauvre. Et ceci s'accentua quand il lui tendit la main pour l'aider à se relever, s'excusant de sa maladresse. Elle se sentit rougir en le voyant apparemment aussi gêné qu'elle. Après quelques secondes d'absence, elle finit par poser doucement sa main dans la sienne et se releva donc avec son aide. Une fois dans une position plus acceptable, elle put articuler quelques mots :
"Hum... Non, je m'excuse. Je ne regardais pas où j'allais, désolée..."
Que faire maintenant ? Elle ne le savait pas trop et se contenta de fixer le jeune homme en rougissant de plus en plus. Par Merlin, quelle situation embarassante. Si July la voyait, elle se moquerait d'elle, c'était certain ! Toujours est-il qu'elle n'avait même pas remarqué qu'elle tenait toujours la main de Maxim. Du moins, pas jusqu'à ce qu'elle baisse les yeux et le voit clairement. A ce moment-là, elle devint écarlate et l'ôta en un éclair avant de chercher quelque chose du regard en lançant :
"Mon... mon livre... Je... Tu l'as vu ?"
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| | | | Maxim Lothringen
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| | Sujet: Re: Quand le sort s'acharne. [Rorry] Mer 5 Nov - 14:54 | |
| Maxim sourit quand il vit que la jeune fille avait laissé ses doigts dans les siens, même si celle-ci le découvrit trop vite à son goût. Après tout c’était peut-être le moment ou jamais de discuter avec elle et d’entamer une relation amicale qui, il espérait, dériverait sur plus. Mais cela avait mal commencé, il faut avouer que tomber sur quelqu’un parce qu’on est le plus maladroit du monde magique n’était pas une bonne chose pour faire bonne impression. Enfin, sait on jamais, pour avoir déjà fait l’expérience, il arrivait parfois que la maladresse du jeune homme soit une bonne chose, parfois s’entend. Cela l’arrangeait bien cette fois-ci, car cela lui donnait une chance pour parler avec la belle, car il s’était trouvé un côté timide quand il s’agissait de parler à une qui lui plaisait. Ca l’avait d’ailleurs bien dérangé, lui qui d’habitude n’a aucun mal à parler à tout le monde sans retenu. Comme quoi Rorry pouvait en intimider même avec ses airs de grande timide.
Toujours son sourire gêné attaché à ses lèvres, il regarda autour de lui pour trouver le livre. Il avait l’air précieux d’après l’expression d’anxiété de la jeune fille. Il s’en voulait encore plus dès lors. Il se maudissait d’être maladroit encore plus que d’habitude. Il le trouva derrière Rorry. Exprès ou non, il partit chercher le précieux document en effleurant la belle. Même lui rougit. C’était un des trucs qu’il avait appris en observant les jeunes gens charmer les demoiselles. Il était quasi sûr que jamais il n’arriverait au résultat des messieurs qu’il avait longuement regardé, dégourdi comme il était. Ce n’était sûrement pas en rougissant ainsi qu’il allait gagné le cœur de la demoiselle. Il avait hésité à demander conseil à Cassandra, une vrai dragueuse, mais il avait eu trop peur des moqueries de sa meilleure amie, et ne voulait pas se montrer aussi peu expérimenté devant elle. Il avait sa petite fierté tout de même.
Se baissant, Maxim attrapa le livre. Il avait l’air vieux mais en bien conservé tout de même. Ne voulant pas faire preuve de curiosité mal placée, il se retourna et le tendit à Rorry, lui offrant en même temps un sourire qui laissait voir toutes ses dents. Il affichait toujours un sourire et offrait celui-ci quand il appréciait les personnes présentes. Mais la jeune fille ne devait pas s’en douter ou peut-être bien que si … A cette réflexion, le jeune Poufsouffle rougit encore plus. Il en avait plus qu’assez de rougir et de ne pas savoir quoi dire. Il doutait que son face à face prenne la parole étant sûrement beaucoup plus timide que lui. Il se creusa les méninges pour trouver des paroles ayant un sens. Il ne voulait pas se montrer ridicule en parlant de la pluie et du beau temps, pourtant il ne trouvait pas mieux. Se raclant la gorge pour reprendre toute sa confiance, il ouvra la bouche.
« J’espère qu’il n’est pas abîmé. »
Rien de très glorieux … Lui qui n’avait la langue dans sa poche se retrouvait sans mots dire devant la belle. Il se demandait si justement elle n’allait pas profiter de son manque de conversation pour s’enfuir à grandes enjambés. Maxim espérait que non, et qu’elle aurait la gentillesse de rebondir sur ses paroles. Mais il n’avait pas beaucoup espoir. Il se demandait ce qu’il ferait si elle essayait de partir. Peut-être essaierait-il de la retenir ou au contraire la laisserait il s’enfuir. En même temps, il ne s’avait pas quand il aurait une autre occasion pour être avec elle. Et il était sûr qu’il aimait sa compagnie. Elle lui plaisait c’était indéniable.
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| | | | Invité
Invité
| | Sujet: Re: Quand le sort s'acharne. [Rorry] Ven 7 Nov - 22:28 | |
| S'inquiéter du sort d'un simple livre pour éviter d'avoir à engager la conversation -tout simplement parce qu'elle ne savait pas vraiment quoi dire et pas parce qu'il l'ennuyait ou quoi que ce soit du même genre ! Vraiment, tout le monde s'accorderait à dire que la pauvre petite Rorry avait bien des difficultés avec la gente masculine... Pourvu que July n'apprenne jamais ce qu'il se passait en ce moment, sinon elle aurait droit à une leçon de séduction. Autrement dit, dans son cas, la jeune blonde allait désigner un garçon au hasard dans les couloirs ou la bibliothèque et demander à la petite Serdaigle de se débrouiller pour avoir une discussion avec lui. Un vrai défi pour Rorry !
Enfin, pour le moment, il n'était pas question de July mais de Maxim. Ce mister catastrophe qui se montrait si ouvert d'habitude, parlant sans arrêt et un peu à n'importe qui. Chose admirable aux yeux de cette demoiselle si timide. Pourtant, là, il semblait bien incapable d'aligner deux mots, au grand désespoir de Rorry... Elle commençait à se poser des questions : qu'est-ce qu'il lui arrivait au juste ? Il avait peut-être un problème avec elle, après tout, il avait le droit. Mais alors, par pitié, qu'il trouve une excuse X ou Y pour partir vite fait et éviter de la mettre aussi mal à l'aise. Pour ne pas avoir à affronter trop longtemps son regard puisque c'était toujours ce qui la faisait le plus rougir. Alors qu'elle ne le voyait pas, elle le sentit soudainement l'effleurer. Se retournant vivement vers lui, elle remarqua aussitôt qu'il rougissait et sentit instantanément le feu lui monter aux joues. C'était vraiment agaçant d'avoir l'air d'une pauvre idiote en permanence aux yeux de n'importe quel individu du sexe masculin, qui plus est...
Enfin, il ne l'avait pas effleuré par simple plaisir ou je ne sais trop quoi. Non, il avait une bonne raison de s'être avancé vers elle puisqu'il venait de trouver son livre. Bien entendu, il le lui tendit et, bien entendu, elle le prit avant de souffler avec un léger sourire poli :
"Ah... Merci..."
Normal quoi. Rien de plus : ça aurait pu être un professeur ou un inconnu total, tout ce serait passé de la même manière. Pourtant, elle appréciait le peu qu'elle connaissait de Maxim et c'est bien pour cela qu'elle se sentait aussi idiote de ne pas arriver à engager une conversation normale. Oui, c'était bien une sacré empotée mais elle avait décidé de ne pas baisser les bras. En plus, ce serait sûrement très mal pris si elle partait sans ajouter un mot. Enfin, encore fallait-il savoir de quoi parler... Revoici donc les deux jeunes gens à nouveau plongés dans un silence gêné. Heureusement Maxim parvint à le rompre après quelques secondes. Rorry prit ceci comme l'occasion à saisir pour casser son image de cruche coincée. A tel point qu'elle lança aussitôt :
"J'espère bien vu qu'il est à la bibliothèque. Si je l'abime, j'aurais pas mal de problèmes... Tu sais que les livres sont ensorcelés pour punir les retardataires ou ceux qui les abîment"
Elle stoppa net, réalisant qu'elle n'avait trouvé rien de mieux que de parler de.... livres. Elle se sentait affreusement ridicule et tenta de rattraper le tout comme elle le pouvait en fronçant légèrement les sourcils, mal à l'aise :
"Enfin... Je ne sais pas pourquoi je te dis ça. Tu dois t'en ficher de tout ça mais bon..."
Rorry sourit d'un air horriblement gêné et soupira :
"Je crois qu'il vaut mieux que je me taise, en fait, non ?"
Oui, elle devenait vraiment, vraiment ridicule...
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| | | | Maxim Lothringen
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| | Sujet: Re: Quand le sort s'acharne. [Rorry] Dim 9 Nov - 0:33 | |
| Maxim se demandait si ce n’était pas sa faute si la jeune personne venait à parler de livre. Après tout c’était lui qui avait embraillé sur ce sujet de conversation. Mais en même temps ça ne le dérangeait pas temps qu’il se trouvait avec Rorry. La seule chose gênante c’est qu’il serait vite à cours d’idée sur un tel sujet vu le peu de fois où il m’était les pieds dans la bibliothèque s’arrangeant toujours pour ne pas aller dans ce lieu à mourir d’ennuie selon lui. Etudier n’avait jamais été son activité préférée et d’ailleurs il ne s’en voulait pas : c’était grâce à cette allergie au travail qu’il est tombé sur Rorry et qu’il était en sa charmante compagnie. Il ne pouvait donc s’en vouloir. Mais il doutait que cet argument satisfasse sa Maman Poule qui l’attendait sûrement dans la salle commune pour commencer à étudier.
Mais le moment était mal choisi pour penser aux réflexions de Soraya, et puis elle n’avait qu’à attendre ! Il n’aurait peut-être pas une autre occasion de faire connaissance avec la belle. Il ne savait quoi penser de ses paroles d’ailleurs, devait il entendre un certain agacement, de la rancune parce qu’il avait failli abîmer son précieux livre ? Ou devait il seulement retenir le fait qu’elle essayait de converser tranquillement avec lui mais que comme lui, elle n’avait rien d’intéressant à dire ? Il préféra être positif et ne retenir que la deuxième proposition. Après tout, il s’était déjà excuser, non ? Même s’il était poli, il n’allait pas se mettre à genoux non plus, pas à ce point là. Plus décontracté, sûrement parce que Rorry avait l’air encore plus gênée que lui et qu’il se devait d’être le plus fort des deux après tout, ses joues reprirent leur couleur normal. Après une inspiration, son sourire franc revint orner ses lèvres. C’était un sourire confiant, évitant le doute qui persistait.
« Il ne faut pas être gêné, tu sais ? Je ne mange personne ! »
Le Poufsouffle rit à sa blague complètement idiote qui n’avait vraiment pas de sens dans la conversation, mais il essayait juste de détendre l’atmosphère et surtout de mettre en confiance la jeune demoiselle. Et puis n’avait il pas la réputation après celle d’être Mr Catastrophe d’être charismatique ? Autant en profitait, non ? Et puis il faut bien utiliser tous ses talents pour séduire. Suivant ses conseils qu’il s’était prodigué à lui-même, il arrêta de rire mais pas de sourire. Il regardait Rorry dans les yeux désormais, qu’il trouvait d’ailleurs magnifique. Tout en elle l’attirait.
« Tu as le droit de parler de ce que tu veux, ça ne me dérange pas. Sauf que question livre je ne suis pas très instruit. »
Il fit une grimace montrant parfaitement combien il en savait sur ces vieilles pages. De l’autodérision pure et simple mais avec toutes les moqueries qu’il avait subite, ses propres moqueries qu’il jetait à lui-même n’était rien. Et puis avec un peu de chance Rorry aimerait ça … Enfin il n’en était pas sûr, certaine fille préfère les garçons affirmés qui ont des chevilles énormes. Mais bon, Maxim avait décidé de ne pas jouer des faux semblants, il serait lui jusqu’au bout.
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